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Beck a le look "Mike Flower" ; élégament désuet, costume croisé coupé fin, et cravate ton pastel. Sa démarche de looser s'est glamourisé sans rien perdre pour autant, de toute sa nochalance. Il continue à nous balader dans ses tripatouillages acidulés, avec toujours autant de jubilation.
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Beck est issu d'une jeunesse californienne ensoleillée, marquée par la culture post-hippie, et balançée entre le grunge et le hip-hop de la fin des années 80. Déjà très jeune, il bidouille avec une folk, une boîte à rythme et une 4-pistes. Ses premières compos: "Pay no mind" et "Cut 1/2 blues" montrent l'importance qu'il voue au blues et à la folk-music. Une slide-guitar déglinguée; une sonorité plutôt chaude et un ton plutôt sans prétentions; avec sa voix cool, style: "jme la coule tranquille sous un platane, après une bonne gueule de bois".
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Au fur et à mesure, les compositions s'affûtent. Et depuis l'hymne du "looser" et son "Mellowgold" en 93, les morceaux folk intimistes et naïfs du début, deviennent de savantes orchestrations de . En 1996, c'est un triomphe pour son "Odelay!". De l'électronique tout sauf industriel, qui respire bon le vieil ampli à lampes. Avec ça et là quelques véritables petits coups de génie dans les trouvailles sonores. Beck triture la musique comme un gosse joue avec de la plasticine multicolore.

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