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Les élans du coeur


Les roseaux de Cléo

Je vous perçois comme le roseau
Qui ploie sous la poussée du vent 
Tremblant à la moindre brise.
Il se sent agité, secoué, attiré et repoussé à la fois
Il n'a pas de choix que de se plier aux caprices
Et aux humeurs des éléments

Son corps fléchit, son âme se meurtrit
Et sa tête se balance allégrement, pendant qu'intérieurement
Il se demande le pourquoi de cette danse
Dans sa tête qui balance en tous les sens
Les idées n'arrêtent pas de s'entrechoquer
Et toujours il craint de se voir brisé

Il a peur,il a mal et se questionne sans arrêt
À propos de tout et de rien, des soirs et des matins
Il s'agite et il tremble parfois de froid
Tout comme lui,vous êtes agitée
Vous vous sentez seule et abandonnée, si seule
Que vous voudriez certains jours, certains soirs

Pouvoir maudire vos racines et les voir abandonner
La terre qui pourtant, les maintient bien solidement
Et comme lui aussi vous vous questionnez intérieurement.
À son image vous vous sentez certains jours
Attirée, voulue et désirée et puis tourne le vent
Et se transforment alors vos sentiments

En votre âme surgit le spectre du rejet brutal
La hantise de l'abandon,la morsure du traître
Le baiser du judas...
Et pourtant mon coeur à moi
Souffre tout autant que le vôtre, se meurt comme le vôtre
Porte le deuil avec le vôtre, au nom de ces heures
Et de ces minutes qui furent les nôtres
Alors qu'elles étaient pleines de "Je t'aime"
Et que votre main aurait voulu dormir dans la mienne.
Quand mon corps brûlait d'envie pour vos caresses
Et où votre bouche cherchait avidement la mienne.
Je meurs d'envie du goût de votre peau

Toute fraîche sortie de la douche,
Offerte au plaisir de ma bouche
Mon plus beau souvenir de vous est encore
Cette image qui m'est restée gravée de votre sourire
Alors que votre corps nu était penché sur le mien
J'enterre mes rêves mais je ne veux pas partir
Avant d'avoir pu vous dire dans un dernier soupir

Que tout au long je vous ai aimée plus que moi-même
Et aussi que dès le début j'étais convaincu que vous et moi
Ça allait fonctionner et que jamais, on allait se quitter
J'avais pour un moment oublié le temps et le vent
Et pendant ces instants vécus avec vous
J'avais perdu de vue aussi que nous n'étions que des
Roseaux agités par le vent!

Malherbe DesChamps




[La Page à BOUCAN].Copyright © 1997 par [Claude Guidi].

Revisé:.21/07/99