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CHAPITRE IV A


L'ONIROMANCIE
OU
DIVINATION
PAR LES RÊVES
par
Thérèse-Isabelle Saulnier



Dans la Bible, il est fait mention de certains rêves, qui étaient considérés, à l'époque, comme un moyen de communication avec la divinité. Joseph raconte le sien à ses frères: "Écoutez le rêve que j'ai fait: il me paraissait que nous étions à lier des gerbes dans les champs, et voici que ma gerbe se dressa et qu'elle se tint debout, et vos gerbes l'entourèrent et elles se prosternèrent devant ma gerbe." Puis un autre: "J'ai encore fait un rêve: il me paraissait que le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi." (Gen. 37) Après avoir été vendu par ses frères, Joseph se retrouva en Égypte où il interpréta d'abord, en prison, le rêve du grand échanson et celui du panetier, prédisant à l'un la gloire et à l'autre la mort, puis, à la cour, ceux du Pharaon, dont celui sur les sept vaches grasses et les sept vaches maigres.

Ce même Joseph ne devait pas être le seul de son époque à "deviner" le sens des rêves puisque, lorsqu'il parle à ses frères de son rêve des gerbes, ceux-ci lui répondent: "Prétendrais-tu régner sur nous?" Quand il raconte à son père celui du soleil, de la lune et des onze étoiles qui l'adoraient, il se fait gronder et dire: "Est-ce que, par hasard, moi, ta mère et tes frères devrons nous prosterner devant toi?" (Gen. 37) Ces réponses montrent donc qu'à cette époque, tenir compte du sens des rêves et en tirer la conclusion générale était tout naturel et spontané. (A vrai dire, "l'explication", ici, n'était pas très "ésotérique"!)

Dans l'Antiquité, on a attribué la source des rêves à des dieux, à des esprits ou à des forces surnaturelles. On croyait donc qu'un rêve était un conseil ou une solution provenant d'ailleurs, ou un avertissement pour l'avenir, c'est-à-dire une prophétie. À cette époque, les oniromanciens, fort nombreux, étaient des prêtres qui travaillaient dans des temples, comme celui de Delphes, en Grèce, où s'est rendu le célèbre Oedipe. Rappelons qu'au fronton de ce temple était écrit: "Connais-toi toi-même". Ces temples étaient de véritables lieux sacrés, et même religieux, où l'on se rendait, entre autres choses, pour recevoir des conseils à partir de ses rêves. Le cérémonial était digne de certaines techniques thérapeutiques d'aujourd'hui: le consultant s'étendait dans une pièce sacrée et, à l'aide de certaines méthodes s'apparentant sans doute au yoga ou à diverses formes de méditation, attendait qu'un rêve significatif se présente. Ensuite, un "spécialiste" en faisait l'interprétation. Selon Pedro Meseguer, auteur d'un excellent livre sur les rêves, on appelait ces séances "songes d'incubation".

La divination était jadis une profession, exercée par les devins, et ils gagnaient bien leur vie. En Grèce seulement, il existait plus de six cents de ces temples où l'on pratiquait cet art. Tous les rois avaient leurs devins qui interprétaient leurs rêves et prédisaient, surtout, l'issue d'une bataille. Les princes musulmans avaient tous auprès d'eux des interprètes des songes; c'était, chez eux, une charge permanente.

Certains médecins de l'Antiquité étaient aussi versés dans l'art de l'oniromancie, car il leur arrivait de se servir des rêves de leurs patients pour prévoir, diagnostiquer et guérir, possiblement, certaines maladies. Hippocrate, le fondateur de la science médicale, était l'un de ceux-là. Pour Artémidore de Daldis, auteur de la première "clé des songes", il existe deux types de rêves: les "ordinaires", exprimant des sensations physiques, des souhaits ou des craintes (autrement dit, les rêves les plus fréquents, qui composent au minimum 90% des rêves), et ceux qu'il appelle les "mantiques", les seuls qui serviraient à prédire l'avenir.

