Eh bien moi, j'ai découvert les
fabuleuses possibilités du rêve grâce à Pierre Fluchaire car j'ai
trouvé dans son livre "La
révolution du rêve" des méthodes
pour rêver et me souvenir du rêve: première étape. Il explique en plus
très bien le fonctionnement du symbolisme. Donc, ensuite, il vous faut
acheter le "Dictionnaire des
symboles" de Chevalier qui
complète à merveille la pédagogie de P. Fluchaire et qui permet de
décrypter les symboles utilisés par le rêve. Personnellement, après
avoir acheté le livre de P. Fluchaire, je me suis mise à rêver de plus
en plus avec des mises en scène de plus en plus symboliques... un
véritable enseignement. Je
crois qu'il faut aussi "ressentir" et ne pas "analyser"
intellectuellement car vous détruisez le principe même du rève qui est
de la médiumnité pure.
Ma réponse
Tant mieux si vous rêvez davantage - si vous vous souvenez davantage
de vos rêves - grâce à Fluchaire.
Merci pour la suggestion d'acheter le Dictionnaire des symboles
de Chevalier et Gheerbrant, mais je l'ai déjà depuis des années. Au
début, je l'ai consulté pour déchiffrer certains éléments de mes
propres rêves, mais j'ai vite cessé puisque ce sont toujours nos
propres perceptions et associations qui comptent, pas celles que l'on
trouve dans un tel genre de dictionnaire - par ailleurs fort bien fait
et intéressant pour qui s'intéresse à la symbolique en général.
Je ne sais quel enseignement vous avez pu tirer de la plus riche
symbolique de vos rêves (vous n'en dites mot), mais encore là, tant
mieux pour vous.
Quant au fait de devoir aussi ressentir le rêve et ne pas l'analyser
intellectuellement, l'un n'exclut absolument pas l'autre, et je serais
fort surprise que vous pouviez y comprendre et apprendre vraiment
quelque chose sans cette analyse dite intellectuelle. Mais encore
là, tant mieux pour vous si vous y parvenez!
" ... car vous détruisez le principe même du rêve qui est de la
médiumnité pure." - La médiumnité pure! - Décidément, je préfère, et de
loin, l'approche de Jung, très bien révélée par le titre d'un de ses
livres, "Dialectique du Moi et de l'Inconscient". La
dialectique est un dialogue et analyser nos rêves, c'est précisément
dialoguer avec notre Surconscient. Libre à vous de refuser ce
précieux dialogue au profit d'une vague "médiumnité".
* * *
"Commentaire et critique sévère" (mars
2005)
(Ma réponse est incluse dans ce commentaire)
Comment peut-on produire une
analyse
aussi superficielle d’un ouvrage aussi fondamental ? Tout d’abord, une
première erreur grossière sur le titre de l’ouvrage lui-même puisque
Pierre Fluchaire a écrit la révolution du sommeil et non du rêve.
Avant d'accuser les autres de commettre des "erreurs grossières", vous
devriez prendre le temps de vérifier si vous n'en faites pas vous-même.
Fluchaire a écrit "La révolution du sommeil", oui, mais aussi "La
révolution du rêve". Vous en trouverez la preuve bien matérielle en
voyant la photo du livre que je vous envoie en fichier joint.
Ensuite, une analyse au ras des paquerettes au nom d’un pseudo
dogmatisme à la Saint Thomas.
Je m'abstiens, personnellement, de porter de tels jugements
péremptoires et dogmatiques sans apporter de preuves.
Le travail proposé est
suffisamment étayé pour qu’on soit tenté surtout de se servir dans la
vie pratique de tant d’expérience…
Ici, je me plais à penser que vous parlez de mon propre travail dont
les fruits se trouvent sur mon site RAPT...!
Ce livre m’a changé la vie (sic) au
moment où je voyageais dans le monde entier, face au « jet lag », puis
il m’a aidé à acquérir un confort de sommeil extraordinaire, tout en
dormant moins mais beaucoup mieux. Le simple truc de s’arranger pour ne
pas se réveiller au milieu d’un cycle est une bénédiction ! Toutes les
personnes à qui j’ai pu procurer ces informations en ont vécu une
prodigieuse amélioration. Ce livre est d’utilité publique, et encore
aujourd’hui. Un site aussi célèbre que celui du Professeur Jouvet,
organisateur à Lyon du congrès mondial sur le sommeil en 2003, ne dit
encore rien d’autre aujourd’hui.
