Le secteur horticole urbain et périurbain


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Table des matières

 
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1. Situation générale
    1.1 Les superficies cultivées
    1.2            Importance des espèces cultivées
2.     Les systèmes de production horticoles
    2.1            Les périmètres maraîchers urbains et périurbains
    2.2            Les parcellaires maraîchers
    2.3            Les agriculteurs pratiquant l'horticulture
3.     Economie de la production et de la consommation des fruits et légumes
    3.1            La terre
    3.2            Le capital et les intrants
    3.3            Le travail
    3.4            Le profit dans la production maraîchère
 
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4.     Environnement de la filière
    4.1            Législation foncière
    4.2            Législation phytosanitaire
    4.3            Le cadre tarifaire
    4.4            Les services publics
    4.5            Les organisations paysannes (OP)
    4.6            Les ONG/ONGD
 
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4.     Environnement de la filière

En dehors de quelques grands axes réhabilités récemment, l'état déplorable des moyens de communication, des infrastructures et des équipements de transport, l'inefficacité des services de contrôle et d'encadrement ‘étatiques’ ont pénalisé la production en milieu rural au bénéfice des zones proches des centres de consommation (urbain et périurbain). Cependant, la forte demande en produits horticoles, dû à l’énormité du marché des légumes frais de Kinshasa, permet à des ruraux exploitant des périmètres situés à plus de 150 Km de participer au marché[1].

Le faible pouvoir d’achat des citadins, résultant de la crise économique et de l’inflation, a modifié le comportement des consommateurs urbains qui préfèrent désormais acheter quotidiennement des produits moins chers et en petites quantités. De plus, les communautés étrangères des grandes villes ont largement fondues au cours de la dernière décennie, réduisant d’autant les opportunités de vente pour les légumes exotiques. Ainsi, les producteurs cultivent de plus en plus de légumes-feuilles (y compris les patates douces et la manioc (M. glazovii et M. esculenta) qui répondent au pouvoir d’achat des citadins et dont le cycle court est adapté aux besoins financiers de survie des petits maraîchers. De ce fait, la production s’est rapprochée des marchés de consommation. D’autre part, l’extrême pauvreté d’une frange importante de la population induit l’auto-production de légumes au niveau des parcellaires établis au niveau de la parcelle d’habitation, voire le long des routes.

La suppression de subsides et subventions a provoqué une hausse des prix des intrants agricoles. Les engrais et les produits phytosanitaires sont de plus en plus rares et utilisés uniquement par les horticulteurs ‘professionnels’ et pour les espèces les plus rentables. Les producteurs préfèrent produire pour l'autoconsommation et les marchés locaux plutôt que d'alimenter des agro-industries (par ailleurs peu actives) offrant un prix peu compétitifs aux producteurs.

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4.1            Législation foncière

L'urbanisation rapide consécutive à la forte pression démographique constitue un obstacle majeur aux activités horticoles et à leur maintien. En effet, de nombreux citadins, confrontés au problème du logement, occupent les bandes de protection des périmètres maraîchers ou soustraient graduellement des parcelles entières des zones maraîchères (cas des périmètres de Lemba, Bandalungwa et de la Funa à Kinshasa).

Bien que les terres maraîchères soient situées sur le domaine privé de l’Etat, les associations de producteurs les ont occupées de fait, alors que d’autres ont été ‘appropriées’ (par des individus, des églises, des anciens dignitaires, des ONG, etc…) et louées à des associations ou individus en vue de les exploiter. Dans certaines villes, les autorités urbaines ont même encouragé l’installation des maraîchers dans les espaces ‘libres’ en vue de aider les populations locales à survivre, mais également pour assainir les villes.

Dans une large majorité des cas, l’accès aux ressources édaphiques n’est pas sécurisé, soit par un titre de concession foncière (sur le domaine privé de l’Etat), soit par un contrat de location (sur une concession privée).

