Conscience
Puisqu'être éveillée, pourquoi ne pas rêver
Laisser aller la nuit sans souciance...
En savourant chaque minute le silence
En laissant de côté les futilités amères amassées au creux de la journée
Futilités qui blessent, abaissent et tourmentent...
Puisqu'être éveillée, pourquoi ne pas pleurer
La déchéance de ma vie, qui m'inquiète un peu plus chaque nuit...
Hantant de plus en plus mes journées
Amour refoulé, puisque ne peut être avoué
Essayant en vain de le maîtriser... sans y arriver
Douce agonie qui sans mon accord
Détruit ma santé et attise le remords!
Remords d'inconscience passé...
Abus de plaisir, de fantasme et d'autrui...
Chancelant entre enfer et paradis!
Abus de sagesse, de maturité et d'audace!
Éloignant pour quelques instants, mépris et ennuis
Abus de la vie, abus de moi...
Myriam
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