que je l'aurais souhaité,
mais il faut voir les choses comme elles sont.
La vie au XXI ème siècle, avec son stress, ses inquiétudes
et ses tracasseries bureaucratiques, les obligations constantes
auxquelles il faut sans cesse répondre et maintenant le terrorisme
et une guerre, n'est pas, c'est certain,
le meilleur contexte possible pour favoriser la création.
Malgré tout, contre vents et marées, l'artiste se doit,
quoiqu'il lui en coûte, souvent de persévérer sur le long chemin
qui ne le mène nulle part, sinon une hypothétique reconnaissance
bien après la mort.
Mais je ne déroge pas à la règle, il me faut peindre,
même si je réalise que c'est considéré comme du temps perdu
pour la majorité des vivants
(ces gens là, ceux qui ne s'intéressent pas à l' " Art "
ont-ils d'ailleurs encore le droit d'être appelés vivants,
ceux qui vivent au rythme du " métro, boulot, dodo "
sans jamais prendre le temps de respirer le parfum d'une rose.)
J'ajoute donc sur cette page les toiles de l'année 2001.
Puisse 2002 changer l'environnement et l'optique du vulgum pecus
et lui ouvrir des horizons moins étriqués.
