Le Thermique
Les centrales thermiques, fonctionnent à partir de la combustion
de combustible fossile comme le charbon et le pétrole. Une centrale
thermique, c’est de l’énergie souple et sûre. Un accident
dans ce type d’installation tue au plus une demi-douzaine de personnes,
et l‘on est quitte avec un bel incendie.
Hélas, la combustion d’énergie fossile dégage
une intense pollution sous forme de dioxyde de carbone (CO2) qui est responsable
de l’effet de serre. Les spécialistes sont en mesure d’affirmer
que depuis le début de la révolution industrielle, la température
a augmenté de manière irréversible de 3 degrés.
Des simples projections, induisent qu’il sera bientôt impossible
d’empêcher la fonte des calottes polaires, ce qui entraînera
une augmentation du niveau des mers de 50m, et condamnera les 3.5 milliards
de personnes qui vivent sur les côtes. Cette montée serait
lente, les grandes villes envahies par l’humidité verraient se développer
des épidémies foudroyantes.
La plupart des terres arables se gorgeraient de sel, décourageant
toute culture. Alors la famine frapperait la population affaiblie. D’immenses
pans de banquise se détacheraient et se briseraient, provoquant
des raz de marées qui noierait les cohortes de réfugiés
le long des routes menant aux points hauts. Des pluies diluviennes viendraient
enfin lessiver les montagnes auxquelles s’accrocheraient les derniers survivants.
Le nucléaire
Les centrales
nucléaires utilisent l’uranium. Elles ne dégagent aucun CO2
et donc ne contribuent pas à l’effet de serre. Les détracteurs
avancent le problème des déchets, nocifs pendant des d’années
(2 millions d’années pour le Neptunium 247), et qu’il faut confiner.
Mais un grave incident dans une centrale nucléaire c’est un
réacteur qui fond en perçant son confinement de béton.
Les premiers jours il ne se passerait bien. Au bout d’une semaine les personnes
situés dans un rayon de 10Km autour de la centrale verraient se
développer les brûlures, et mourraient rapidement. Des millions
de personnes seraient irradiées pour des générations,
et des terres entières transformés en déserts.
Leucémies,
malformations et cancers deviendraient le lot quotidien de ces malheureux.
Des mutations persistantes pourraient menacer l’intégrité
de l’espèce humaine. Ainsi se développeraient dans les zones
radioactives, placées sous embargo de l’ONU, une forme de vie monstrueuse
et inquiétante. Les représentants de cet écosystème
alternatif tenteraient rapidement de prendre leur revanche, en n’hésitant
pas à bombarder les parties saines avec des déchets infectés.
La contamination gagnerait le reste du monde telle une gangrène.
Les zones sûres se réduiraient inexorablement, les derniers
humains authentiques tenteraient de se protéger derrière
des murs toujours plus haut. Mais les sournois mutants et les décharnés
zombies submergeraient ces défenses dérisoires. Et un rire
mauvais et tordu s’élèverait au dessus des débris
du monde. Les îlots préservés se réduiraient
à quelque îles lointaines et inhospitalières. Les plus
fortunés tenteraient leur chance sur la nouvelle base lunaire en
construction.
L’éolien
L’énergie solaire dont bénéficie la terre est
pour partie réfléchie et pour partie convertie en énergie
mécanique. Cette énergie mécanique, nous la connaissons
ce sont les vents. Pourquoi ne pourrions-nous pas tirer partie de cette
manne ? La technologie des éolienne est mature, ces élégants
goélands dressés sur nos côtes atlantiques ne
représenteraient-ils pas l’Alternative ?
Toutefois, la mise en place massive d’éoliennes produirait une
pollution sonore insupportable pour les habitants qui devraient vivre en
sous-sol une bonne partie de l’année. L’énergie nécessaire
pour le développement d’un réseau massif d’éoliennes
affecterait considérablement le régime des vents dans l’atlantique
nord. En conséquence le Gulf Stream se déplacerait vers le
centre-ouest de l’atlantique.
La mer
Qui n’a jamais été écrasé par la puissance
des océans, dont la force immuable semble défier le plus
audacieux des hommes ? Par ses vagues et ses marées, les mers libèrent
une puissance mécanique formidable. Les marées, par leur
caractère régulier, ne présentent-elles pas une source
sûre et inépuisable d’énergie ? L’usine Marée
motrice barrant nos estuaires (pouvant en outre être utilisée
comme pont) est-elle la Solution ?
