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Article publié le Vendredi 16 avril 2004.


TEXTILE
Soodhun veut réconcilier les Mauriciens avec l’usine


“COMMENT le travail dans la zone franche pouvait-il être populaire en 1973, avec son salaire de misère et ses équipements obsolètes, et ne plus l’être aujourd’hui avec sa technologie sophistiquée et ses fonctions moins lourdes ? C’est inacceptable que l’on doive recourir à 22 000 travailleurs étrangers avec un taux de chômage élevé.” Le ministre du Travail et des Relations industrielles et de l’Emploi a du mal à accepter l’idée que les Mauriciens ne s’intéressent pas à la zone franche. Il en appelle aux industriels. C’est à eux de prendre l’initiative qu’il faut pour “rendre le goût ” du travail à l’usine aux Mauriciens.

Showkutally Soodhun qui réunissait, hier, les employeurs de la zone franche à la Victoria House dans le cadre du lancement d’un code d’éthique pour les travailleurs, propose une série d’incitations : un salaire de base de plus de Rs 2 000, une meilleure distribution du profit de l’entreprise aux travailleurs, la redéfinition du travail à la pièce, l’octroi de boni de productivité, la mise sur pied d’une école de formation dans chaque entreprise et campagne de sensibilisation pour inviter tous les employés de la zone franche à se faire syndiquer.

En présence de Danièle Wong et d’Edley Chimon, respectivement directrice et président de la Mauritius Export Processing Zone Association (Mepza) et de François Woo, managing director de la Compagnie mauricienne de textile (CMT), le ministre a déclaré qu’il n’est pas satisfait du traitement accordé par certaines entreprises aux travailleurs étrangers. Il a évoqué la mauvaise qualité de la nourriture, le manque d’attention envers ceux qui sont souffrants, l’incompatibilité dans l’allocation de repas à différents types de travailleurs étrangers et la mauvaise fourniture d’eau. Ces problèmes donnent une mauvaise image du secteur.

Pour améliorer l’image de la zone franche, le ministre a procédé à la mise sur pied d’un comité comprenant des représentants de la Mauritius Employers Federation, de la Mepza et des ministères de l’Industrie et du Travail.

Peu avant sa rencontre avec les employeurs du secteur, le ministre a effectué une visite à l’usine Arvind Overseas de La Tour Koenig. Cette usine opère une filature de coton et une unité de production de jeans destinés aux marchés européen et non européen. Il a demandé à Arvind Overseas Ltd de prendre des mesures pour inciter des Mauriciens à se joindre à son groupe.







GUIDE PRATIQUE

Code d’éthique pour les travailleurs étrangers

n Tous les employés disposeront d’une copie du code d’éthique pour les travailleurs étrangers. Lancé, hier, à la Victoria House par Showkutally Soudhun, ce guide pratique invite les directeurs d’entreprises à observer des “practical guidelines” par rapport aux conditions de recrutement, au niveau salarial, au travail à la pièce, au paiement des heures supplémentaires, aux traitements médicaux, aux mesures disciplinaires et aux responsabilités des ouvriers.

Ce document a pour objectif d’améliorer les relations entre l’employeur et l’employé et diminuer le conflit industriel. Le travailleur étranger, selon ce code d’éthique, doit être considéré comme un “Guest worker.”



jean-denis PERMAL

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