Aidalai,
1991 (Francia) 1. Hijo de la luna (Dis-moi lune d'argent) 2. El fallo positivo 3. Une histoire a trois 4. JC 5. Bailando salsa 6. Dalai Lama 7. Toi 8. Le 7 septembre 9. Una rosa es una rosa 10. Le paradis artificiel 11. Nature morte 12. 1917 13. El peón del rey de negras 14. Sentía |
Dis-moi
lune d'argent Idiot qui ne comprend pas la légend' qui comme ça dit qu'une gitane implora la lune jusqu'a lever du jour Pleurant elle demandait un gitan qui voudrait l'épouser par amour Tu auras ton homme, femme brune du ciel repondit la pleine lune, mais il faut me donner ton enfant le premier dès que te sera né cell'qui pour un homme son enfant inmole bien peu l'aurait aimé Lune tu veux être mère tu ne trouves pas l'amour qui exauc' ta prière dis-moi lune d'argent toi qui n'as pas de bras comment bercer l'enfant Hijo de la luna D'un gitan canelle naquit l'enfant tout comme l'hermine il ètait blanc ses prunelles grises pas couleur olive fils albinos de lune Maudit soit-tu bâtard! t'es le fils d'un gadjo t'es le fils d'un blafard Lune tu veux... Le gitan se croyant déshonoré couteau en main sa femme alla trouver l'enfant n'est pas de moi tu m'as trompé je vois a mort il la blessa Et l'enfant dans ses bras la colline il monta lá-haut l'abandonna... Lune tu veux... Et les soirs oú l'enfant joue et sourit de joie aussi la lune s'arrondit et lorsque l'enfant pleure elle décroit pour lui faire un berceau de lumière Une histoire a trois Je sais bien qu'un jour le jour viendra -Sera-t-il trop tôt ou trop tard ?- Où nous repartirons tous les trois Sur des chemis qui nous séparent Ce qui monte un jour devra descendre -Le feu en laisse que des cendres- Ce jour là il est loin, il me semble Aussi longtemps qu'on est ensemble Je en veux même pas y penser... Mais si un jour le vent devait virer de bo-ord Je sais quénsemble on resterait les seuls à bo-ord Cést une histoire à trois Qui en ressemble pas A ces histoires d'amour Histoires de cinéma C'est une histoire à trois Je suis eux, ils sont moi Je suis leur voix, ils sont mes mots et ma musique... Nous en sommes que trois petits moustiques autour de l'ampoule eléctrique Qui voudraient traveser la lumière Pour voir ce qu'il y a derrière Et si cette ampoule était la terre Et qu'il fallait tourner autour Et payer de notre vie entière Le prix qu'il faut payer toujours Pour avoir voulu s'envoler... Mais si un jour le vent devait virer de bo-ord Je sais quénsemble on resterait les seuls à bo-ord Cést une histoire à trois Qui en ressemble pas A ces histoires d'amour Histoires de cinéma C'est une histoire à trois Je suis eux, ils sont moi Je suis leur voix, ils sont mes mots et ma musique... Si un jour s'arrête la musique Et s'il faut continuer de vivre Je regarderai partir le cirque Et je refermerai le livre De cette drôle d'histoire à trois Pourvu que je en pleure pas Quand la musique s'arrêtera... JC Tu passais par ici, je n'sais pas Ce qui a vivré en moi Hypnotisé Je t'ai emboîté l'pas La lune dans tes longs cheveux, éclairait Ta silhoutte sur les boulevards Au coin de la rue, là où s'trouve le bazar Soudain je t'ai perdu d'vue Encore tout étourdi j'entendis, Au plus profond de mon coeur Comme une voix, un rythme intérieur Qui me murmurait, qui me murmurait... Toi, toi et moi (ter) Comme un radar, qui en mer, guide les bateaux dans le brouillard Cette drôle de voix, se faisait plus intense et me rendait chaque Fois un peu plus sûr de moi Dans des tas de galères, j'ai traîné Pour te souvre oú tu allais Et pour finir, j'ai pu découvrir Inondé de lumière l'endroit où tu m'attendais... Toi, toi et moi (ter) Ton corps sur deux bouts de bois Suspendu La paume des mains et les pieds cloués J'me suis demandé: