© Tous droits réservés

Courrier RAPT sur
Diel et Cayla


Note:

Comme ce courrier fait suite à ma page sur l'interprétation éthico-spirituelle de Diel et Cayla,  il serait bon, avant de lire ce qui suit,  d'aller voir de quoi  il s'agit en cliquant ici.




Mécompréhension de Paul Diel

  Critique

J'ai parcouru votre page sur Diel et Cayla et il me semble que vous faites erreur sur la pensée de Paul Diel. Tout d'abord, Paul Diel est un psychologue français d'origine autrichienne. Ensuite, bien que vos citations des termes "vaniteux", "coulpe vitale"... soient exactes, il me semble abusif de conclure que la vision de Diel est négative. En effet, Diel dit aussi (je le résume à ma façon) qu'il existe dans le psychisme un surconscient capable d'orienter l'homme et, par un travail d'élucidation, de lui procurer la joie. Enfin, il est faux de dire que chez Diel, "avec une conception aussi négative de l'être humain, il est bien clair que l'auto-analyse sera jugée impossible". En effet, La peur et l'angoisse est un livre qui fait l'apologie de l'auto-analyse.

Pour conclure, je me permets de vous signaler qu'une élève de Paul Diel, Jeanine Solotareff, a écrit Symbolisme dans les rêves, fondé sur la méthode d'interprétation de Paul Diel et disponible aux éditions Payot.


 Réponse

Recevoir un message tel que le vôtre est toujours stimulant. Qui sait s'il ne mènera pas à une discussion sur un auteur? à de nouvelles découvertes ou de nouvelles perspectives? - D'autant plus qu'il s'agit de Paul Diel,, un psychologue qui mérite d'être connu beaucoup plus qu'il ne l'est (du moins, je crois qu'il ne l'est pas assez). C'est le deuxième message que je reçois à son propos, et cela ne peut que me réjouir, soyez-en sûr. (Le premier message, originant d'Amérique du Sud, demandait des informations bibliographiques sur Diel, pour une thèse de doctorat.)

Mais commençons tout de suite par un ajustement. Dans cette page de mon site RAPT, je présente et critique la méthode de Henri Cayla et non Diel lui-même. Ce dernier, à ma connaissance, n'a pas écrit de livre sur les rêves, bien qu'il en parle à l'occasion, un peu comme le faisait aussi Jung. Dans le chapitre 4 de RAPT, mon but était de présenter diverses méthodes d'interprétation des rêves. Si j'ai abordé Diel, c'est "par la bande", en quelque sorte, parce que je l'ai reconnu derrière les affirmations et le vocabulaire de Cayla. Je voulais illustrer la méthode que j'ai appelée "éthico-spirituelle" (je me demande si ce terme ne vient pas de Cayla ou de Diel lui-même), et je l'ai fait essentiellement à partir d'une présentation et d'une critique du livre de Cayla, concentrée sur son analyse de deux rêves. Ce que j'apprécierais beaucoup, de votre part, c'est une critique de cette critique!

Quant à ma connaissance de Paul Diel, je vous avouerai que je n'en suis pas une spécialiste. Je n'ai jamais fait de recherche sur lui; je n'ai lu que cinq de ses livres: Le symbolisme dans la mythologie grecque, Psychologie de la motivation, La peur et l'angoisse, La divinité et Le symbolisme dans la Bible. Mes préférés sont, de mémoire, le premier et La divinité. J'abonde tout à fait dans son idée que "dieu" est un symbole et non une réalité extérieure. J'admire tout particulièrement sa traduction du mythe d'Oedipe exposée dans Le symbolisme dans la mythologie grecque, un ouvrage vraiment remarquable que j'ai lu au moins deux fois et que je relirais volontiers.

Mais tout cela est bien loin, dois-je dire, puisque c'est entre 1970 et 1975, à peu près, que j'ai lu ces ouvrages. Entre-temps, j'ai eu l'occasion de prendre mes distances, comme j'ai pris mes distances face à mes "maîtres à penser" tels Nietzsche et Jung, entre autres. Quand on revient, après tant d'années, à nos premières amours, il n'est pas dit que le charme s'exerce autant ou de la même manière! L'oeil s'avère plus critique et, justement, à propos de Diel, ce qui m'a frappée en relisant surtout Psychologie de la motivation et La peur et l'angoisse, c'est l'accent qu'il met sur les défauts et faiblesses de l'être humain. À ce chapitre, Cayla l'a très bien compris, non?

Que vous jugiez "abusif" de qualifier la conception diélienne de négative, pessimiste et dévalorisante de l'être humain, c'est justement une question de jugement. Tout jugement est personnel, voire subjectif, et la démarche doit être de fonder ce jugement. Il me semble que j'ai bien appuyé et démontré le mien via mes commentaires sur le travail de Cayla.

