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À la fin août, un accord de cessez-le-feu est établi, mais après un attentat à la bombe à Beyrouth, dans lequel meurent le futur président libanais (Bechir Gemayel), l'armée israélienne viole l'accord et pénétre dans la capitale. Dans des camps de réfugiés palestiniens de cette ville, environs 600 hommes, femmes et enfants sont massacrés par des groupes de milices chrétiennes libanaises. La force multinationale (troupes françaises, italiennes et américaines), qui avait été envoyée au Liban pour rétablir l'ordre, est la cible de plusieurs actes terroristes en 1983, souvent commis par des Syriens. Des querelles religieuses et politiques déchirent aussi le pays durant toute l'année. En 1984, la Jordanie et l'Égypte renouent leurs relations diplomatiques, cela donne une lueur d'espoir pour le rétablissement de la paix dans cette région (en 1988, l'Irak, l'Arabie saoudite et d'autres pays arabes font de même avec l'Égypte). En 1985, la Jordanie et l'O.L.P. discutent pour régler le problème des Palestiniens, mais à la fin de la décennie, les Palestiniens n'ont pas encore un territoire propre à eux. Israël retire ses troupes du Liban, mais le terrorisme continue et les diverses factions au Liban continuent de se battre ardemment. Au Liban, la guerre civile est plus violente que jamais depuis son début, il y a 14 ans. Les combats, qui opposent les forces chrétiennes aux groupes musulmans et à l'armée syrienne, semblent vouloir se prolonger encore longtemps. De plus, en Cisjordanie et Gaza - qui doit être un État séparé pour les Arabes de Palestine depuis des années - les Palestiniennes se révoltent contre les Israéliens, qui occupent ce territoire depuis 1967.
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