ACOLPROF 2001
(CONCOURS PÉDAGOGIQUE)
Pour un
plurilinguisme dans les institutions d'enseignement en Colombie
Montage d’un dispositif de l’enseignement du français, pour les
institutions (de différentes régions du pays) primaires, secondaires et
universitaires des départements de la Colombie.
ÉTAPE 1 FAISABILITÉ DU PROJET
Contextualisation et objectifs :
1.1 Expliciter les objectifs
éducatifs :
Convaincre les recteurs des écoles de
l’importance de faire apprendre plus d’une langue étrangère dans leurs
établissements ou institutions.
Montrer les avantages du plurilinguisme dans
le contexte actuel
1.2 Analyser les besoins
Pour une ouverture au niveau économique,
social et culturel du pays,
l’enseignement de plusieurs langues se veut indispensable
1.3
Identifier le contexte pédagogique
Avec les nouveaux examens d’état
l’enseignement du français devient une nécessité dans les écoles colombiennes
1.4 Recenser les ressources
Avec les ressorts des nouvelles technologies
on peut compter de nos jours avec de ressources à la porte de tous.
1.5 Evaluation
L’évaluation ici portera sur l’identification des publics concernés et
l’intérêt de l’institution à se
remettre en question pour se situer dans cette dynamique compte tenu de son
identité (spécificité) des langues et de la communication, priorité au développement
personnel des apprenants,
nécessité d’ouverture sur le monde de
l’emploi et des loisirs, capitalisation d’expériences de l’institution :
compétences des acteurs, qualité des démarches didactiques, rénovation du
premier cycle en enseignement primaire, secondaire, supérieur, etc.
ÉTAPE 2 PILOTAGE DE L’OPÉRATION ET
PLANIFICATION
Cahier de
charges.
Il s’agit de décider de la configuration générale du dispositif, chiffres
et analyses à l’appui. Cette phase de planification se propose de cerner las
moyens pour atteindre le but défini dans l’étape antérieure, d’identifier les
acteurs et leurs responsabilités, de définir les actions générales (activités)
ou particulières (tâches) à effectuer et en déduire les moyens et les délais
nécessaires.
2.1 Qui fait quoi ? À quel titre ? De quel
droit ?
La première chose a définir concerne le pilotage de l’action et l’identification des instances de décisions
et d’exécution, c’est à dire le rôle et le statut des différentes personnes
impliquées. Il s’avère essentiel qu’un membre de la direction (recteur, service
culturel, chef du département, etc. soit impliqué dans le projet. Il assurerait
le rôle de chef du projet qui, sinon, risque d’être lié à la présence aléatoire d’une personne (
directeur des cours, pédagogue), son rôle est institutionnel.
L’équipe-projet, qui réunit les compétences en didactique, en technologues,
est souvent composée d’un ou des enseignants instigateurs, en fait, du projet.
Elle est soutenue par le chef de projet, c’est à elle que revient l’élaboration
de stratégies pour favoriser le changement et dissiper les craintes qu’il
provoque. La recherche de partenariat s’effectuera à cette étape.
2.2 Quel est le budget indispensable ?
Le deuxième aspect porte sur le budget établi à partir de l’analyse des
incidences financières et administratives. Le budget d’investissement et d’équipement recouvre des aspects matériels
(infrastructure, branchements télématiques et équipement, serveurs, services,
logiciels, mais aussi la rémunération de la formation du personnel (
enseignants, documentaliste).
Le budget de fonctionnement dot
faire état des différentes postes. Les compétences attendues concernent à la
fois l’organisation (leaders, équipe projet, validation des acquis), la gestion
administratives, l’intégration des technologies (formation, construction du
réseau, maintenance), la fonction d’accompagnement (suivi méthodologique,
conseil psychologique, rythme et modalités des interactions, des regroupements
présentiels, ou à distance pour un travail en groupe) suivant le type
d’institutions, il possible de prévoir un financement en faisant payer des frais d’inscription, par exemple.
2.3. Quelles échéances fixer ?
enfin, le cahier de charges doit contenir le calendrier, ainsi que les
dates des échéances à observer ( projet) extensions géographiques,
généralisation à de nouveaux effectifs.
2.4 Evaluation
C’est en fonction de l’évaluation de cette étape prévisionnelle
d’élaboration du cahier des charges portant sur les moyens humains, financiers
et matériels à mettre en œuvre, et les modalités de travail, que l’on pourra
décider ou non de passer à l’étape suivante.
ÉTAPE 3 CONCRÉTISATION :
Information et formation des personnes, préparation du matériel.
Cette phase comporte conjointement un travail d’information en direction de
tous les acteurs, base de toute innovation, et la mise en œuvre d’un
plan de formation pour les acteurs intéressés. Ayant ainsi des représentations communes sur ce qu’on va mettre
en place, mais ayan pu également exprimer d’éventuelles préoccupations (les
recteurs seront réticents au projet,
les élèves ne vont pas avoir beaucoup
d’intérêt par le projet), les acteurs qui le souhaitent peuvent
s’engager dans la réalisation concrète :
imaginer le dispositif et commencer à
préparer les différents types de stratégies. Il s’agira alors de prendre des
décisions concernant la gestion
administrative et la gestion pédagogique : en fait, toutes deux sont
intrinsèquement liées au double
objectif, convaincre les recteurs des institutions d’introduire
l’enseignement du français dans leur
PEI, et l’apprentissage d’un deuxième langue étrangère de la part des élèves
des écoles et des universités.
Ir al
principio