Qu'il y ait des aspects très positifs chez Diel, je ne le nie pas, bien au contraire. Je lui dois beaucoup pour le développement de ma propre pensée et c'est à lui que j'ai emprunté le terme "Surconscient" qui fait désormais partie de mon vocabulaire. (Le terme "Subconscient", avouons-le, est bien inapproprié pour désigner cette faculté qui nous guide!) Mais autant il peut y avoir des aspects positifs chez un auteur, autant il peut y avoir des... faiblesses! Or, son moralisme, son rigorisme moral, surtout vu par le biais d'un Cayla, me déplaît. (Notez qu'il est bien possible que le disciple déforme ou simplifie à outrance la pensée du maître; j'ai bien remarqué cela pour Freud et Jung, en particulier. Mais il reste que cet aspect est bien présent chez Diel lui-même.)

Tiens, en passant, quelle était l'origine religieuse de Diel? Je soupçonne le protestantisme...

Quant à son origine ethnique, je suis quelque peu étonnée d'entendre que c'est un Français d'origine autrichienne! Encore là, je ne connais à peu près rien de l'homme Diel, sauf ce que j'en ai lu dans les présentations (généralement toutes les mêmes) faites chez Payot. Je croyais y avoir lu qu'il était suisse-allemand, mais vérification faite, ce n'est pas dans les présentations de Payot. Je vais corriger!

Sur la possibilité de s'auto-analyser


Celui qui juge que l'auto-analyse est impossible, qu'il nous faut toujours l'aide d'un guide expérimenté, c'est Cayla. Un psychologue jungien, Ernest Aeppli, affirme la même chose de son côté. (J'en ai parlé, je crois, dans ma page sur l'interprétation jungienne des rêves.) Quant à Diel, que La peur et l'angoisse soit un livre qui fait l'apologie de l'auto-analyse, c'est possible, mais il faudrait que je vérifie et je crois qu'il s'agit plutôt d'introspection en général, et non de l'auto-analyse de ses rêves.

Parlant de cette dernière, vous me dites qu'une de ses élèves a écrit un livre fondé sur l'interprétation de Paul Diel. Merci du renseignement, je vais essayer de le trouver. MAIS! Ah! La question cruciale que voilà! Ah! La différence majeure entre l'analyse et l'interprétation des rêves! Voilà, à mon sens, LE problème, en ce qui concerne la traduction des rêves et l'établissement de cette science qui s'appelle l'onirologie. De mon côté, j'affirme qu'il faut procéder uniquement à partir des associations et perceptions de la personne qui a fait le rêve, et non à partir d'une symbolique quelconque - bien que celle-ci puisse être utilee, quelquefois, dans certains cas. J'ai d'ailleurs expliqué cela sur mon site et dans mes deux livres. Là-dessus, justement, le chapitre I A (remarques générales) et l'intro du chapitre IV sont éclairants.

(Sans réponse, et je le regrette!)







(Nouvelle mise au point sur l'interprétation dielienne, en espérant que ce soit la dernière du genre)


  Critique

J'ai lu tous les livres de Diel. J'ai commencé avec La psychologie de la motivation. Bien qu'ayant lu Freud, Jung et Adler, j'ai tout à coup réalisé que la psychologie de Diel (en particulier sa méthode introspective basée sur le calcul psychologique) était plus rigoureuse que d'autres et surtout plus efficace dans ma vie de tous les jours.
Bien que la plupart des commentaires retrouvés sur votre site soient prudents et compétents (Languirand entre autres), je suis un peu déçu d'y retrouver des jugements de valeur, et des faussetés ou soupçons sur Diel (qu'il serait probablement de religion protestante, suisse-allemand) de gens qui n'ont de toute évidence pas lu un seul de ses livres.
À ceux qui veulent lire cet auteur, je recommande La peur et l'angoisse. S'il y a un espoir de science en sciences humaines, Albert Einstein mentionne que c'est Paul Diel qui en a trouvé un accès. Bonne lecture.


  Réponse

J'ai déjà reçu un message à propos de ma page sur La méthode éthico-spirituelle de Diel ET Cayla, auquel j'ai répondu. Je vous prierais de le lire d'abord et de me faire parvenir ensuite, mais ensuite seulement, un réel commentaire. D'ailleurs, j'aurais aimé poursuivre la discussion avec ce lecteur, mais il ne m'a jamais répondu...   Vous trouverez ce message ainsi que ma réponse à la page suivante: http://www.oocities.org/rapt_tis/general.html
Au plaisir,
(Il s'agit du message précédent.)


  Réponse du correspondant
 
Merci de votre réponse. Je suis heureux de l'existence de votre site. J'ai relu votre réponse et le message en question. En raison de l'importance de votre site et des différents intervenants, je ne suis pas certain de bien saisir votre demande.. .Je vais tenter d'être plus précis.
Je demeure surpris de l'inquiétude de certains pour des détails sans importance en regard de Diel. Je vous rappelle ici que le commentaire en question était une réponse à votre critique:  On s'interrogait sur la possibilité que Diel soit de religion protestante, et ce correspondant, malgré plusieurs lectures de la plupart des volumes de Diel, ignorait encore qu'il était d'origine autrichienne et non suisse-allemande, comme il est résumé dans ses livres [sinon sur n'importe quel moteur de recherche].
J'avais bien lu votre correction au sujet de ces détails, mais ma grande interrogation est: Pourquoi même en faire mention? Tout cela me semble sans aucune espèce d'importance en regard de la pensée de Diel et de ses découvertes sur le fonctionnement psychique.
Freud aussi en passant était autrichien. Si ce correspondant le soupçonne dans ses rêves d'être d'origine suisse-allemande et de religion temple-solaire, libre à lui d'assouvir sa quête de la vérité par des fouilles archéologiques en Belgique.
Votre site offre des informations importantes pour traduire les rêves grâce à la compréhension du langage symbolique (commun aux mythes et aux rêves).
J'aimerais en savoir plus sur vous. Pour ma part, j'ai distribué la revue de La psychologie de la motivation au Québec (en prenant la relève d'Yvon Lepage, un québécois qui a connu Diel).  J'ai rencontré et correspondu avec Jeanine Solotareff et d'autres membres des organisations françaises formées autour des travaux de Diel.
Bien à vous et bon succès


