Je te sens sur mes yeux, lune, lune brillante Dans cette nuit d’été Mon coeur de tes rayons distille l’attrayante Et froide volupté.
Si tu n’es plus Diane, et quand tu serais morte, Tu guides bien mes pas Dans l’ombre et sur le bord de la tombe, et qu’importe La vie ou le trépas!
Quand je viendrai m’asseoir dans le vent, dans la nuit, Au bout du rocher solitaire, Que je n’entendrai plus, en t’écoutant, le bruit Que fait mon coeur sur cette terre,
Ne te contente pas, Océan, de jeter Sur mon visage un peu d’écume: D’un coup de lame alors il te faut m’emporter Pour dormir dans ton amertume.
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