Malheureusement, la généralisation d’usines marées
motrices sur le littoral détruirait la plupart des espèces
du plateau continental. Les bigorneaux, oursins et autres méduses
seraient aspirés et broyées par les turbines. Les cadavres
de ces gastéropodes cesseraient de flotter au large entre deux eaux,
et viendraient s’accumuler en une boue noire et stérile sur le rivage
de nos fleuves.
Le plancton marin, principal producteur d’oxygène de la terre,
perdrait sa première source de nourriture et disparaîtrait.
Cette extinction provoquerait une rupture de la chaîne du carbone.
Par suite, les capacités d’absorption du CO2 de l’océan se
réduiraient considérablement. Le composition de l’air se
modifierait. En plus des conséquences de l’effet de serre déjà
abordées, il faudrait se prémunir de l’asphyxie du fait de
la raréfaction de l’oxygène, et par suite, instituer le port
d’appareil respiratoire sur toute la surface de la planète. Les
plus pauvres ne pouvant se payer les équipements suffoqueraient
rapidement ou survivraient grâce aux parachutages humanitaires vites
détournés par les autorités corrompues. La proportion
d’oxygène continuant à régresser, les populations
se grouperaient dans des mégalopoles bâties autour des gigantesques
usines chimiques. Ces installations seraient protégées par
une techno-mafia illuminée. Bientôt les bénéficiaires
du gaz vital seraient sélectionnés sur la base de critères
génétiques où à l’issue de jeux du cirques
barbares.
Le Solaire
Les spécialistes estiment que pour couvrir les besoins énergétiques,
il faudrait déployer 200 000 000 km2 de panneaux solaires. La surface
de la terre n’y suffirait pas. Ce la nécessiterait de satelliser
les panneaux dans l’espace, mais l’ombre que créerait ces panneaux
postés à 36 000km, condamnerait des régions entières.
Il faudrait donc penser à faire tourner ces capteurs de manière
à uniformiser l’atténuation. Notre ciel bleu se trouverait
voilé en permanence et virerait au gris. Les nuages seraient préférables
à ces limbes d’acier. Ce voile refroidirait la planète et
il faudrait en parallèle veiller à développer les
émulsions de CO2 pour stimuler l’effet de serre.
Respirer un air malsain et pollué dans une grisaille permanente,
voilà la triste perspective que nous offre l’énergie solaire.
Le Volcanique
Le magma du manteau, la lave qui circule dans les entrailles de la
terre, contient une énergie calorique considérable. Des vulcanologues
éminents proposent de stimuler des éruptions volcaniques
artificielles. Un forage adéquat le long des failles tectoniques,
libérerait des torrents de lave qui chaufferaient de la vapeur d’eau
alimentant des turbines.
Mais une imprudence de ces apprentis sorciers déclencherait
des tremblement de terre à la chaîne. En quelque mois, la
Californie deviendrait une île du Pacifique, l’Inde disparaîtrait
sous l’Himalaya, dont les sommets culmineraient à 20 000 mètres.
Des moussons cycloniques viendrait balayer le sud-est asiatique. Un nouveau
continent ne manquerait pas d’apparaître au milieu de l’Atlantique.
Les projections de cendres dans l’atmosphère provoquées par
les éruptions absorberaient l’énergie solaire et un hivers
permanent s’établirait L’on retrouverait les conditions qui présidèrent
aux extinctions de masse du permien, où 95% des espèces disparurent
de la surface de la terre, voici 650 millions d’années.
Le Lunaire
Un filin de 384 000 km pourrait être tendu entre la Lune et la
terre. Un rail serait construit le long de la ligne de l’équateur.
Une navette, emmenée par la rotation de la lune coulisserait à
la vitesse de 3588,57 km/heure le long de ce rail. Cette énergie
mise astucieusement à profit dégagerait une énergie
de JJJ KJ, suffisante pour éclairer et chauffer la plupart de nos
villes.
Il faudrait se garder du ralentissement de la rotation de la lune que
ce dispositif inférerait. En effet, en deçà d’une
certaine vitesse, la force centrifuge que subit notre satellite ne compenserait
plus l’attraction terrestre.
La lune viendrait alors percuter la terre et ce serait la fin du monde.
Car non seulement le choc anéantirait toute vie, ferait s’évaporer
les océans et laisserait s’échapper l’atmosphère,
mais notre planète changerait d’orbite pour se stabiliser dans une
position bancale, perdant à tout jamais les conditions de
développent de la vie.