Les opportunités d'investissement au Mali

 

Comité National Malien - Investir au Mali
Les ressources minières (Source: Ministère du tourisme et de l'industrie)
Filière des cultures industrielles  
Le secteur de l'élevage  
Secteur de l'agriculture  
   

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Les ressources minières

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Le Mali dispose de gisements identifiés d'or, de minerais de fer, de bauxite, de phosphates et de marbre.

Les perspectives actuelles pour le développement d'une industrie minière basée sur l'exploitation de l'or sont très prometteuses comme le témoignent les accords conclus récemment pour l'exploitation des mines d'or de Syama II, Loulo et Sadiola.

L'or occupe la 3ème place dans les recettes d'exportation du Mali après le coton et le bétail sur pied. Les exportations au cours des cinq à dix prochaines années pourraient être de 10 à 15 tonnes d'or par an par comparaison aux 4,3 tonnes produites en 199O.

Le secteur des mines est l'un des moteurs de la stratégie actuelle de développement du Mali.

Conformément aux orientations du programme gouvernemental, la politique minière s'articulera autour des principaux axes suivants :

* la poursuite et l'intensification des travaux de prospection et d'évaluation des indices (notamment l'or) et leur mise en exploitation,

* la mobilisation des moyens matériels et financiers et leur utilisation à travers des structures adaptées,

* l'élaboration d'un cadre législatif, réglementaire et institutionnel adéquat définissant entre autres, le rôle de l'Etat, ses formes d'intervention, la place du secteur privé et ses relations avec l'Etat,

* le développement d'infrastructures de base adéquates (énergie et voies de transport).

 

Filière des cultures industrielles

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Pour le secteur privé, l'intérêt pourrait exister dans cette filière au niveau de la transformation primaire de ces produits.

En ce qui concerne le coton, le pays ne transforme qu'une infime quantité en produit intermédiaire et/ou consommable (environ 2% du coton fibre produit).

Des promoteurs pourraient créer des unités de filage et de tissage avec l'appui des partenaires techniques et financiers en vue de produire des fils de coton et des écrus. Ceci améliorerait fortement la valeur ajoutée des industries du secteur. Mieux le traitement des sous-produits du coton devrait stimuler l'installation d'industries de coton hydrophile, de matelas, de tourteaux et d'huile de coton.

L'industrie de l'arachide et des sous-produits de traitement de l'arachide ne se porte pas bien malgré la présence d'une unité de transformation comme la SEPAMA. On peut espérer que la reprise de la SEPAMA par la CMDT puisse relancer la filière arachide.

Le blé est auto-consommé dans sa zone de production. Les quantités produites sont loin de satisfaire la demande nationale. Aussi, le secteur privé agricole pourrait s'investir dans ce domaine en améliorant les variétés locales et en augmentant les quantités produites pour réduire les importations et réaliser pour le pays, des économies en devises.

Le secteur de l'élevage

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En 1994, les effectifs du cheptel malien sont évalués par la Direction Nationale de l’Elevage à :

5 542 000 bovins
12 552 000 ovins-caprins
259 000 camelins

Ces effectifs se répartissent sur l’ensemble du territoire national.

L’élevage malien recèle des potentialités réelles qui garantissent une production importante et durable de viande.

Au secteur privé s'offrent des opportunités

d'embouche bovine, ovine et porcine
de création et de privatisation d'abattoirs
de commercialisation d'animaux et de viande (boucheries)
de création d'unités de conservation de la viande (séchage, conserve)
d'unité de transformation des sous-produits (poudre d'os, farine de sang) pour l'alimentation du bétail, des volailles, des poissons et comme engrais (maîchage)

Filière lait

En 1993, la production théorique de lait avait été estimée à 1 061 563,3 tonnes (441 436,7 tonnes pour les bovins, 535 903 tonnes pour les ovins-caprins, 84 223,6 tonnes pour les camélins).

Le Mali est tributaire des importations de lait en poudre et lait concentré à cause de l'insuffisance des moyens de longue conservation.

