Sécurité à l'Île-des-Soeurs


Une citoyenne propose la formation d'un comité mixte.

PIERRE VIGNEAULT, LE MAGAZINE

La situation de la sécurité des enfants, dans le voisinage de l'école primaire, continue d'inquiéter plusieurs parents. Le sujet a encore été abordé, la semaine dernière, lors de la séance du conseil de l'arrondissement.

Durant la période de questions, Mme Ann Latraverse a lu une lettre qu'elle adressait au président du conseil d'arrondissement, M. George Bossé. Elle a d'abord indiqué que l'insouciance des automobilistes compromet non seulement la sécurité des enfants, mais aussi celle des aînés et de tous les citoyens qui circulent sur l'île.

Elle a remercié le président Bossé pour son écoute et son ouverture, dans ce dossier. Elle a poursuivi ainsi: "Serait-il possible d'avoir un compte rendu des progrès ? Nous constatons qu'une action a été prise avec une présence policière plus accrue, mais que cela ne semble pas régler le problème. Encore, un citoyen qui accompagnait son fils à l'école s'est senti en danger à l'intersection de celle-ci, alors qu'il revenait chez lui. Il s'agit d'un adulte pourtant visible"

Elle a aussi demandé à M. Bossé de préciser les modalités d'assignation des brigadiers, indiquant qu'elle ne souhaitait pas qu'une autre école soit pénalisée au profit de celle de l'Île-des-Soeurs. Elle a rappelé que la population augmente considérablement à chaque année ainsi que le nombre d'enfants qui fréquentent l'école primaire et les garderies.

Mme Latraverse a proposé que l'on forme un comité mixte pour étudier les diverses solutions à apporter. Elle voudrait que l'on fasse appel au directeur des travaux public, Pierre Boutin, à la direction de l'école primaire de Île des Soeurs, au commandant Guillemette, du poste de quartier 17 ou d'un expert en circulation routière du SPVM. Il faudrait aussi, selon elle, un ou des représentants des parents.

En réponse à Mme Latraverse, Le président Bossé a indiqué que de nombreux constats d'infraction avaient été émis, depuis que la surveillance a été accrue, dans le secteur de l'école. Il a toutefois affirmé que, jusqu'à présent, les service de police n'avait pas conclu en la nécessité d'assigner un brigadier scolaire, près de l'école. Toutefois, il a ajouté qu'une rencontre serait organisée avec les parents des élèves, pour discuter de cette question.

Une autre suggestion

Un autre citoyen à communiqué avec Le Magazine, pour faire sa propre suggestion. Selon lui, il faudrait absolument installer des dos d'ânes suffisamment hauts pour forcer les automobilistes à s'arrêter, sous peine d'endommager leurs véhicules.

La surveillance policière ne peut être permanente et certains automobilistes contestent même les avis d'infractions qu'ils reçoivent. Selon ce citoyen, des dos d'ânes pourraient être installés par l'arrondissement à tous les endroits stratégiques, près de l'école. Les employés de l'arrondissement pourraient effectuer ce travail, en quelques jours et tout serait réglé, immédiatement. Le citoyen croit que le coût de ces travaux est assez important, mais il estime que la sécurité des enfants justifie largement une telle mesure.