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La vue d'ensemble des ouvrages extérieurs de
l'aménagement hydroélectrique Robert-Bourassa laisse deviner
l'emplacement des deux centrales souterraines : celles de
Robert-Bourassa et de La Grande-2-A. Tout d'abord, le barrage
Robert-Bourassa et, derrière lui, le réservoir dont il retient
l'eau. À l'extrémité nord du barrage se trouve l'évacuateur de
crues.
Derrière la tour d'observation, les eaux du réservoir
atteignent les prises d'eau des centrales de Robert-Bourassa et La
Grande-2-A, qui se trouvent quant à elles quelque 140 mètres sous
terre.
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La première étape d'aménagement a consisté à
percer deux galeries dans la rive gauche de la rivière. Ensuite, en
jetant deux batardeaux à travers le lit de la rivière, on a forcé
l'eau à emprunter les galeries de dérivation.
Le lit de la
rivière étant ainsi asséché, on a pu entreprendre la construction du
barrage. Parallèlement, on construisait aussi 29 digues afin de
fermer les dépressions de terrain et les vallées secondaires. Une
fois les ouvrages de retenue achevés, on a fermé les vannes des
galeries de dérivation et procédé à la mise en eau du réservoir.
Environ un an plus tard, les eaux du réservoir atteignaient la prise
d'eau, où elles allaient bientôt pouvoir s'engouffrer afin d'aller
faire tourner les turbines de la centrale souterraine, 137 mètres
plus bas. Après avoir été turbinée, l'eau est retournée à la rivière
par les galeries de fuite.
La centrale de La Grande-2-A
constitue en quelque sorte un agrandissement de la centrale
Robert-Bourassa, elle est alimentée par le même réservoir. C'est ce
qu'on appelle un suréquipement, ou puissance additionnelle, d'où le
A. Lors de la construction de La Grande-2-A, deux digues ont
également été érigées au canal d'amenée, portant le total de digues
de l'aménagement à 31.
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