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4.2            Législation phytosanitaire

La législation phytosanitaire en vigueur ne répond plus aux nécessités actuelles : en effet, l’ordonnance 128/AGRI du 17 décembre 1957 est la dernière en matière phytosanitaire au Congo. Le nouveau projet de loi, en matière de protection phytosanitaire, préparé en novembre 1994, n’est pas encore signé. Aucun agrément ou homologation des pesticides importés n’est effectué : de plus, l’OCC contrôle les produits importés mais n’analyse pas leur teneur en principes actifs et en résidus. Une requête du Ministère de l’Agriculture a été adressée à la FAO en vue de la mise en œuvre d’une procédure d’homologation.

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4.3            Le cadre tarifaire

Si aucune restriction n’est imposée à l’exportation de fruits et légumes, les importations sont régies par l’ordonnance-loi n° 90-021 du 25 février 1990. Les fruits et légumes importés sont taxés à concurrence de 20.6% de leur valeur déclarée. Une redevance administrative supplémentaire a été instaurée par les ordonnances-loi n° 91-011 du 30 mars 1991 et n° 91-065 du 4 avril 1991 (+3%). Les taxes et redevances s’appliquent également aux intrants (semences, insecticides,...) importés.

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4.4            Les services publics

a. Statistiques

Si les statistiques agricoles sont globalement pauvres, elles sont pratiquement inexistantes lorsqu'il s'agit de fruits et légumes. En effet, ces espèces ne sont pas prioritaires pour le Service des Statistiques qui a concentré tout son effort sur les cultures vivrières.

Les cultures maraîchères n’ont fait l’objet de suivi que sur les grands périmètres organisés de Kinshasa[2]. A coté de ce secteur formel, la crise économique a induit la multiplication des aires de maraîchage sauvage (bord de route, etc.) ainsi que le développement du parcellaire dont les surfaces unitaires réduites doivent être multipliés par le nombre de ménages pratiquants.

En outre, la grande diversité des unités de mesure (bottes, tas, etc.), de surface (plusieurs types de plates-bandes) et l'importance de l'autoconsommation, compliquent la tâche des enquêteurs et la fiabilité des résultats. Il est important de signaler que l’horticulture urbaine et périurbaine est caractérisée par des activités à petite échelle souvent orientées sur la subsistance et organisées en-dehors des règles du salariat, de la comptabilité et de la fiscalité : ces activités échappent donc largement à l’enregistrement statistique.

L’analyse des prix[3] (calculés en dollars US) des produits horticoles sur les marchés de Kinshasa montre les éléments suivants : (i) le prix plus élevé des légumes exotiques (à équivalence de poids) par rapport aux légumes dits ‘locaux’ ; (ii) des variations saisonnières avec des maxima au cours du 1er trimestre (début de la saison sèche) et des minima au cours du 3e trimestre (fin de la saison sèche). La faible variation des prix unitaires des légumes locaux est partiellement liée au fait de l’adaptation des quantités contenues dans les ‘bottes’ à l’offre et à la demande. Les variations globales des prix montrent que (en dollars constants) : (i) le coût de l’alimentation de base a diminué jusqu’en fin 2001 (50% par rapport à début 2000) et remonterait depuis le début de 2002 ; (ii) le coût des légumes locaux a diminué légèrement au cours de la période considérée avec une tendance au redressement des prix depuis le début 2002 ; (iii) le prix des légumes ‘exotiques’ s’est effondré (jusqu’au tiers de leur valeur) depuis le début 2000 et les prix se redressent depuis le fin 2001-début 2002. A Lubumbashi, l’évolution des prix réels (en $) des légumes et fruits depuis mi-2000 à fin 2001 montrent une allure relativement stable avec une légère tendance à la baisse, au niveau du calcul des courbes de tendance, excepté pour certains produits tels que le céleri et le piment dont les cours sont erratiques. Les séries de prix n’étant pas assez longues, il n’est pas possible d’identifier des étalements des productions et des prix.

En conclusion, l’évolution des prix des produits horticoles montre des évolutions de comportement des consommateurs principalement liés à la situation de pauvreté de la population. Le redressement des prix des légumes depuis le début de 2002 est lié une augmentation de la demande, par ailleurs confirmé par une tendance similaire pour les aliments de base. Suivant les avis des producteurs et des vendeurs l’offre a continué à croître durant cette période, confirmé par ailleurs par une constance, voire diminution des prix payés au producteur. 