Dans sa pratique, Artémidore tenait compte des significations propres à chaque personne. Il ne fallait donc pas utiliser son manuel, même s'il s'appelait "La clé des songes", de façon plaquée et systématique, mais judicieusement et selon chaque cas. D'ailleurs, ce livre n'était pas un "abécédaire" comme on en voit aujourd'hui; il n'était pas rédigé par mots comme un dictionnaire, mais par matières, avec de brèves observations intercalées de temps à autre. Plus encore, Artémidore affirmait que chaque détail, même le plus insignifiant, devait être étudié. Sa technique ne consistait donc sûrement pas à appliquer bêtement des significations préétablies, même dans son propre livre, puisqu'il affirmait qu'il fallait considérer le rêve en son entier, du début à la fin, en connaître toutes les circonstances et étudier celles-ci les unes après les autres; il faut même, disait-il, savoir si le rêve a été fait pendant le jour ou pendant la nuit, et ce que la personne a mangé avant de s'endormir, puisque les aliments peuvent brouiller et altérer les "visions". Il allait jusqu'à affirmer qu'un même rêve fait par deux personnes différentes, ou par une seule mais à des époques différentes, n'avait pas la même signification.

Grâce à Artémidore et à ses judicieux conseils, nous voyons donc que l'oniromancie n'était pas, comme elle se pratique encore aujourd'hui par certaines personnes, une interprétation qui se faisait tout d'un coup, sortie tout droit de la tête de l'interprète, sans interroger la personne, mais une étude sérieuse qui pouvait s'avérer longue par moments et, parfois, ne pas aboutir à un résultat. Il est fort probable que la méthode concrète d'interprétation, restée secrète dans l'ensemble, ressemblait fort à celle de l'association d'idées; la différence avec nous, c'est qu'on axait alors l'étude sur l'avenir, on y cherchait un conseil, une leçon à tirer ou une prédiction pure et simple.

Les explications fournies à l'époque

L'une d'elles disait que, pendant notre sommeil, nous recevions la visite de dieux ou d'esprits qui nous parlaient dans un langage difficilement compréhensible, que seul un spécialiste, un "initié", saurait déchiffrer. Une autre croyance, un peu différente, prétendait que l'âme, pendant le sommeil, voyageait dans un autre monde où elle se rappelle du passé, perçoit le présent et voit l'avenir. En guise d'explication un peu plus "rationnelle", une opinion largement répandue, du temps de Cicéron, voulait que le futur soit déjà contenu dans les causes; c'est le bon vieux principe logique de causalité selon lequel il ne peut y avoir d'effet sans cause et que toute cause "x" ou "y" mène à tel effet "x" ou "y". Donc, en ce qui concerne les rêves, il suffit d'étudier consciencieusement leurs causes pour en tirer les conclusions qui s'imposent sur l'avenir prochain de l'individu.

Critique

Que ce soit des dieux ou des "esprits" (des morts, par exemple), qui nous adresseraient des messages dans nos rêves, nous ne pouvons plus, aujourd'hui, accepter une telle opinion relevant strictement de la superstition. Tout vient de nous, et strictement de nous. Cette faculté que nous avons appelée le Surconscient, à l'origine de nos rêves comme, sans doute, des plus hautes et plus précieuses intuitions de l'esprit humain, cette faculté est capable de juger ou, plus justement, de soupeser les forces psychiques et même physiques qui existent en nous. Le poids respectif de ces forces, leurs tangentes et leur orientation probable peuvent effectivement se manifester dans les rêves et indiquer un résultat concret, voire même une solution à un problème ou à une question, bien que ce soit là chose très rare, voire exceptionnelle.

En ce qui concerne la parole des dieux, vous noterez qu'il s'agit toujours non pas de "Dieu", mais de tel dieu ou de tel ange, apparaissant invariablement tel que la tradition l'a présenté et décrit, donc, selon la même image que celle connue du ou de la rêveuse. Vous noterez aussi que les cas mentionnés dans la Bible ou le Coran sont exceptionnels: il s'agit d'individus à forte personnalité et au destin privilégié, ayant sûrement atteint un degré d'évolution particulier et nettement au-dessus de la moyenne des gens "ordinaires". De plus, il ne s'agissait pas de tous leurs rêves, mais de quelques rêves vraiment hors de l'ordinaire, faits dans des circonstances particulières soit de grand doute ou de prise de décision importante.

