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Article publié le Mercredi 9 juin 2004.



Arvind Mills menace de rapatrier les grévistes indiens


S’ils s’obstinent à ne pas reprendre le travail, la centaine d’ouvriers indiens de la filature Arvind Mills Ltd se verra remplacer par ceux qui viennent d’être licenciés de Novel Garments Ltd. Telle est la décision prise par la direction de cette filature de coton de La Tour Koenig, hier, au cinquième jour de grève des ouvriers.

Le matin, une quinzaine d’ouvriers ont décidé de reprendre le chemin du travail après que la direction eut annoncé son intention de résilier leur contrat. Les 93 autres ouvriers sont demeurés dans leurs dortoirs à Beau-Bassin.

La direction d’Arvind Mills Ltd a annoncé officiellement son intention d’écrire au ministère du Travail, des Relations industrielles et de l’Emploi pour résilier leur contrat de travail et leur permis de résidence.

Ces ouvriers réclament, entre autres, l’amélioration de leurs conditions de vie et l’ouverture de négociations sur leur contrat de travail qui prévoit un salaire de base Rs 2 300. La direction se dit favorable aux améliorations réclamées dans les dortoirs (eau chaude et plus de trois cardigans), mais les négociations butent sur ce salaire de base, jugé trop “faible”.

Les ouvriers réclament un salaire de base de Rs 6 000. Ce que la direction juge inacceptable car en plus du salaire de base, explique-t-elle, les ouvriers ont droit à des bonis de présence et d’adaptabilité, quatre heures supplémentaires garanties par jour, des facilités de transport et une allocation de repas de Rs 1 000.

Un ouvrier indien peut donc toucher jusqu’à Rs 7 000, selon un rapport du ministère du Travail. De plus, affirme la direction, ces ouvriers n’ont pas eu à effectuer des dépôts à travers des agents recruteurs.

Selon Arvind Overseas Ltd, les pertes encourues à cause de cette grève se chiffrent à environ US$ 214 000.


jean-denis PERMAL

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