Les importations de fruits et légumes sont effectuées principalement par avion (Kinshasa) mais également par la route en provenance de Zambie et d’Afrique du Sud (Sud-Est). Le service des douanes propose les chiffres d’importations qui se limiteraient à environ 150-200 tonnes par mois couvrant principalement les besoins des grands magasins, restaurants et hôtels, mais également les besoins de la MONUC (environ un tiers du total). Suivant les statistiques officielles, la RDC aurait importée en 2002, 1850 tonnes de produits horticoles pour une valeur CIF d’environ 0.5 milliards de FC , dont les pommes de terre et dérivés (27%), les fruits frais – principalement pommes et oranges – (37%), les épices (6%). Parmi les produits maraîchers les oignons, carottes, choux et tomates, sortent du lot. Cependant il existe des importations ‘ordinaires’ notamment de pommes de terre, d’oignons et d’oranges dont les quantités sont bien plus importantes et sans commune mesure avec les chiffres mentionnés. Sur un total de 80 importateurs de produits horticoles, 20 couvrent plus de 90% des importations[4].  

b. Les services techniques d’appui

Le Service National des Semences (SENASEM) assure la production (en partie) et la commercialisation et garantit le contrôle des semences. La production, auparavant entièrement organisée par l’état, est aujourd'hui assurée soit par des privés (ONG ou associations) soit par des fermes mixtes privés/état. Actuellement la plus grande partie des semences des espèces locales est auto-produite par les maraîchers.

Le Service National Fertilisants et Intrants Connexes (SENAFIC), est responsable de l'exécution de la politique nationale en matière d'intrants agricoles. Ce service est aujourd'hui interrompu et les importateurs privés n’ont pas encore repris cette activité. Ainsi, les fertilisants, déjà peu utilisés dans les cultures maraîchères, ne le sont pratiquement plus par leur faible disponibilité et accessibilité.

Depuis peu, sous l’impulsion du GRET, l’importation de semences et intrants horticoles est ‘réanimée’ par l’intermédiaire d’une centrale d’approvisionnement (CAAKIN) qui fournit à crédit les dépôts des coopératives : celles-ci bénéficient d’une ristourne de 10% sur le chiffre d’affaires pour couvrir leurs frais de personnel, local, matériel d’emballage pour la vente au détail.

Le Service National de Vulgarisation (SNV), est responsable de l'exécution de la politique nationale de vulgarisation. Il intervient auprès des paysans par l'intermédiaire de structures d'encadrement existantes ou à créer. Le SNV dispose d'une coordination dans chacune des 11 régions du Congo et s'est occupé surtout des cultures vivrières. En ce qui concerne les fruits et les légumes, il demeure très difficile de connaître l'évolution réelle de la situation faute de programmes spécifiques d’appui. Mentionnons qu’un nombre de capacités techniques du SNV ont été associées aux activités du projet HUP, notamment dans les activités de supervision des écoles au champ.

Malgré une situation économique très difficile, les institutions de recherche ont essayé de préserver l’outil. Ainsi dans le secteur horticole, la station de recherche de l’INERA à M’vuazi, dispose de vieux vergers de collection de variétés. Quelques activités sporadiques concernent aujourd’hui entre autres le manguier, le mangoustanier, le safoutier, l’arbre à pain, les agrumes, le lansium et les spondias. Suite aux difficultés financières le maraîchage a été abandonné et depuis 1990 l'activité horticole s’est concentrée sur la relance fruitière et principalement la banane douce et la banane plantain. Enfin, l’INERA envisage  actuellement un processus de relance de la recherche sur les cultures horticoles, notamment en coopération avec l’Université ; à ce titre, signalons la réhabilitation de quatre stations INERA sur base d’un appui de l’UE.

