Eloge de la femme
Ô toi fem importunée,
Ô toi abaissée dans ma societé.
Ecoute les rythmes de ma voix;
ma voix c’est ta voix
L’entrevoyant avec la patience,
Vêtue d’une nue souffrance,
errant dans ces chemins laborieux,
Sous ces cieux, au temps froid et au chaleureux.
Combien tu es eminente dans ma memoire,
Toi qui, dans la vie m’a enseigné le devoir,
Toi qui m’a fait clair voir le monde;
belle femme, source vive et feconde.
Je songe et je contemple ta belle âme,
et qu’un moins de reproche incite mes larmes.
Ô! toi femme, que ta compassion soit deployée
Que ta grandeur soit dans la vie honnarié.
A toi, femme,
ma sœur
Tu es la sœur
tu es la mère
tu es l’épouse
tu es la vie
sœur, mère, épouse
Femme de la savane
femme de la forêt
femme du désert
tu règnes et régneras
Veine de la beauté
princesse des désirs irrésistibles
source de toute la vie
tu n’es pas faible
forte tu l’as toujours été
sans toi
rien n’est possible
avec toi tout ira bien
Femme des océans
femme des collines
femme du monde
la tendresse est ton arme
l’intelligence est ta force
ta grâce et ta beauté
rempliront le monde :
- d’amour
- de justice
- et de paix
A toi mère !
Toi qui étais destinée au foyer tu n’y es guère.
Tu es la paix de ce monde car en toi il ne règne pas la guerre.
Ton émancipation est une source de savoir.
Comme en toi règne notre espoir !
Nous te devons un respect
Car en toi se trouve tous ces aspects.
Tu n’es pas seulement une mère mais aussi une éducatrice par tes
Efforts et tes idées rénovatrices.
Ton épanouissement nous est utile comme une terre fertile.