La Succession de Jean Chrétien:
Maintenant qu’il a disposé de la francophonie québecoise effective, avec la venue au pouvoir de Jean Charest. C'est la démonstration que le clonage politique est une réalité. Les gens du ROC (Rest of Canada) ont jugé que Jean Chrétien n’était plus utile et on lui a indiqué la sortie sans ménagement. Il s’ensuit qu’une course à la chefferie s’est engagée, quelques aspirants se sont déjà pointés.
Que dire du règne. de Jean Chrétien? L’écrivain Yves Beauchemin le résume ainsi.
“Les valises faites et à portée de la main, Jean Chrétien multiplie les actions d’homme d’État dans l’espoir de laisser un bon souvenir après 40 ans de batailles de taverne, de coups de gueule, de coups fourés et de coups de force.”
“L’histoire n’oubliera pas que Jean Chrétien a passé une bonne partie de sa carrière à diriger un gouvernement corrompu et a tenté d’écraser de tout son poids--qui était celui de l’argent et de la majorité anglophone--un peuple--son--peuple--engagé dans la conquête de sa liberté.” (Le Devoir, le 26 et 27 avril 20
les principaux aspirants:
Sheila Copps, ministre du patrimoine canadien.
Comme ministre du patrimoine candadien, elle est en quelque sorte responsable de la propagande au service de l’état fédéral”
Michel Seymour dans un ouvrage portant sur «l’intransigeance canadienne envers le Québec»
«Il pleut du Canada sur le Québec» Ainsi le philosophe Michel Seymour décrit-il les différentes opérations de relations publiques signées Ottawa qui ont déferlé sur le Québec au cours des dernières années.:
L’attribution des bourses du millénaire, la distribution massive d’unifoliés par la ministre Sheila Copps et la diffusion à Radio-Canada de la série «Le Canada, un histoire populaire » sont des exemples de cette offensive qui fait l’éloge du «plus meilleur pays du monde (Chrétien dixit)
Retenons l’affaire plutôt rocambolesque du “chiffon rouge”
Lors d'un point de presse, le premier ministre Landry avait déclaré que «le Québec ne ferait pas le trottoir pour un bout de chiffon rouge»». Il faisait alors allusion aux conditions posées par Ottawa pour accorder 18 millions de dollars en subventions au Zoo et à l'Aquarium de Québec, soit le bilinguisme dans ces établissements et la présence du drapeau canadien au Zoo et à l'Aquarium pendant 40 ans.
Ce qui devait soulever un tollé dans la presse anglophone, laquelle s’était empressée de traduire le mot “chiffon” par “rag” ou guenille. C’était comme agiter le «chiffon rouge» devant le taureau. Évidemment nos scribouillards de service toujours aussi complexés de concert avec les politiciens ont emboîté le pas.
«Le Canada, une histoire populaire»
Il s’agit d’une télésérie représentant l’histoire du Canada (la vraie) dès le début et qui devait s’adresser indifféremment aux téléspectateurs anglophones et francophones. En fait il s’agit d’une télésérie au ton larmoyant et insupportable à laquelle il manque des pans entiers de l’histoire.
Prenons le cas de la partie de de 1778 à 1783 traitant de la guerre de l’indépendance américaine dont la présence de 10 000 soldats allemands ou prussiens sur le territoire du Québec dont on s’est évertué à faire disparaître toute trace.
On a passé sous silence un des plus beaux faits d’armes des milices de la Nouvelle-France quand le 9 juillet 1755, les miliciens et leurs alliés indiens ont anéanti un corps expéditionnaire britannique commandé par le général Edward Braddock, assisté de George Washington près de Pittsburg. USA, territoire faisant alors partie de la Nouvelle-France (Fort Duquesne).
Malheureusement pour Sheila, elle ne fait pas le poids devant l’autre aspirant qui s’amène dans le décor au volant du rouleur compresseur.
Honorable Paul Martin, ancien ministre des finances.
Il s’agit d’un riche armateur, possédant une foule de navires mais enregistrées aux Bahamas et autres paradis fiscaux. Des mauvaises langues affirment que ses navirent naviguent sous pavillons de complaisance Ses adversaires jugent le tout inconvenant et estiment qu’il doit se départir de ses bateaux.
Quand même c’est un homme d’affaire averti. Ainsi en 1998, alors ministre des finances, il a parrainé une loi omnibus dont un article permettait à certaines entreprises canadiennes, dont la sienne, de recourrir aux paradis fiscaux de façon à échapper à l’impôt canadien.
Évidemment, si Paul Martin a l’ambition de devenir premier ministre du Canada, il doit faire le ménage dans ses affaires. Il doit prêcher l’exemple et cesser d’utiliser les paradis fiscaux, les pavillons de complaisance, etc.
De toute façon, ça promet!
Pour en savoir plus sur Paul Martin: http://www.oocities.org/marcel_mer/000081.html