Devenue athée

Car la Grande Faucheuse était passée

Vivant dans le souvenir d'une danse macabre

Son cœur transpercé d'un sabre

Cachée de l'éclat du jour

Crainte de l'amour

Peur de la mort

Elle se croyait loin du port

Révolte perpétuelle

Dans la nuit éternelle

Elle créait des tortures

Pour guérir ses blessures

Puis, promenade d'un soir

Sans savoir

Étincelle d'espoir

Dans le noir

Toutefois, peur de la splendeur

Du retour à l'horreur

Ses pas étant hantés

Par le passé

L'apparition de l'homme de lumière

Dans l'infini de l'obscurité

Éblouit l'enfer

Qu'elle s'était créée

Il devra brandir son épée de confiance

Pour assassiner sa méfiance

Lui jeter un sort

Afin, qu'éternellement elle s'endort

Elle l'ange cornu

Lui appartiendra corps et âme

Puisqu'il l'aura ému

En chassant l'infâme

La flamme de l'amour

Illumine déjà sa sombre tour

Elle tourne la page

Et s'approche des nuages

Elle perd la raison

Son être est avide de passion

Son cœur réclame l'éternité

Son âme, l'immensité