comment ont-ils pu? Je montai et de ma main, dégageai De ton visage les longs cheveux Je t'embrassai Et ces trois mots brisés se sont échappés De tes lèvres. Toi Toi, sans un pourquoi, Toi, "embrasse-moi" Moi, je n'suis que le lambeau D'accroc de ta peau Toi, comme la chaux qui Tue, à peine humide, Toi, tu blanchis mes pensées En trempant l'oreiller Toi, toi, toi, toi... Toi, tu montes en selle Moi, monture rebelle Toi, tu m'enserres de tes pieds Moi je lèche le harnais Toi, et sans toi, pas moi Toi, et sans toi, plus moi Toi, tu m'as fait abdiquer, Et aujourd'hui, moi c'est: Toi, toi... Le 7 septembre C'est fou quand on pense Qu'alors que nous avons rompu Nos liens depuis tant d'hivers On ait encore envie de fêter tous les deux Notr' anniversaire Cette fidèle petite table sous laquelle nos mains Se cherchaient comme par instinct Veille en sentinelle Sur le confidentiel Recoin rituel Si notre histoire s'est consumée Sous la cendre une braise a couvé Et nous avons eu beau souffler Nous n'avons fait que l'attiser Les fleurs du printemps Dans quelque temps seront fanées Et nos visages marqués Mais nous aurons l'espoir Que brille dans nos regards Cet amour passé Et quand le sept setpembre, nous Fêterons notre aniversaire Nous ne saurons pas où Nous embrasser, sur la joue Ou sur la bouche Si notre histoire s'est consumée Sous la cendre une braise a couvé Et nous avons eu beau souffler Nous n'avons fait que l'attiser Et quand le sept setpembre, nous Fêterons notre aniversaire... Le paradis artificiel Je maudis le jour où as franchi la frontière Et comme une flèche tu es allée droit à mon coeur De mes passions tu es devenue la première J'ai vécu dépendant de ton amour trompeur Tu m'as délivré de la douleur Donnant à mon âme la paix intérieure Dans me ténebrès s'ouvrit le ciel D'un immense paradis artificiel On te vend dans le recoins vides Des impasses les plus sordides De la grande ville Comme dans tout amour le premier mois fut le meilleur Mais très tôt, trop tôt s'est évanoui le plaisir A ton seul nom s'avivait en moi le désir Assouvi par le dard plein de poison destructeur Contre la fièvre et les frissons Dans l'eau glacée de la transpiration Mille fois j'ai tenté de résister Mille fois encore comme un fou je t'ai cherchée Je t'ai trouvée dans les recoins vides Des impasses les plus sordides Je t'ai trouvée dans les recoins vides Des impasses les plus sordides De ma grande ville. Nature morte Avant le soleil Ana et Miguel Déjà s'enflamment Elle sur lui, tels quels, Homme, femme, pêle-mêle, Font s'embraser les draps... Et l'océan qui est fou d'Ana Détourne le regard Car la jalousie n'épargne, Ni le sel, ni les algues, ni même les vaques... Avec le soleil, Déjà Miguel Est sur sa barque, -Embrasse-moi Amour Et attend mon retour Tranquille sur la plage- L'océan murmure dans son langage: -Misérable pêcheur! Tu peux lui faire tes adieux, Jamais plus je en partagerai son cur!- Et pleurer, et pleurer, et pleurer Miguel, Et attendre, et attendre, et attendre fidèle Sur le rivage qu'il revienne vers elle... On dit au village Que cette roche Blanche, c'est Ana Recourverte de sel et de corail, Elle l'attend sur la plage... -En l'attends plus triste fille de pierre, Miguel ne viendra pas L'océan le tient prisonnier, Pour pouvoir seul te prendre dans ses bras- Et pleurer, et pleurer, et pleurer Miguel, Et attendre, et attendre, et attendre fidèle Sur le rivage qu'il revienne vers elle... Il y a même des gens qui racontent Que quend gronde la tempête, C'est Miguel luttant à mort, Qui fair bondir les vagues jusqu'au ciel... Et pleurer, et pleurer, et pleurer Miguel, Et pleurer, et pleurer, et pleurer Miguel, Et pleurer, et pleurer, sur la mer... |