  Ma réponse

Ce que je voulais, et veux toujours, d'ailleurs, c'est une critique (ou un commentaire) de la critique que j'ai faite de "l'analyse" que fait Cayla des deux rêves présentés. (Notez que cette critique est l'essentiel de cette page web.) Or, curieusement, je ne reçois jamais rien à ce propos. Une fois, oui, cela est arrivé, mais ce que mon interlocuteur a alors fait, c'est une interprétation personnelle de ces deux rêves encore pire que celle de Cayla! Cela aurait d'ailleurs peut-être valu la peine de la publier sur mon site, mais les jugements portés étaient tellement gros, et ce sur une personne tout à fait inconnue (le rêveur dénommé François) que je me suis dit que je perdais mon temps à répondre à pareilles inepties, et que je ferais perdre leur temps aux lecteurs potentiels - sauf pour les faire rire, peut-être, et devenir dégoûtés non seulement de l'interprétation des rêves, mais aussi de leur analyse et des rêves eux-mêmes.
A vous lire et relire, je crois, finalement, que nous ne nous comprenons pas, vous et moi, ou que nous nous comprenons bien mal... Vous écrivez: "Je demeure surpris de l'inquiétude de certains pour des détails sans importance en regard de Diel. /.../  On s'interrogait sur la possibilité que Diel soit de religion protestante, et ce correspondant, malgré plusieurs lectures de la plupart des volumes de Diel, ignorait encore qu'il était d'origine autrichienne et non suisse-allemande, comme il est résumé dans ses livres (sinon sur n'importe quel moteur de recherche)." - Mécompréhension, ici, puisque  c'est ce correspondant qui m'a appris que Diel était d'origine autrichienne, alors que je le croyais suisse-allemand. Et je vous rappelle, encore une fois, que  ma critique portait d'abord et avant tout sur Cayla et sa manière d'interpréter les rêves, et que la question de savoir si Diel était suisse-allemand ou autre, catholique, protestant ou athée n'était aucunement un sujet d'inquiétude, mais une rectification, pour sa nationalité, et une petite boutade de ma part, pour son appartenance religieuse possible. (J'ai écrit: "Tiens, en passant, quelle était l'origine religieuse de Diel? Je soupçonne le protestantisme...") - Rien de plus, je vous assure! Et surtout pas de quoi en faire un plat!
Que la psychologie de la motivation vous convienne tout à fait et vous soit utile dans votre vie de tous les jours, j'en suis très heureuse pour vous. Elle se montre plus efficace pour vous, mais elle peut ne pas se le montrer pour d'autres, ou d'autres psychologies peuvent mieux  leur convenir que celle-là. Il faut croire que je fais partie de ces autres... même si j'ai été une dielienne un certain temps. Mais je ne le suis plus, et je crois avoir bien expliqué pourquoi. Disons que, finalement, je préfère Jung à Diel, et Diel à Freud, s'il faut établir une hiérarchie. Encore que je pourrais peut-être trouver d'autres psys encore mieux que Jung (j'aime bien Fromm, aussi), mais ma connaissance en psychologie n'est pas infinie, étant donné que ma formation est philosophique avant tout. La philosophie est comme le journalisme, elle mène à tout pourvu qu'on en sorte. Moi, elle m'a menée vers la psycho et l'onirologie, surtout.
Nos choix d'auteurs, ou de philosophie, ne signifient en aucun cas que la critique n'est pas possible, ni tolérable. Et s'il y a objet de discussion et d'échange, c'est précisément sur l'objet même de la critique, en l'occurrence, ici, la manière dont Cayla a interprété (peut-on parler vraiment d'analyse??) ces deux rêves. Discussion et échange que j'attends toujours.

  Réponse du correspondant
 
Bonsoir et merci de vos précisions...  J'ai mal identifié les intervenants du site et de ma surprise, il ne faut pas faire un plat non plus...J'ai lu vos notes sur les rêves et voici enfin quelques notes.