Il est prouvé aujourd'hui que l'on peut poser une question à notre Surconscient et demander la réponse à travers un rêve. Généralement, ça marche. Cependant, n'allons pas imaginer que cette réponse "s'interprète" en cinq minutes. Tout rêve exige d'être déchiffré et ce n'est jamais le Surconscient qui donne la réponse toute faite; il s'agit toujours d'indices et la réponse ne vient jamais que du conscient qui tire les conclusions. Autre chose digne de mention, c'est qu'il s'agit là d'un procédé dont il ne faut surtout pas abuser, mais utiliser dans des circonstances exceptionnelles; comme le souligne Marie-Louise von Franz, l'inconscient ne donne jamais plus que ce qu'il faut au conscient, jamais plus que ce dont il a besoin. À le questionner à propos de tout et de rien, vous risquez fort de vous faire répondre quelque chose comme: "Mais tu connais parfaitement la réponse et tu es capable de la trouver toi-même!"

Pour ce qui est de la fonction prospective des rêves, présumant que nous serions avertis de ce que nous allons effectuer ou de ce qui va nous arriver, Jean L'Hermitte dit que lorsque nous avons une tâche importante à remplir, elle nous préoccupe aussi pendant notre sommeil. Il nous arrive donc, ou peut parfaitement nous arriver d'y rencontrer des moyens qui conviennent tout à fait au but que nous poursuivons. Ces moyens peuvent nous plaire et nous les mettons alors en oeuvre. Par contre, s'ils nous déplaisent ou nous laissent une mauvaise impression, nous aurons alors tout naturellement tendance à être méfiants et à faire attention de ne pas choisir la "mauvaise voie". (Jean L'Hermitte, Les rêves p. 46)

En ce qui concerne la croyance que l'âme, pendant le sommeil, voyagerait dans un autre monde où elle se rappellerait du passé, percevrait le présent et verrait l'avenir, c'est, là encore, le fruit de la superstition. Pendant le sommeil, la conscience ordinaire est endormie et c'est un autre type de conscience qui est à l'état d'éveil. Pendant la journée, c'est l'hémisphère gauche qui contrôle l'essentiel de l'activité cérébrale alors que, pendant le sommeil, c'est l'hémisphère droit, lequel fonctionne à l'aide d'images que sont les rêves. Il est bien évident que nos préoccupations, soucis, désirs et buts ne s'envolent pas pendant le sommeil. Bien au contraire, les rêves et la possibilité que nous avons, depuis des siècles et des siècles, d'en déchiffrer le sens, sont là pour le prouver. L'âme ne "s'envole" donc pas dans un lieu inconnu et au-delà de notre propre réalité; elle se concentre, au contraire, au plus profond d'elle-même, et il peut parfois en surgir un produit (tel rêve exceptionnel) qui nous permettra un diagnostic important sur nous-mêmes.

En ce qui concerne l'explication un peu plus "rationnelle" disant que le futur est déjà contenu dans les causes et qu'il suffit donc d'étudier consciencieusement les dites causes d'un rêve pour en tirer les conclusions qui s'imposent sur l'avenir prochain de l'individu, nous n'avons rien à redire; l'analyse des rêves n'est rien d'autre, en fait, qu'un exercice rigoureux de logique et de déduction. Cependant, il est faux de prétendre que tout rêve comporte une "leçon" à tirer, ou parle de ce qui va se produire dans l'avenir; bien des rêves, pour ne pas dire la majorité d'entre eux, nous parlent soit du présent ou du passé, rarement de l'avenir. Notons aussi que pour les Anciens, étudier les causes d'un rêve, ce n'était rien d'autre que connaître à fond l'individu. Alors, imaginez ce qu'eux-mêmes penseraient de nos oniromanciens d'aujourd'hui qui "interprètent" sans rien connaître de la personne! Du trompe-l'oeil pour gens naïfs, ni plus ni moins.

