En effet celui- ci a appris les sciences religieuses au près de son père Abdoulaye Niass, lui même au prés de son père Mamadou Niass, etc ., dans les majaalis. Dans ce système les étudiants apprennent pêle mêle les sciences religieuses classiques : grammaire syntaxe, rhétorique, poésie etc., en étant regroupés atour du professeur dans une place assez large, souvent unique Cheikh Ibrahim lui même a formé de grands savants, dans ce systèmes, dont :Serigne Aliou Cisse , Serigne Ousmane N’Diaye , Serigne Omar Touré., El Hadj Abdoulaye Niass, Ibrahim Mahmoud Diop. Dans le site www.oocities.org/faydhatijaniayya , une revue de ses grands élèves est disponible dans la rubrique : Exposition des Etudiants de l’Université de Dakar. Ces intellectuels qu’il a formés sont reconnus au niveau mondial pour la qualité de leur maîtrise de la langue arabe et des sciences islamiques en général. Le Professeur Ibrahim Mahmoud Diop, membre de la ligue Islamique mondiale et membre de l’académie de langue arabe d’Egypte, en est un exemple patent.

Mais, Cheikh Ibrahim grâce à ses qualités de visionnaire, a très tôt compris que l’enseignement de devait pas stagner et qu’il devait s’adapter aux réalités du monde. Déjà, ses multiples contacts avec le monde de l’extérieur lui ont permis de voir l’enseignement des grandes universités du monde.

Il était aussi conscient de l’importance et la valeur du diplôme comme étant une valeur universelle, donc devant revêtir un caractère d’équivalence, qui ne peut obtenu que par un programme général.

Déjà, en 1960, il envoya ses enfants : Mouhamed Nazir Niass, Mouhamed Mahy Niass, Mouhamed Hady Niass, Mouhamed Lamine Niass, Mouhamed Aqibu et quelques autres disciples au Maroc. Plus tard, il envoya d’autres en Egypte. Et ce mouvement n’a cessé depuis. La réussite de cette expérience, les échos et le feedback de cette sortie, les difficultés rencontrées par ces pionniers, ont renforcé la volonté du Cheikh à fonder cet institut.

Parmi les raisons de cette évolution, se trouve la volonté de mettre les enfants dans des conditions modernes, permettant d’optimiser la formations.

En résumé, l’IIHAN, est l’héritier de la tradition pédagogique de toute la lignée d’enseignement de ses pères. Il a permis d’insérer les promotions sorties de l’Institut dans le tissu économique et d’en placer dans les universités arabes, de plus en plus facilement. C’est la raison pou laquelle, Cheikh Ibrahim se considère lui même comme un promu de cet institut qu’il a créé, en 1970.

On le voit ici bas, en encadré, dans la première cérémonie de remise de prix, en 1974, en compagnie de ses invités.