Pour vos commentaires des deux rêves étudiés par Cayla, je suis d'accord pour dire que le poisson n'est pas toujours un symbole négatif, il est parfois positif. comme vous le soulignez dans le 2e rêve: le beau poisson argenté. Il y a toujours trois sens dans un rêve, littéral, symbolique et linguistique. Cet animal qui est sous l'eau est souvent un symbole du refoulé (subconscient, sous la conscience). 
Dans le 1er rêve, pour François, le poisson = problème. Dans d'autres contextes le poisson = solution, mais comme François le perçoit comme problème, c'est un bon indice, d'autant plus que cette truite est au fond de l'eau, comme son problème qui est aussi profond (nous voyons qu'il est toujours présent après 2 ans du moins).
Tout ce qui se retrouve dans le rêve représente le rêveur.
Le sentiment du rêveur indique un travail d'introspection efficace ou non. Vous posez certaines interrogations sur la présence du père de l'autre côté du cours d'eau et de la mère. La lecture des symboles du rêve est ici révélatrice. La mère représente pour le rêveur généralement l'attachement à la terre et le père; le surconscient. Comme vous le dites, le poisson à manger représente, pour François, le problème à intégrer... à digérer. Il devra cependant le faire cuire pour ça, i.e. développer certaines aptitudes avant d'accomplir une tâche vitale (symbolisée par la prise). Même s'il peut attraper la truite, son surconscient lui dit de patienter. Avant d'accomplir cette tâche, il devra en accepter les responsabilités et conséquences. Vous avez sans doute raison de critiquer Cayla, qui fait de la projection sur la dépendance de François vs ses parents. Il peut confondre des informations, obtenues en thérapie sans rapport avec le message du rêve. Littéralement, les parents peuvent renvoyer aux problèmes de cet ordre, mais ce qu'ils représentent est davantage un message symbolique pour le rêveur.

Dans le 2 e rêve, il est possible en effet que la mère, au sens liguistique, devienne ''la mer'' dans plusieurs rêves. Dans ce cas-ci cependant, la description du rêve m"oriente ailleurs. Le vert de la mer est illogique, habituellement ce serait bleu (reflet de jour du ciel sans nuages). La mer représenterait son refoulement subconscient, à la fois de désirs légitimes et de ses angoisses. Le beau vert peut indiquer l'attrait terre-à-terre, la séduction de la banalité, contrairement aux valeurs supérieures (symbolisé par l'absence du bleu du ciel). Les rochers rouges et accidentés représenteraient les menaces du monde extérieur et de la banalisation (perte l'âme en quelque sorte).

Vous proposez que François veut pêcher les qualités de sa mère qu'il apprécie dans la mer... et je dirais simplement qu'il veut satisfaire des désirs multiples refoulés en lui, symbolisés par les beaux poissons appétissants.

Je trouve que Cayla a raison en bonne partie de dire que François est aux prises avec le même problème qu'il y a deux ans. Il semblerait ne pas s'être résolu à accomplir sa tâche de vie jusqu'au bout. Dans le premier rêve, il comptait sur sa mère pour cuire le poisson avant d'agir, cette fois, même s'il pêche le poisson, il espère que les copains vont s'occuper de la cuisson. Je dirais qu'il comptait autrefois sur son modus vivendi pour solutionner ses problèmes, même si son surconscient lui suggérait une autre voie, et dans le 2e rêve, il compte sur ses relations et désirs multiples pour solutionner tout ça. Le rêve indique qu'il ose davantage qu'il y a deux ans, mais sans planification (ligne fantaisiste) et le résultat est négatif. Les beaux poissons appétissants et ses copains représentent une multitude de désirs (qui l'affaiblissent... ''ils me gênent''), il contemple cependant une tâche vitale et essentielle qui pourrait le guider, représentée par le beau poisson argenté (de grande valeur), qu'il sort de l'eau... mais qu'il ne peut retenir avec une ligne fantaisiste sans appât. Avec l'aide de ses amis (nombreux désirs), il se trouve victime d'une prise non désirable, un atroce poisson-chat aux épines venimeuses.

Pour votre explication sur la sensualité représentée par le poisson-chat, je suis d'accord à cause de la présence du -chat. Le chat représente symboliquement la perversion des 3 pulsions humaines (sexuelle, matérielle et spirituelle), le fait que ce soit, ici, un poisson-chat camoufle linguistiquement le mot POISON, et les épines venimeuses de ce poisson-chat représenteraient les souffrances du rêveur. Votre déduction sur l'anima de François m'apparaît exacte... comme s'il voulait sublimer son refoulement (symbolisé par le poisson-chat) en l'approchant par son anima. Alors que dans le 1er rêve, le surconscient de François se manifeste par son père (symbole le plus fréquent), il semble se présenter ici sous la forme de l'anima, ce qui est assez surprenant, ne trouvez-vous pas? La jeune fille qui pose sa main sur les épines, pour homéopathiquement s'en immuniser: une suggestion positive et même verbalisée de son surconscient pour réussir sa tâche vitale (dont nous ne connaissons ici que le symbole... mais qui pourrait se réaliser en un ou deux mois).

  Ma réponse (finale, cette fois, car j'en ai plus qu'assez, c'est le ras-le-bol complet des interprétations)
 

"Il y a toujours trois sens dans un rêve, littéral, symbolique et linguistique."

