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Alors que la nuit brode la
fin d'un soir, qui déjà se fait ancien, mon esprit s'amuse,
fait de grands bruits, me joue des tours. Mes mornes idées encore
cette nuit, ont remis à leurs pieds de vieux souliers qui me font
claudiquer.
Je
tente d'aimer la vie, de m'en faire une amie qui m'aimera, elle aussi et
oubliera peut-être les événements, les heures et aussi
les ans qui se sont glissés dans mon lit.
Ceux-là même
qui ont enneigé quelque peu ma barbe et mes cheveux, mis des rides
à mon front et des cernes à mes yeux. Vous qui m'avez consolé
et qui continuez à le faire, vous qui m'avez convaincu que la vie
ne s'arrête pas parce que c'est la nuit, vous me manquez.
Oserai-je le dire, ou devrai-je
me contenter de le vivre? Vos baisers, vos caresses et vos soupirs, sont
l'objet de mes désirs. Les fleurs, et aussi les bougies, les oiseaux,
les sentiers, le sable et l'eau d'après les voyages d'un l'été
que je voudrais voir toujours durer, sont maintenant enfermés dans
ma petite boîte aux idées et de vous, me font souvent, beaucoup
rêver.
Malherbe DesChamps
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