Puis je me suis éveillée... Toi la chaleur et le calme...On ne peut se séparer de toi...

Denise


Oh! Quelle joie!


Jamais je ne vis un tel paysage
Horne de fleurs et de feuilles
Tout palpitait de noirceur
Seuls les arbres dormaient.


Puis je me suis éveillée
Toute prise en un saut
Caressée par le vent sourieur
Quel paysage, quel rêve!


Oh! Toi la douceur même
Toi la chaleur et le calme
Quel plaisir de te connaître
Toi découverte et désir
En un bond, tu nous prends
Et quelle jouissance que de te sentir
Toi si pleine et si comblée.


Oh! Toi la douceur même
Toi les pleurs et les regrets
Quel plaisir de te connaître
Quand tu nous enlasses
De tes bras épais et lourds
On ne peut se séparer de toi
Toi si lente et si noire.


Oh! Toi je t'aime tant
D'un amour insoutenable
Quel plaisir de te connaître
En un rien tu nous libères
De tous ces affreux cauchemards
Pour venir vers nous alléchée
Toi si grande et si glorieuse


De tous les bonheurs du monde
Un seul me retient
Bouche bée
Si ébahis de cette jouissance
Qu'un seul être peut accomplir


De toutes ces joies en ce monde
Une seule m'enveloppe
En un instant
Si encheteresse de la vie
Une seule vie à vivre.


Profiter du bonheur présent
Oublier l'avenir, demain
Se donner tout à fait
De tout son corps et son cerveau
Belle machine, chère machine
Je suis amoureuse d'une machine


Quels cris, quelles contestations
Contre ce mur qui se fit
A toi, tout au moins
Quels soupirs, quels orgasmes
Pour cette transparence évoquée...



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