Klaus Schulze est un des pionniers de la musique électronique.
Il commence à travailler à la même époque que le cultissime Tangerine Dream,
vers la fin des années soixantes. D'origine autrichienne,
il se distingue très rapidement, et avec brio, des contraintes de l'instrumental,
apportant une sensibilité toute personnelle. Admirateur de Wagner, musicien hors-pair,
organiste virtuose, et compositeur de génie, Klaus Schulze est un orchestrateur magnifique
et visionnaire. Sa musique est une sorte de techno-ambient des années septantes.
Plus ambient, en ce sens qu'il privilégie les nappes au rythme primaire.
Les nappes créent une enveloppe sonores, tandis que le rythme est effectué par mélanges de sons,
et non pas par un beat de bass.
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Klaus Schulze, dans sa recherche artistique, voulait sa musique comme quelque chose de nouveau.
Une musique que l'être humain n'aurait jamais entendue, et qui échapperait à toutes références.
Quelque chose qui créerait un nouvel ordre de perceptions, et qui ferait appel
à un être plus proche de l'univers... Rescapé du psychédélisme des sixties,
il arrive majestueusement à nous transporter dans son monde; aquatique, aérien,
et en tension permanente, comme si une angoisse vibrait au loin, prêt à éclater..
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Personnellement, je le trouve plus fort encore que Tangerine Dream (que j'adore aussi!) Et même si sa reconversion dans les années 80 frôle souvent le ridicule, Klaus Schulze laisse derrière lui quelques chef-d'oeuvres: Blackdance et Moondawn surtout. Mais aussi: Timewind, Dune, Irrlicht
