Comme ministre du patrimoine canadien, elle est en quelque sorte responsable de la propagande au service de l'état canadien”
L’Honorable Sheila Copps, est née à Hamilton, Ontario. Bachelière es arts spécialisé en français et en anglais à l’université MacMaster à Hamilton et à l’université de Rouen en France. Élue pour la première fois à la Chambre des Communes en 1984, en 1996, elle entrait au conseil des ministres et fut nommée ministre du patrimoine canadien.
Comme accomplissement à titre du ministre du Patrimoine, elle
s’est illustrée de la façon suivante:
Michel Seymour dans un ouvrage portant sur «l’intransigeance canadienne envers le Québec»
«Il pleut du Canada sur le Québec» Ainsi le philosophe Michel Seymour décrit-il les différentes opérations de relations publiques signées Ottawa qui ont déferlé sur le Québec au cours des dernières années.:
L’attribution des bourses du millénaire, la distribution massive d’unifoliés par la ministre Sheila Copps et la diffusion à Radio-Canada de la série «Le Canada, une histoire populaire » sont des exemples de cette offensive qui fait l’éloge du «plus meilleur pays du monde (Chrétien dixit)”
Retenons tout d’abord l’affaire plutôt rocambolesque du “chiffon rouge”:
Lors d'un point de presse, le premier ministre . Landry avait déclaré que «le Québec ne ferait pas le trottoir pour un bout de chiffon rouge»». Il faisait alors allusion aux conditions posées par Ottawa pour accorder 18 millions de dollars en subventions au Zoo et à l'Aquarium de Québec, soit le bilinguisme dans ces établissements et la présence du drapeau canadien au Zoo et à l'Aquarium pendant 40 ans.
Ce qui devait soulever un tollé dans la presse anglophone, laquelle s’était empressée de traduire le mot “chiffon” par “rag” ou “guenille”. C’était comme agiter le «chiffon rouge» devant le taureau. Évidemment nos scribouillards de service toujours aussi complexés de concert avec les politiciens ont emboîté le pas.
«Le Canada, une histoire populaire»
Il s’agit d’une télésérie représentant l’histoire du Canada (voulant être la vraie) dès le début et qui devait s’adresser indifféremment aux téléspectateurs anglophones et francophones.En fait il s’agit d’une télésérie au ton larmoyant et insupportable à laquelle il manque des pans entiers de l’histoire.
Prenons le cas de la partie de 1778 à 1783 traitant de la
guerre de l’indépendance américaine dont la présence de 10 000
soldats allemands ou prussiens sur le territoire du Québec à
laquelle on s’est évertué à faire disparaître toute trace.
(Le Québec pendant la guerre d’indépendance américaine).
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En outre,dans cette télésérie, on a passé sous silence un des plus beaux faits d’armes des milices de la Nouvelle-France quand le 9 juillet 1755, les miliciens et leurs alliés indiens au nombre de 900, ont anéanti un corps expéditionnaire britannique au nombre de 3000, commandé par le général Edward Braddock, assisté de George Washington près de Pittsburg. USA, territoire faisant alors partie de la Nouvelle-France Le but de l'expédition était de s'emparer de la Vallée de l'Ohio de la région des Grands Lacs, sous contrôle français. (Fort Duquesne). google
Malheureusement pour Sheila, elle ne fait pas le poids devant l’autre aspirant qui s’amène dans le décor au volant du rouleur compresseur. qui fera l'objet du 3ième article. Pour en savoir plus: 'Cliquez Ici'