Notez l'affirmation péremptoire: "Il y a TOUJOURS..."  Le correspondant dont j'ai parlé, à qui je n'ai plus répondu parce que son interprétation des 2 rêves de François était si... inepte, m'a, lui aussi, mentionné ces trois sens. Or, nuançons comme il se doit et disons qu'il PEUT y avoir 3 sens possibles à un élément de rêve. Les deux principaux sont le sens dit littéral (le sens réel: on prend l'objet, la personne ou l'animal, ou le vêtement.... pour ce qu'ils sont et représentent réellement pour la personne), et le sens symbolique (utilisé comme substitut d'autre chose, par exemple, un couple représentant les parents, un poisson représentant une réalité psychologique). Le sens dit linguistique, quant à lui, me semble plus que douteux et à utiliser en dernier recours. En fait, je ne sais pas trop ce que ce sens dit linguistique peut vouloir dire, mais s'il s'agit de choses comme mer et mère, poisson-poison (bref, des mots qui se ressemblent sur le plan sonore), je ne suis pas sûre du tout que ce soit valable et utilisable. Pour savoir si, dans un rêve, la mer représente bel et bien la mère, il faut examiner tout le rêve avec le ou la rêveuse et voir si traduire la mer par la mère a du sens ou non et, surtout, si cette traduction correspond à quelque chose de vrai dans la vie de la personne. Le sens linguistique dont il est question ici peut aussi référer, je crois, à la décomposition d'un mot, du genre: une ambulance. C'est Laurent Lachance ("Les rêves ne mentent pas") qui m'a appris la signification (sic!) de ce véhicule. Simple comme bonjour, en effet. Am-bu-lance: en-but-lance, se lancer vers un but!  Alors, si vous rêvez que vous avez un grave accident de voiture et que vous voici dans une ambulance, direction hôpital, selon le sens "linguistique" à la Lachance, vous vous lancez vers un but... - Eh bien, si tel est le cas, quel est le but en question????  Vous faire soigner au plus vite et ne pas mourir, dis-je!!!!!! - Permettez-moi d'ajouter que cela frise le ridicule. Une ambulance est un véhicule spécialisé dans le transport des blessés ou des malades, point à la ligne. Seul le sens réel importe, ici, à moins, bien sûr, que le contexte du rêve nous mène à chercher une autre signification (par exemple, il n'y a ni malades, ni blessés).

"Cet animal qui est sous l'eau est souvent un symbole du refoulé (subconscient, sous la conscience)." 

Voilà encore une autre affirmation qui me semble fortement à nuancer: un poisson est souvent, oui, un symbole d'un contenu de l'inconscient, mais pas nécessairement refoulé, loin de là. (On ne refoule pas quelque chose de plaisant et de positif!)

"Dans le 1er rêve, pour François, le poisson = problème. Dans d'autres contextes, le poisson = solution, mais comme François le perçoit comme problème, c'est un bon indice, d'autant plus que cette truite est au fond de l'eau, comme son problème qui est aussi profond (nous voyons qu'il est toujours présent après 2 ans du moins)."

Est-ce vraiment pour François lui-même ou pour Cayla que poisson = problème?  Un poisson qui serait une solution, ça, je ne sais vraiment pas. Et retournez voir l'exemple que j'ai donné dans mon chapitre 1 en guise d'illustration d'un principe de l'analyse des rêves, le rêve de requin. Eh bien, ce requin représentait quelqu'un, et non un problème ou une solution. (Quelqu'un de problématique, je le reconnais, mais une personne, pas un "problème".)

Cette truite est au fond de l'eau, comme le problème du rêveur serait lui aussi profond? - Encore là, retournons au rêve pour juger si cela est exact ou non. François regarde un cours d'eau et y voit la truite qui nage au fond. Eh! bien, s'il peut la voir, c'est que ce cours d'eau n'est pas profond! - C'est toujours le rêve qui a raison! Et qui se mêle de vouloir traduire un rêve sans la personne qui l'a fait se doit, minimalement, de respecter ce qui s'y passe!

"Tout ce qui se retrouve dans le rêve représente le rêveur."

Non, ce n'est pas vrai, et je pourrais le démontrer par des centaines d'exemples. Il me semble qu'il y en a déjà suffisamment sur mon site RAPT et dans mes deux  livres....

"La mère représente pour le rêveur généralement l'attachement à la terre et le père, le surconscient."

Cela, c'est vous et certaines "grilles d'analyse" qui le disent. Je soutiens que pour savoir exactement ce qu'il en est, il faut s'en tenir essentiellement à ce qui se passe dans le rêve et aux associations de la personne qui a fait le rêve.

"Comme vous le dites, le poisson à manger représente pour François le problème à intégrer... à digérer. "

Je n'ai jamais rien dit de tel. J'ai écrit: "Dans le premier rêve, pourquoi s'agit-il d'une truite à pêcher et à faire cuire pour la manger? Ici, avouons qu'il est difficile de voir en quoi elle représenterait un "problème"; elle symboliserait bien davantage un contenu positif de l'inconscient que le rêveur cherche à intégrer et à assimiler (manger); cependant, il ne le peut pas parce que ses parents, et ce aussi bien le père que la mère, font obstacle. (Notez, aussi, que j'ai parlé au conditionnel, ne pouvant rien affirmer de certain sans le rêveur.)

