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A peine repartis, on s'arrête pour regarder quelques plantes. Sur une feuille, un goutte tombe... c'est pas vrai ! La pluie... et nous sur ces chemins de terre ! On accélère le pas.
Je me retourne... et là, vision d'horreur ! Un nuage noir descend sur la montagne à toute vitesse !
Quelques minutes plus tard, nous voilà pris dans l'orage ! Le sol glissait, il pleuvait des cordes, on était fatigué, et (il faut le dire), nous avions peur.
Rudy m'encourageait pour ne pas que je panique, cela glissait tellement qu'à la montée je ne grimpais pas : je rampais en m'accrochant où je pouvais (herbes, caillous, branches). Je vous avouerai qu'à plusieurs reprises, j'ai eu envie de lâcher mon bâton, de me mettre à plat ventre (position stratégique en montagne dans de telles conditions) et d'attendre que l'orage se passe.
Mais Rudy me motivait. Même lorsque vous êtes très fatigué, vous avez un instinct de survie qui fait que vous ne sentez plus les douleurs.
Nous avons retrouvé des randonneurs un peu avant l'éboulis... cela nous a motivé pour accélérer la cadence.
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