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Lélectricité ne représente que 1 % de la consommation nationale dénergie, le reste étant assuré par les énergies traditionnelles (bois et charbon de bois) et le pétrole importé. Le taux de couverture en eau potable nest que de 40 % en zone rurale et de 51 % en milieu urbain. Energie du Mali (EDM) a en charge la production, le transport et la distribution de lénergie (électrique) et de leau, en zone urbaine. La stratégie en matière dénergie vise trois grands objectifs :
Loffre en électricité est en cours daugmentation avec la mise en service de la centrale hydro-électrique de 200 MW (5 turbines de 40 mW) de Manantali sur le fleuve Sénégal. L'Agence Française de développement (AFD) et le ministre malien des Mines et de l'énergie ont signé le 18 janvier 2000 une convention de financement de 2 millards de F Cfa (3.050 000 d'euros) pour le renforcement de la capacité de production de la centrale de Bélingué (banlieue de Bamako), l'installation d'une nouvelle centrale avec 3 groupes d'une puissance de 7MW chacun et la rénovation d'une autre centrale située dans la proche banlieue de Bamako. La politique en matière dhydraulique vise à assurer la fourniture de 20 litres par jour et par personne en zone rurale, de 46 litres en zone urbaine et de 54 litres à Bamako. Sur le plan institutionnel, il est prévu de libéraliser la production et la distribution deau et de transférer certaines responsabilités aux collectivités décentralisées notamment en matière de gestion (construction et entretien) des équipements régionaux et locaux. En outre, la privatisation de la Société d'Energie du Mali constitue une des conditions de la Banque Mondiale pour alléger la dette malienne. Cette privatisation doit intervenir en 2000, l'Etat devant céder 60% du capital au privé. Les dispositions réglementaires et fiscales: Les deux formes juridiques des entreprises les plus répandues au Mali sont la Société anonyme (SA) et la Société à responsabilité limitée (SARL). Il existe dautres modalités de constitution, dont la société unipersonnelle à responsabilité limitée (SUARL), la SNC et le Groupement dintérêt économique (GIE). Les sociétés sont imposées à deux niveaux, un impôt sur les sociétés (IS au taux de 35 %) et un impôt minimum forfaitaire, proportionnel au chiffre daffaires.
Pour en
savoir plus, consultez: Une réforme de la fiscalité directe et indirecte a été engagée en 1999. Lobjectif visé est, entre autres, délargir et de simplifier la pression fiscale et daugmenter la part de la fiscalité intérieure qui, à terme, devra prendre le pas sur la fiscalité extérieure. En outre, le Mali a préparé la mise en place du marché de lUEMOA qui se traduit depuis le 1er janvier 2000 par la suppression des barrières douanières à lintérieur de lUnion et linstauration dun Tarif extérieur commun (TEC). Dune manière générale, le cadre juridique et fiscal de linvestissement est profondément remanié avec la promulgation de nouveaux codes (investissement, minier, forestier, de leau, foncier ...), adaptés au contexte libéral, harmonisés avec ceux en vigueur dans la région, rendus plus attractifs pour les investisseurs privés et conformes aux pratiques internationales. Pour en savoir plus, consultez le site de Malieco (code du travail, du commerce, code minier...) Le dispositif de promotion des investissements: Le système de promotion des investissements a été très sensiblement amélioré avec la mise en place:
CNPI
- Centre National de Promotion des Investissements -
Bamako
CCIM
- Chambre de Commerce et d'Industrie du Mali - Bamako Une Division de la Propriété industrielle et Division de normalisation et de promotion de la qualité ont été instaurées au sein du ministère de lIndustrie. Des comités techniques de normalisation ont été mis en place afin détablir une normalisation pour certaines filières et une Association malienne pour la qualité (Amaq) a également été créée. Pour favoriser la concertation entre les secteurs public et privé, trois niveaux de concertation ont été instaurés :
Le système bancaire est composé de huit banques commerciales, dune banque de lhabitat et de deux établissements financiers. Lactionnariat des banques est marqué par une forte présence de lEtat malien et dinstitutionnels sous-régionaux comme la BCEAO et la BOAD. Les intérêts étrangers et des privés maliens y sont modestes. Un groupe de réflexion sur le système financier a été constitué. Lobjectif est de développer lintermédiation financière, avec des produits et systèmes financiers nouveaux adaptés aux besoins, y compris dans la micro-finance. Les banques et institutions financières sont les suivantes :
Il existe également des systèmes financiers décentralisés (caisses dépargne et de crédit mutualistes) Pour en savoir plus, consultez l'annuaire des banques maliennes sur IZF.
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