Enfin, en ce qui a trait à l'usage médical des rêves pour prévoir, diagnostiquer et, possiblement, guérir certaines maladies, il s'agissait sans doute davantage de maladies d'origine psychosomatique (Aristote parle du diagnostic de l'état humoral ou de certains processus morbides décelés à leurs débuts). Dans des cas très exceptionnels et fort rares (ce sont toujours les mêmes exemples que l'on nous sert d'un livre à l'autre), un tel diagnostic peut effectivement être posé. Ce fut le cas de Jung, auquel on avait demandé de venir voir une patiente de 17 ans souffrant soit d'une atrophie musculaire à ses débuts, soit d'hystérie. Il l'interrogea sur ses rêves et elle lui raconta le suivant:

"Je rentre la nuit à la maison; il règne un silence de mort; la porte du salon est entrouverte et j'aperçois ma mère pendue au lustre, balancée au gré du vent qui pénètre par la fenêtre. Puis je rêve qu'un bruit épouvantable retentit la nuit dans la maison; je m'enquiers de ce qui se passe et découvre qu'un cheval affolé galope dans l'appartement. Finalement, il trouve la porte du corridor et se précipite par la fenêtre du couloir du quatrième étage sur la chaussée; je le vois avec frayeur étendu sur le sol, fracassé." (C.G. Jung, L'homme à la découverte de son âme, p. 267 et sv.) 


On sait, aujourd'hui, que les psychotiques, de même que certains grands malades ou agonisants, font des rêves bien particuliers. Nous en avons ici un bel exemple. Avouons que ce n'est pas là un rêve banal et coutumier!

Voici l'interprétation de Jung: d'abord, il a été frappé par l'aspect néfaste de ce rêve, aspect déjà inquiétant au premier abord, s'est-il dit avec raison, d'autant plus que l'état physique de la malade était en lui-même inquiétant. De plus, a-t-il pensé, il doit y avoir un lien entre la mère et le cheval, puisque tous deux se suicident.. D'après Jung, la mère est un archétype qui représente l'origine, la nature, la création passive, la matière, la nature matérielle, l'abdomen (la matrice), l'aspect instinctif, impulsif, le côté physiologique de notre être, le corps et, aussi, le fonctionnement végétatif. Conclusion: dans un premier temps, la vie inconsciente se détruit elle-même. Tel est le message du rêve.

Passons maintenant au cheval. Toujours selon Jung, il est l'archétype de la psyché non humaine, de la bête en nous, bref, de l'instinct; c'est le symbole du psychisme inconscient. Étant un animal que l'on monte, il évoque l'abdomen et les poussées instinctives qui nous assaillent. Ne dit-on d'ailleurs pas que le cavalier est l'équivalent de la raison guidant les instincts? Le cheval, ici, est donc l'équivalent de "la vie purement animale et corporelle". Conclusion, quasi identique à la première: la vie animale se détruit elle-même.

Ce rêve indiquait donc une grave maladie organique à l'issue fatale chez la rêveuse, diagnostic qui s'est d'ailleurs confirmé peu de temps après. Jean L'Hermitte explique ainsi ce tout de même curieux phénomène: "Les processus morbides, avant de se traduire d'une manière apparente, se déroulent sourdement, à bas bruit: le patient n'éprouve qu'un malaise général ou des sensations très vagues, mais le mal est déjà là, installé et prêt à s'extérioriser. Or, dans le rêve, certains de nos sens prennent une acuité plus grande qu'à l'état de veille, en sorte qu'une irritation morbide, inhibée pendant le jour par l'état de "distraction" du sujet, peut être, dans le rêve, beaucoup plus vivement ressentie et donner naissance à des images symboliques, à des sentiments de malaise confus mais pénibles, premiers annonciateurs de la maladie." (Les rêves, p. 37) Les oniromanciens et thérapeutes de l'Antiquité devaient déjà connaître cette vérité psychologique et s'en servir à l'occasion, en temps et lieu.