"Il devra cependant le faire cuire pour ça, i.e. développer certaines aptitudes avant d'accomplir une tâche vitale (symbolisée par la prise)."

Pure interprétation personnelle que cette affirmation. D'abord, nous ne sommes pas sûrs du tout qu'il s'agisse d'un problème, loin de là, et, ensuite, ce que le rêve dit, et ce on ne peut plus clairement, c'est que François ne compte pas faire cuire lui-même le poisson mais faire accomplir cette tâche par sa maman. Voilà l'essentiel, que pour le moment je suis la seule à relever...
 
"Même s'il peut attraper la truite, son surconscient lui dit de patienter. Avant d'accomplir cette tâche, il devra en accepter les responsabilités & conséquences."

Encore une pure interprétation personnelle qui ne tient aucun compte de la situation réelle du rêveur, et, d'ailleurs, au diable celui-ci, n'est-ce pas? On le traite comme un véritable OBJET duquel on peut dire n'importe quoi, en autant que ça "fitte" avec notre théorie. - Non merci pour moi.

Le papa du rêveur représente (sic) son Surconscient... - Et qui nous dit qu'il ne représente pas son père lui-même? Qui nous dit que ce rêve ne parle pas d'une situation précise entre le rêveur et ses parents? Moi, je ne fais que poser des questions en fonction de ce qui se passe dans le rêve, et je ne peux y répondre sans la présence du rêveur. Vous, vous affirmez et répondez. - Non merci pour moi, une deuxième fois.

"Son surconscient lui dit de patienter", affirmez-vous... Dans le rêve, voici ce qui se passe: "... comme je lui demande si ma mère me ferait cuire cette truite, il me répond que c'est encore trop tôt. Je ne pêcherai donc pas ce poisson aujourd'hui." - Là-dessus, je me suis contentée de faire remarquer que le père se trouve de l'autre côté du cours d'eau (ce qui signifie sûrement quelque chose) et que c'est lui qui dit à son fils qu'il est encore trop tôt. Cette remarque paternelle signifie sûrement quelque chose de précis et nous pouvons remarquer, de plus, que le père sert d'intermédiaire entre François et sa mère. En effet, pourquoi le rêveur ne lui parle-t-il pas directement? Cela aussi est plein de sens! - Sans le rêveur, je m'arrête là. Je suis certaine que si je posais - si nous posions - la question au rêveur, il saurait répondre à cette question et cette réponse nous éclairerait probablement sur le sujet même du rêve.

"Avant d'accomplir cette tâche, il devra en accepter les responsabilités et conséquences", affirmez-vous encore. Là-dessus, examinons attentivement le rêve lui-même. La tâche en question, que vous dites être vitale (et en cela, vous êtes bien diélien), consiste en quoi, exactement? Tout simplement à faire cuire cette truite pour la manger.  Personnellement, je ne vois vraiment pas en quoi une telle cuisson est synonyme d'un acte rempli de responsabilités et de conséquences, surtout d'ordre moral. Il suffit de prendre un poêlon, d'y mettre du beurre, la truite et hop!, cinq minutes d'un côté, et cinq minutes de l'autre (peut-être un peu plus), et hop! dans l'assiette pour la dégustation! Or, ce que le rêve dit, c'est que François ne pense même pas faire cette cuisson lui-même, il se fie sur sa maman. S'il y a une "délibération" diélienne à faire là-dessus, c'est celle-ci: "Et pourquoi compté-je ainsi sur Maman pour faire cuire une truite, alors que je pourrais peut-être le faire moi-même?"

"Vous avez sans doute raison de critiquer Cayla, qui fait de la projection sur la dépendance de François vs ses parents. Il peut confondre des informations, obtenues en thérapie sans rapport avec le message du rêve. Littéralement, les parents peuvent renvoyer aux problèmes de cet ordre, mais ce qu'ils représentent est davantage un message symbolique pour le rêveur."

Ah-la-la! Quelle mécompréhension, encore une fois! Voyons si j'ai critiqué Cayla sur ce point, et si le problème identifié (dépendance à l'égard des parents) est sans rapport avec le rêve 1 (celui de la truite). - Eh bien, je suis allée dans le même sens que lui pour le problème de la dépendance à l'égard des parents. Le seul point que j'ai critiqué, c'est que la truite représenterait un problème et que Cayla ne parle que de la mère, alors que le père semble aussi concerné dans cette dépendance. Pour affirmer cela, je me base sur ce qui se passe dans le rêve. 1) François compte sur sa mère pour faire cuire sa belle prise, au lieu de le faire lui-même; 2) quand son père lui dit qu'il est encore trop tôt (pour que maman cuise le poisson), François ne dit rien, il se résigne bien facilement...  Alors, affirmer, comme vous le faites, que cette hypothèse d'explication est sans rapport avec le rêve, c'est perdre celui-ci complètement de vue!