Parmi les autres services de l’Etat, le Service National d’Appui au Développement de l’Horticulture Urbaine et Périurbaine (SENAHUP) fut constitué en 1999 : ce service concentre ses activités sur Kinshasa, mais les moyens de fonctionnement restent très limités[5]. D’autres services ne se consacrent pas spécifiquement au secteur horticole mais contribuent à son développement : tel est le cas du Service National des Coopératives et Organisations Paysannes (SNCOOP) qui encadre des coopératives maraîchères, principalement à Kinshasa. Le Service National d’Information Rurale (SNIR) est chargé de la conception, de la production et de la diffusion de l’audiovisuel pour la vulgarisation agricole et l’animation rurale. Ce service est actuellement appuyé par un projet FAO (TCP/DRC/2801) qui devrait permettre de réaliser une mise à jour d’un outil performant en appui aux acteurs du secteur agricole dont le secteur horticole (i.e. Mbanza Ngungu).

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4.5            Les organisations paysannes (OP)

Une analyse des organisations des producteurs existantes en RDC permet de distinguer deux principaux types d'organisations :

1.       Les coopératives agricoles sont très bien représentées, notamment à Kinshasa. Néanmoins, la crise économique a perturbé leur fonctionnement et elles sont encore généralement au stade de pré-coopératives du point de vue de leur structuration (avec ou sans personnalité juridique). Leurs chiffres d'affaires sont modestes (inférieurs à 2000 dollars par an). A ces contraintes structurelles s’ajoutent de nombreux problèmes de gestion. Les problèmes majeurs recensés pour les associations s'occupant d'épargne et crédit (COOPEC) sont : i) un manque flagrant de discipline dans l'agrégation, ii) un manque de motivation de la part des membres envers l'associationnisme, iii) un manque de formation, iv) une absence d’encadrement public. Les coopératives se sont regroupées dans l’Union des Coopératives Maraîchères de Kinshasa (UCOOPMAKIN) qui ne parvient pour autant pas à animer la filière maraîchère et se heurte aux mêmes contraintes, à plus grande échelle, notamment un problème de représentation.

2.       Les associations paysannes sont nombreuses mais très peu organisées et structurés. Il s'agit, dans la grande majorité des cas, de petites associations, composées de 10-50 membres, avec des chiffres d'affaires très modestes. Le niveau d'étude des associés est très bas : les membres n'ont pas la formation nécessaire pour organiser et gérer des groupe­ments associatifs de type coopératif. Souvent constituées sur des bases opportunistes, très peu d'associations paysannes ont bénéficié d'appuis au développement durable.

 

Les associations de ‘solidarité’ sont relativement peu répandues : elles sont établies temporairement notamment à l'occasion de mariages, de naissances, de maladies, de décès ou lors de l'exécution de certains travaux culturaux (défrichements des champs, récoltes...) et sociaux (amélioration de l'habitat, aménagement des routes, etc.).

Contrairement aux traditions d’autres pays de la région, les groupements associatifs sont souvent opportunistes et mises en place par quelques individus plus actifs : ces associations permettent l’accès à l’aide extérieure (urgence ou autre) fournies par les multiples ONG et coopérations de la place. L’organisation interne est très faible et les travaux/services en commun sont minimalistes voire inexistants. Les ‘caisses de solidarité’ alimentées par des cotisations sporadiques servent principalement à soutenir les individus en cas de besoin très aigu. La participation des membres à la vie associative est minimale et souvent le président ‘maintient la façade’.

Toutes ces organisations sont caractérisées par (i) des faiblesses structurelles même lorsque la per­sonna­lité juridique est acquise et (ii) des faiblesses de nature socio-économique (méfiance, esprit de jalousie, croyances à la sorcellerie). Ces contraintes empêchent voire paralysent le travail en groupe. Les problèmes de gestion sont également nombreux : le manque manifeste de formation (des associés et des dirigeants) et le niveau d’études trop bas (des membres surtout) constituent des freins importants à l’amélioration de la gestion des associations.

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4.6            Les ONG/ONGD[6]

Plusieurs ONG internationales interviennent dans le secteur agricole en RDC : ADRA, CARITAS, OXFAM, Brigeri, Action contre la Faim et Vision Mondiale sont les plus actives dans le développement du secteur maraîcher. Ces ONG ont géré et gèrent des projets financés principalement par l'Union Européenne (UE) et les Etats Unis (USAID). Souvent, ces projets s'inscrivent dans le cadre de l'aide d'urgence et limitent les activités à la distribution d'intrants (semences, engrais et petit matériel) en faveur des couches défavorisées de la population.

