La louisiane personnages pittoresques [re: ildefonce]
Bonjour,
On ne peut évoquer le passé français de l’ouest américain sans noter la présence de personnages pittoresques qui ont laissé leurs marques sur ce territoire de l’ancienne Louisiane française.
Citons le cas de Joseph Robidoux, né à St-Louis en 1783. Quand il eut atteint 18 ans il entreprit à son compte un commerce et la traite des fourrures. Au décès de son père, il hérita des entreprises familiales
Bientôt cependant, il préférait la vie d’un coureur des prairies à celle d’un commerçant bien établi à St-Louis. Il érigea une série de postes qui devinrent des villes dans le prolongement et l’expansion de l’ouest américain. de Kansas City à St-Joseph.
Ses entreprises furent à ce point florissantes qu’étant en compétition avec Astor American Fur Co.que cette dernière acheta son entreprise avec la clause que ce dernier devait demeurer à St-Louis pendant au moins trois ans. C’est alors qu’il construisit une boulangerie et prit une seconde épouse Angelique Vaudry,..
Apparemment, Robidoux en plus d’exploiter une boulangerie, il opéra un commerce qu’on pourrait appeler d’exportation: Il a laissé dans ses papiers une lettre écrite en français, à Jean Lafitte, un corsaire bien connu. La lettre est datée du 15 avril 1818. lui expédiant les marchandises et fournitures suivantes:
«20 esclaves mulâtres, ayant bonnes dents, parlant français., etc avec en plus 500 grosses haches, 200 couteaux de boucherie, 25 chaudrons, 25 lb. de rubans de soie, 300lb, de poudres, 500 couverures, etc, etc et présentant une facture de 3,535 dollars.
Par la suite, il rachetait les entreprises de Astor et devint entrepreneur indépendant en 1830.
St-Joseph qu’il avait fondée tirait sa prospérité des migrations de pionniers se dirigeant vers la Californie et l’Orégon en 1848, surtout avec la découverte de l’or en Californie. Les convois de chariots se dirigeant vers l’Ouest devaient s’arrêter obligatoirement à St-Joseph pour refaire leur équipement. et poursuivre leur route.
Entretemps Joseph s’était implanté avec toute sa famille à St-Joseph, où il construisit six maisons destinées à ses enfants...
Le peintre Rudolph Kurz, un artiste suisse et résidant à St-Joseph considérait Joseph Robidoux comme étant un propriétaire terrien immensément riche. Kurz révélait aussi que Robidoux avait des responsabilités paternelles au-delà de ce que pouvait contenir le registre de la bible familiale..
Déjà père de sept enfants, il serait le présumé père de quelque 60 “papooses” soutenait Kurz. Évidemment c’est une estimation d’artiste, cependant le chargé des affaires indiennes confirmait qu’il en avait beaucoup.mais qu’il ne pouvait citer de chiffres.
Peut-être Kurz incluait également ceux de Joseph (fils) ce dernier appelé Indian Joe, avait trois épouses indiennes.
Une des “papooses” de Joseph (père) du nom de “Mary Many Days Robidoux” épousait le chef White Cloud “Ma-Has-Kah” le jeune
Une fois, il fit la démonstration de ses talents de négociateur avec les Indiens. Donc un jour une bande d’Indiens s’amenèrent à son établissement dans le but de traiter. Avec eux il y avait une enfant blanche qui manifestement était gardée captive. Un des fils de Robidoux tenta sans succès d’arracher par la force la fillette des bras de l’Indien., .
Le père pris alors les choses en main. Il régla la liberté de l’enfant pour un sac de pommes. Le prix exact pour libérer la captive n’est pas connu. L’enfant fut connue par la suite dans la ville sous le nom de “Apple Mary” ou“Marie la pomme.”
Depuis quelque 25 ans se tient à St-Joseph le festival annuel de la pomme pour honorer le fondateur de la ville Joseph Robidoux et en souvenir de ce dernier épisode. .
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Illustrations et photos
http://www.oocities.org/marcel_mer/055robidoux.html