Que "La révolution du sommeil" de Fluchaire ait changé votre vie, j'en
suis fort heureuse pour vous. A chacun et chacune le livre ou l'auteur
qui révolutionne sa vie! Quant à moi, ce n'est pas Fluchaire, bien que
j'aie, moi aussi, apprécié quelques-unes de ses données sur le sommeil.
Non, décidément voici une analyse
néfaste et stérile.
Libre à vous de le penser. Cependant, j'attends toujours la
démonstration de vos jugements à l'emporte-pièce. Vous avez intitulé
votre message "Commentaire et critique sévère". J'ai le commentaire, et
non la critique, car une critique, cela doit être fondé et appuyé par
des preuves. Quant à moi, j'avoue avoir fait une critique très
sévère de Fluchaire - et aussi de Paul Diel -, mais j'ai fondé cette
critique sur une argumentation serrée. J'attends toujours la vôtre.
J'ajouterais que, curieusement, vous parlez du sommeil et non des
rêves... (Pas un mot là-dessus!) Or, moi, je m'intéresse
essentiellement à ceux-ci et à leur déchiffrement, et c'est aussi sur
ce sujet que j'attends des commentaires... intelligents et étayés.
Sa réponse Bravo pour la réponse du tac au tac.
Voici au moins un caractère affirmé dans une société toujours un peu
lâche aujourd’hui Mea culpa: J’avoue avoir découvert un peu tard la
confusion entre les deux ouvrages rêve et sommeil , la couverture
n’apparaissant pas sur la page que j’avais affichée via un moteur de
recherche. Comme vous le dites, critique sévère,
mais où est la contre proposition, puis la synthèse ? Tout d’abord, pas de rêve sans
sommeil, dans la très grande majorité des cas et en situation
"normale", même si le rêve peut avoir d’autres manifestations ( mais
est ce encore du rêve?) Ensuite, l’analyse du rêve ne peut être
indépendante de l’individu qui l’a vécu pour deux raisons: la fonction
de réparation, et celle d’association créative, l’une représentant le
passé, l’autre l’avenir, le rêve lui-même étant le présent. L’analyse du rêve par autrui ne peut
être que la différence entre le père ou la mère du bébé et
l’obstétricien. Ce n’est pas parce qu’on accouche un bébé qu’on est son
père ! L’oubli, l’omission ou l’édulcoration
du rêve procèdent donc de l’anxiété vis-à-vis de soi, du monde
extérieur ou des deux. Le trip exacerbé du rêve intérieur provoqué par
une transe ou par des excitants chimiques relève de la même angoisse,
par l’autre extrême. L’analyse du rêve lui-même ne peut
qu’appartenir au travail de soi sur soi, par la recherche des
associations mises en jeu et de leur aspect dialectique en fonction de
la situation présente vécue par le sujet, ou de la résurgence
d’évènements antérieurs. Seules les techniques permettant de faire
surgir cette analyse peuvent donc provenir d’autrui, comme obstétrique
du rêve, ou maïeutique. Autre point important, le rêve est
aussi technique d’association libre consciente permettant d’avancer la
recherche intellectuelle personnelle. Dans ce cas, la mémoire ne peut
en être préservée que par restitution «à chaud» dans les minutes
suivant le réveil. A suivre … Merci pour votre réponse
franche et directe
Ma réponse
Avant de songer à toute suite possible, je vous demanderais de lire
minimalement le chapitre 1 de mon site RAPT, afin que vous n'ayiez pas
à m'expliquer ce que j'ai déjà moi-même expliqué et que je sais fort
bien. Je vous demanderais aussi de relire attentivement ma critique de
la méthode de Fluchaire. Vous vous demandez où est la "contre
proposition, puis la synthèse"? - Mais dans la critique même, et
partout sur mon site!
(Sans réponse..... - et je comprends un peu pourquoi, à vrai dire!)