OXFAM et Brigeri travaillent principalement dans le Bas-Congo et s’appuient sur les structures locales telles que l’association paysanne Luzolo de Mbinda-Songololo et DEM de Mayumbe-Seke-Banza ; CARITAS et Vision Mondiale travaillent davantage dans la région du Kasaï. Quant aux très nombreuses ONG nationales, elles sont regroupées dans le Conseil National des ONGD (CNONGD), mais se sont également organisés en « plate-formes » d’ONG (par exemple ROSAL, RAUKIN, FOLECO…) basées à Kinshasa. Notons que beaucoup d’ONG actives dans le secteur horticole sont d’obédience religieuse (tel par exemple le BDD, Kimbanguistes, etc.). La crise économique qui a secoué le pays a poussé quelques fonctionnaires et techniciens à trouver des solutions à leurs problèmes, sans attendre l'aide de l’Etat.

Aujourd’hui, malgré le nombre considérable d’ONG nationales, la plupart sont de constitution récente, n’ont ni compétences, ni expérience et disposent de très peu de ressources financières propres, souvent limitées aux cotisations des adhérents, soit moins de 10 dollars par membre et par an. Peu d’ONG nationales ont pu obtenir des financements internationaux, mêmes modestes, en dehors des opérations d’urgence. Si leur impact demeure limité, certaines ont cependant obtenu de bons résultats[7] ; signalons enfin que les ONG ayant une capacité technique sont rares.

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[1] Tel que par exemple les associations situés en périphérie de Mbanza Ngungu dont 40-50% du prix de vente sur le marché de Kinshasa est consommé par le coût du transport.F

[2] Voir étude Tollens et al. F

[3] Voir détails dans le rapport d’évaluation du GCP/DRC/028/BEL. F

[4] De l’autre coté de l’échelle on observe une très forte dispersion des importations avec un ensemble de micro-importateurs : 50% de l’ensemble des importateurs représentent ensemble moins d’1% des flux financiers globaux. F

[5] La mission d’évaluation du GCP/DRC/028/BEL a recommandé au gouvernement de préciser le rôle du SENAHUP dans le cadre de la décentralisation et d’une plus grande responsabilisation des acteurs à la base. Ainsi le rôle d’un service national d’appui à l’horticulture serait celui de facilitateur : ses fonctions devraient se concentrer sur les fonctions régaliennes c’est-à-dire (i) l’orientation nationales à travers l’analyse sectorielle, (ii) l’élaboration de politiques, (iii) la planification et suivi du développement horticole, (iv) la réglementation et le contrôle de son application, et (v) la préservation des ressources naturelles. Une équipe restreinte de spécialistes pourrait assurer ces fonctions de manière efficiente. Une autre alternative serait d’établir un service national de l’horticulture (dont l’horticulture urbaine et périurbaine serait un élément) : ainsi une équipe restreinte de spécialistes pourra faciliter au niveau du Ministère le développement national et intégré de l’ensemble du secteur horticole. F

[6] Dans le langage courant, il existe une confusion au niveau de l’utilisation du terme d’ONG/ONGD. Bien que les associations de base et les organismes d’appui au développement soient tous des organismes non gouvernementaux (ou ONG) ‘sensu stricto’, il s’avère utile de distinguer clairement les organisations paysannes de base (associations paysannes, OP, …) des organisations de prestations de services aux associations de base. Pour la clarté du propos, seules les organisations disposant de réelles capacités (humaine et financière) et expériences dans le domaine de la prestation de services aux associations de base seront appelées ONG/ONGD. F

[7] L’association pour la promotion de développement endogène des communautés de base-Mbanza-Ngungu, le Centre de Développement Communautaire-Kimpese, le Centre de promotion rurale de Kinzao-Vuete, le projet JEEP à Kinshasa. F
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