Sur les "clés des songes"

Les diverses "clés des songes" sont toutes filles de la divination. Nous ne parlerons ici que de celles qui sont faites dans l'optique d'une prédiction d'avenir et que l'on retrouve en abondance sur le marché actuel; en ce qui concerne les autres, elles sont examinées ailleurs, dans ce même chapitre, selon les auteurs qui ont établi une certaine "symbolique".

Tous les livres sur les rêves qui se présentent sous la forme d'un "abécédaire", c'est-à-dire d'un lexique de mots placés par ordre alphabétique, ont invariablement la même optique: ils nous présentent la soi-disant signification d'un "symbole" (une arme, tel animal, etc.) en fonction de l'annonce d'un événement et ce, sans jamais tenir compte du contexte du rêve ou de ce dernier dans son ensemble; au contraire, chaque élément est pris isolément et en soi, comme s'il pouvait signifier telle chose en lui-même et en dehors de toute réalité précise, particulièrement celle de la personne qui a fait le rêve, et de la situation exposée dans le rêve lui-même. (En guise d'illustration, voir, dans la section C de ce chapitre, à propos de l'interprétation jungienne, ce que dit Étienne Perrot de l'argile: il interprète cet élément en soi, selon le sens biblique, alors que, dans le rêve, il s'agit d'argile liquide contenu dans une bassine et qu'il faut prendre avec une louche. Mais Perrot ne tient aucun compte de ces trois éléments essentiels. C'est là manquer au principe de base de l'étude des rêves, principe qui, comme nous l'avons vu, était reconnu et mis en oeuvre par les antiques oniromanciens eux-mêmes.)

Voici quelques exemples d'interprétations automatiques dans le sens d'une prédiction d'avenir:

Abondance: pertes dans la majorité des situations du rêveur.

Ailes (avoir des): désenchantement.

Averse: chance et abondance, gains financiers, amour.

Avez-vous remarqué que l'on fonctionne, ici, par oppositions ou contraires, le symbole ou l'élément du rêve étant censé signifier son contraire ou son opposé dans la réalité? C'est tout aussi bien dire que le rêve serait le contraire même de la réalité. D'où peut bien venir un tel postulat? Du fait que les rêves présentent des situations parfois invraisemblables, voire impossibles? Du fait que l'inconscient est perçu comme l'envers du conscient? Si oui, c'est bien mince pour fonder un tel postulat et toute une manière d'interpréter les rêves! De plus, l'inconscient n'est certainement pas l'envers ou l'inverse du conscient; c'est l'une des zones du psychisme, dont la conscience n'est qu'une petite pointe. En tant que lieu, l'inconscient est notre mémoire, là où se trouve toute notre vie, le réceptacle de toutes nos perceptions et de toutes nos émotions vécues jusqu'à ce jour. En tant que faculté, très précieuse pour nous, il est ce qui tente, tout spécialement via les rêves, de nous amener à un plus grand équilibre, à la parfaite réalisation de soi. Son langage est différent du nôtre, mais traduisible en autant que nous mettions à jour le sens qu'ont pour nous ses images parfois si surprenantes.

Considérer et "interpréter" les rêves comme s'il étaient de simples présages de bonheur, de succès, de prospérité ou de malheur relève de la superstition et n'est fondé sur aucune donnée scientifique. Consulter ce genre d'abécédaire pour comprendre ses rêves ne mène nulle part, comme plusieurs d'entre vous l'auront peut-être expérimenté.

Thérèse-Isabelle Saulnier

Références:

Jung, Carl-Gustav, L'homme à la découverte de son âme, petite bibliothèque Payot no 53, Paris 1962.

L'Hermitte, Jean, Les rêves, coll. "Que sais-je?" # 24, Paris 1957.

Meseguer, Pedro, Le secret des rêves, éd. Vitte, Paris 1958.

von Franz, Marie-Louise, L'Ombre et le mal dans les contes de fées, éd. La fontaine de pierre, Paris 1980.



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