"Dans le 2e rêve, il est possible en effet que la mère, au sens liguistique, devienne ''la mer'' dans plusieurs rêves. Dans ce cas-ci cependant, la description du rêve m'oriente ailleurs. Le vert de la mer est illogique, habituellement ce serait bleu (reflet de jour du ciel sans nuages). La mer représenterait son refoulement subconscient, à la fois de désirs légitimes et de ses angoisses. Le beau vert peut indiquer l'attrait terre-à-terre, la séduction de la banalité, contrairement aux valeurs supérieures (symbolisé par l'absence du bleu du ciel). Les rochers rouges et accidentés représenteraient les menaces du monde extérieur et de la banalisation (perte l'âme en quelque sorte)."

Description du rêve: "Très belle mer verte et transparente." - Pour vous, une mer verte est illogique, elle devrait, elle doit être bleue... - Mouais... Je ne sais pas si c'est du daltonisme, mais moi, je vois plus souvent les mers vertes que bleues! - Mais passons, ce n'est pas là l'essentiel, et ce ne sont ni vos perceptions, ni les miennes qui comptent. L'essentiel, c'est le très belle mer, et transparente. J'en conclus que... ça va bien, son affaire! Rien de plus. Mais vous, vous y voyez du négatif: "La mer représenterait son refoulement subconscient, à la fois de désirs légitimes et de ses angoisses." - Libre à vous, mais que le refoulement et les angoisses soient représentés par quelque chose de très beau et de transparent, c'est cela même qui est illogique! Quant au reste de votre paragraphe, c'est là pure projection d'une symbolique toute faite sur un rêve, ce que je me refuse à faire. (Notez que dans sa description, le rêveur ne parle pas du tout de la couleur du ciel... Vraiment, le point important, c'est "très belle et transparente". Demandez-donc à un pêcheur ce que représente un tel endroit, un tel réservoir de poissons! Ce serait sans doute beaucoup plus utile.

"Vous proposez que François veut pêcher les qualités de sa mère qu'il aprécie dans la mer... et je dirais simplement qu'il veut satisfaire des désirs multiples refoulés en lui, symbolisés par les beaux poissons appétissants."

Moi, j'ai proposé cela? - En réalité, ce que j'ai fait, c'est tout simplement  tenter de fonctionner à l'intérieur des sens donnés par Cayla sur la mer et la côte (qui représenteraient la mère du rêveur) et, en utilisant toujours le conditionnel (serait, pourrait, aurait...), montrer que, finalement, cela ne tenait guère debout. Je le répète, seul le rêveur est en mesure de trouver la solution du rêve, sa traduction. Mais je constate que je ne réussirai pas, ou y parviendrai difficilement -  à faire comprendre cela, ce principe si fondamental de l'onirologie, à toute personne qui se base aveuglement sur une grille d'interprétation pré-établie, qu'elle soit freudienne, jungienne, diélienne ou autre.

"Pour votre explication sur la sensualité représentée par le poisson-chat, je suis d'accord à cause de la présence du -chat"

MON explication? - Allons donc! C'est l'explication de Cayla lui-même, pas la mienne! Moi, je n'ai aucune explication à ces deux rêves, seulement des questions et quelques hypothèses qui restent à confirmer. Je rappelle à nouveau ce principe fondamental de l'onirologie: la seule personne capable de déchiffrer correctement un rêve est la personne qui l'a fait, en se basant sur ses perceptions et ses associations.

"Le chat représente symboliquement la perversion des 3 pulsions humaines (sexuelle, matérielle et spirituelle)"

"Représente"... "la perversion"... Encore des affirmations péremptoires sorties tout droit d'une théorie (celle de Diel, ici) qui n'a sans doute rien à voir avec le rêveur et son rêve. D'abord, il ne s'agit pas d'un chat mais bel et bien d'un poisson-chat, une sorte de poisson qui existe réellement. Arrêtez, s'il vous plait, de projeter vos propres significations sur les rêves des autres, et ayez la modestie de demander au rêveur lui-même ce que représente pour lui un poisson-chat. J'imagine aisément que vous n'en attendriez pas moins de quelqu'un à qui vous demanderiez de vous éclairer sur l'un de vos propres rêves, au lieu de vous faire ainsi juger, pour ne pas carrément dire "descendre moralement". (Que je plains, finalement, ce pauvre François!)

"Le fait que ce soit, ici, un poisson-chat camoufle linguistiquement le mot POISON, et les épines venimeuses de ce poisson-chat représenteraient les souffrances du rêveur."

Allons donc! Il n'y a aucun camouflage, bien au contraire! Le rêve est tout ce qu'il y a de plus explicite: ce poisson-chat a des épines venimeuses.

"Votre déduction sur l'anima de François m'apparaît exacte..."
 
MA déduction? Eh bien ça alors! Pas du tout! Cayla prétend que la jeune fille du rêve serait  l'âme et les forces vives du rêveur, ce sur quoi j'ai mentionné que dans l'optique jungienne, cette jeune fille serait dite être "manifestement" l'anima du rêveur. Quoi qu'il en soit de l'une ou l'autre de ces hypothèses, je l'ai dit et je le répète ici encore, c'est François, le rêveur, qui doit prendre la parole. Une autre hypothèse (je dis bien hypothèse et non explication comme vous en fournissez si allègrement et légèrement), c'est que cette jeune fille pourrait être une personne réelle qu'a connue François. Mais là-dessus comme sur tout le reste, taisons-nous et laissons-le parler, que diable!

