Provins au XIIIième siècle...
Texte du son et lumière de la ville de Provins
Le XIIIième siècle, "le siècle de Saint Louis", est aussi à Provins, le siècle de Thibault le Chansonnier et de l'apogée des foires de Champagne.
La ville est fière de ses remparts, de ses bourgeois, de ses drapiers, de ses banquiers, de sa monnaie et de ses chartes communales.
La campagne perd des hommes, attirés par l'effervescence de la cité nouvelle, par ses chantiers qui semblent inépuisables. Et passent les années de durs labeurs pour les uns, d'affaires florissantes pour les autres, années entrecoupées de fêtes carillonnées, de messes et de processions, de banquets et de divertissements. Mais chacun a les siens : la chasse et les tournois pour les seigneurs, le tir à l'arc pour les bourgeois, le jeu de soule pour les manants.
Et puis des fêtes curieuses, où clergé, manants et bourgeois se mêlent : en janvier la Fête des Fous et la Fête de l'Ane où tout est permis dans la Collégiale Saint-Quiriace, aux Rogations "le Combat du Dragon et de la Lézarde" oppose la ville haute et la ville basse.
Et au dessus de tous, un personnage célèbre, à la fois sensible comme un poète et brutal comme un guerrier : Thibault le Chansonnier. On connaît sa croisade en Orient où il découvre la civilisation arabe et son retour avec, dans ses bagages, la rose de Damas qui deviendra rose de Provins.
Mais on connaît moins sa participation à l'arrestation et à la crémation de 180 hérétiques sur ses terres de Champagne. Tout comme à Monségur et dans les mêmes années, un bûcher a été dressé devant le château du Mont-Aimé, prés de Vertus au mois de mai de l'an 1239.
Provins du XIIIième siècle, Provins des jours de peine, Provins des jours de fête...
isabo@oocities.com #ICQ 25339856
A propos de moi · Dessins · Lectures · Poèmes