Intérrogé sur l'origine de son nom de famille, il affirme ne pas le connaître. «D'après ce que je sais, mon père, mon grand-père, mon arrière-grand-père... ils ont vécu toujours à Orio. Je connais d'autres Manterola à Zumaia (le peintre Valentin) et à Pampelune (ceux des pâtisseries, et un professeur de Beaux Arts appelé Pedro). En outre, il y a très près d'ici un hameau qui est appelé Manterola.»

«Dans ce tableau je représente mon nom de famille. Mon grand-père est mort quand j'avais 4 ans, et les seules références que j'ai de lui sont des photographies. En reculant dans le temps je n'arrive que jusqu'à mon arrière-grand-père, qui a harponné une des dernières baleines chassées à Orio, comme le chante Benito Lertxundi. C'est cela qui j'ai voulu matérialiser : mon arrière-grand-père avec la baleine en arriére-plan et mon grand-père au premier plan. Et je l'ai fait en utilisant des couleurs ternes, presque en noir et blanc, parce qu'il ne s'agit pas d'une mémoire vivante.»