L'élevage de vaches laitières, par la production de lait et ses sous-produits, offre des opportunités pour le secteur privé notamment par la création de petites unités de transformation et de conservation du lait.

filière cuirs et peaux

Les cuirs et peaux sont utilisés par les artisans dans la fabrication des sacs, des ceintures, des chaussures et autres articles en cuirs. Mais c'est une grande partie qui est exportée à l'état brut par les négociants. Ces produits bruts peuvent être traités jusqu'à l'état de wet-blue ou en faire des articles de bonne qualité avant d'être exportés. Ces créneaux sont à exploiter par le secteur privé.

Filière avicole

L'effectif du cheptel aviaire est estimé à 22 millions de volailles en 1994. L'aviculture est pratiquée de manière artisanale dans les concessions familiales et industrielles avec des souches de volaille sélectionnées (hybrides).

Au Mali, l'aviculture industrielle pratiquée essentiellement à Bamako et Ségou est caractérisée par la production de poulets de chair et d'œufs de consommation. L'industrialisation de l'aviculture est liée au développement de certaines activités pouvant être également pratiquées par le secteur privé.
Il s'agit de :
la production d'aliments composés de volaille
l'installation de couvoirs
la production d'œufs à couver
l'abattoir de volailles
la production d'alvéoles à œufs.

Filière pêche

Le Mali a une tradition de pêche de poisson d’eau douce. Une quantité importante est consommée localement (10 kgs/personne/an). Une partie non négligeable est exportée ver le Ghana et la Côte d’Ivoire sous forme de poisson séché ou fumé. Les opportunités d’investissement sont réelles. Elles portent sur le poisson après capture et la pisciculture.

Le poisson après la capture

A Sélingué, 4000 tonnes de poissons sont pêchées annuellement sur un potentiel de 17 000 tonnes.
A Manantali, il est capturé environ 200 tonnes de poissons par an sur un potentiel de
17 000 tonnes.

Si à Sélingué 70% de poissons capturés sont commercialisés à l’état frais, ce pourcentage est faible à Manantali (30%) à cause de l’enclavement de la localité. L’organisation de cette filière, source de création de valeur ajoutée et d’emploi passe par :
la création de petites unités de transformation,
la création d’unités de production de glace sur les sites de production. Sur le seul site de Sélingué, il est consommé environ 7 tonnes de glace par jour,
la réalisation d’infrastructures adéquates dans les villes pour la vente du poisson frais,
l’organisation du transport dans des containers adéquats.

Secteur de l'agriculture

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Les opportunités d'investissement dans ce secteur sont importantes. Parmi entre autres opportunités, retenons :
la transformation des céréales sèches (blé, mil, sorgho, maïs, riz)
la commercialisation des intrants, et des produits.

Cette transformation peut donner lieu à plusieurs occasions d'investissement par l'acquisition de matériels de transformation adaptés à nos conditions d'exploitation et l'obtention de produits adaptés à nos goûts culinaires.

Avec la dévaluation, cette filière a des chances réelles de connaître une expansion surtout vers les pays limitrophes car le Mali , depuis quelques années, dégage des surplus de production dans le domaine des céréales notamment.
Le maïs, après la dévaluation, a connu une forte demande surtout en provenance des aviculteurs du Sénégal.
Ceci donne au Mali l'opportunité de se positionner comme le plus grand fournisseur de produits de provenderie à base de maïs.

Le traitement et la transformation des patates, de l'igname, du fonio peuvent donner des opportunités de création de micro et petites entreprises tournées vers le marché local et sous-régional.

Filière des fruits et légumes

Cette filière est commercialement très dynamique puisqu'on estime que 65% de la production sont commercialisés, représentant ainsi un volume d'affaires de 27 milliards de FCFA.

Pour les produits frais, les volumes des ventes suivent l'évolution de la production (grande irrégularité saisonnière). Quant aux volumes des produits transformés, ils sont peu importants.

La transformation des fruits et légumes est très faible par rapport aux excédents saisonniers. Cette transformation concerne principalement :

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