Sonic Youth depuis toujours, fait bande à part au sein de ce que l’on apelle: le Rock Alternatif. Et paradoxalement, les quatres new-yorkais font l’unanimité; tant des milieux musicaux où de nombreux groupes reconnaissent leur influençe, que dans les milieux artistiques. En effet, Sonic Youth fait parfois figure de néo-Velvet Underground, même si Andy Wharol leur fait défaut.

Leur musique presque post-beatnik, est incandescante. Et même si certains de leurs morceaux sont de facture plus "classique", beaucoup relèvent de l’expérimentation, et ce, avec la "fierté" de n’utiliser que des guitares!
Sonic Youth touche l’extrême dans sa recherche sonore; allant parfois jusqu’à la limite de l’audible. C’est clair, Sonic Youth est peut-être ce qu’il y a de mieux, en matière d’alternatif.
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Et à l’image du Velvet, certaines de leurs compositions vont cressendo vers la déconstruction de l’harmonie, terminant comme un immense brasier célébrant la décadance. Une décadance similaire à celle du cultissime Heroïn, ou du Paint it Black des Stones.

D’autres de leurs morceaux, d’apparence plus calme (comme Créme Brûlèe le dernier titre de l’album dirty), crée une toute atmosphère: Lancinante et violente; une construction totalement décousue; une musique alcoolique qui se répand tel une crème sur des matins brûlés…

Sam Furoncle et Cohen

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