"comme s'il voulait sublimer son refoulement (symbolisé par le poisson-chat) en l'approchant par son anima."

Là, vraiment, je décroche et j'en ai plus qu'assez de ces jugements à l'emporte-pièce. De plus, voici que, maintenant, le poisson-chat change de sens... Il était un symbole de la sensualité, et le voici maintenant le symbole du refoulement... :-)))))   !!!!!!!!!!!!

"Alors que dans le 1er rêve, le surconscient de François se manifeste par son père (symbole le plus fréquent), il semble se présenter ici sous la forme de l'anima, ce qui est assez surprenant, ne trouvez-vous pas?"

A qui le dites-vous!!!
 
"La jeune fille qui pose sa main sur les épines, pour homéopathiquement s'en immuniser:"

"Homéopathiquement"....  - Ah! Je me retrouve dans le même état que lorsque, il doit y avoir de cela un bon deux ans, je faisais le même exercice avec l'interprétation de ce correspondant dont j'ai parlé.

"une suggestion positive et même verbalisée de son surconscient pour réussir sa tâche vitale (dont nous ne connaissons ici que le symbole... mais qui pourrait se réaliser en un ou deux mois)."
 
(Ouf! Le supplice achève!) - Je reprends intégralement, ici, ce que j'en ai dit dans "diel.html".  La jeune fille (qui pourrait être une jeune fille réelle qu'a connue François) ne fait que le toucher, après quoi elle dit: "Je vais sans doute avoir un mois ou deux de fièvre, mais au moins, je serai définitivement immunisée." Les paroles entendues en rêve sont toujours extrêmement importantes. Dans ce cas-ci, il faut déterminer contre quoi, au juste, elle sera immunisée, pourquoi il s'agit d'une fièvre, et pourquoi cette dernière durera un ou deux mois. Comme vous le voyez, il faut toujours travailler sur les éléments du rêve lui-même, et non à partir de sens stéréotypés et établis d'avance. - Voilà, justement, la grande différence entre l'interprétation et l'analyse des rêves: l'interprète affirme, explique, JUGE à partir de données tout à fait extérieures - voire étrangères - à la personne qui a fait le rêve. L'analyste laisse parler et, au besoin, suggère des hypothèses, pose des questions et attend les réponses du ou de la rêveuse. Comme je l'ai déjà signalé ailleurs, dès que "l'interprète" se mêle de faire intervenir ses propres sens, ses propres perceptions et conceptions, rien ne va plus. J'en ai fait la démonstration avec Cayla et, ici encore, on le voit très bien.

Et je terminerai par une nouvelle question, espérant, cette fois-ci, me faire bien comprendre de tous ceux et celles qui se mêlent de vouloir déchiffrer les RDA (rêves des autres):



François, le rêveur, où êtes-vous? où êtes-vous? où êtes-vous?
SVP, manifestez-vous pour faire enfin cesser toutes les horreurs que l'on dit sur vous!








  L'auteur, Henri Cayla, se manifeste!


Le 1er juillet 2006, je reçois le message suivant, de Henri Cayla:

Thérèse-Isabelle, bonjour! Je m'appelle Henri Cayla, j'ai 59 ans, je suis de retour en France depuis dix ans après 25 années passées au Québec. Je vis avec mon épouse québécoise et ma fille née à Montréal dans une bergerie auvergnate que j'ai restaurée. Professionnellement, je m'occupe de la réinsertion sociale et professionnelle de personnes en difficultés. Dans le quotidien, je m'alimente à l'inépuisable vivier de la nature: "regardez les oiseaux du ciel, laissez-vous instruire par le lys des champs"...
Vos rêves sont des Miroirs a été mûri et rédigé il y a 25 ans. Sa principale faiblesse est d'avoir été composé par un homme qui, à cette époque, se fiait plus à ses facultés intellectuelles et à sa raison qu'à son intuition et à sa sensibilité.
Sachez que si, par mon intermédiaire, François est disposé à se manifester, ce n'est pas dans l'intention de "faire cesser toutes les horreurs que l'on dit sur lui", mais bien plutôt de faire partager un cheminement à celles et ceux qui le souhaiteraient. Mon livre constitue une étape. La grâce du vieillissement, c'est de permettre à la proximité de la mort de nous ramener chaque jour un peu plus à l'essentiel, lequel est ennemi du bavardage. Tout ce que j'avais entrevu à l'époque et que j'avais plus ou moins adroitement mis en mots a non seulement survécu en moi, mais s'est décanté, simplifié, affiné. Le temps et l'expérience, en bons alchimistes, ont su faire le tri et ne conserver que le plus précieux.
Merci de m'avoir permis, par ce que j'ai lu sur votre site remarquable, de renouer avec mon passé et les recherches passionnantes auxquelles je m'étais livré. En ce qui me concerne, ce sera avec plaisir que je poursuivrai l'échange avec vous. Sentez-vous donc parfaitement libre de prendre contact ou non. En tout état de cause, je vous souhaite bonne chance dans votre démarche!
Henri Cayla


RETOUR au sommaire de RAPT