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Waouh quelle claque ! Il devient de plus en plus rare de découvrir de nouveaux groupent évoluant plutôt dans un registre "indie rock", et surtout avec cette assurance d'un groupe qui a tout pour réussir. Deux crans moins déconstructeurs que Beatnik Filmstars, la même patate qui caractérisait les premiers singles de Swervedriver, "no pictures" et "hold it up" font de ce jeune groupe de Colchester un des espoirs de l'année.
Darla est sans conteste LE label pop le plus créatif de cette fin des années 90. Parmi leur longue liste d'artistes en devenir, leur protégé Junior Varsity alias Kenric McDowell est celui qui vend le plus de disques. Il était donc temps pour nous de découvrir ce petit génie de San Francisco. Son dernier maxi en date, le Teledesic disco ep 1 est à la première écoute un disque qui restera longtemps accroché au lecteurs CD ou vinyls. Un renouveau dans le monde drum'n'bass, un coup de fraîcheur, d'éclat, d'émerveillement, un disque absolument envoûtant. Ce qui marque tout de suite, c'est l'incroyable diversité de sons nouveaux apportés au style. En prêtant attention aux techniques d'assemblage beats et guitares travaillées façon Swirlies/MBV, on se dit que Junior Varsity est une espèce d'hybride de Third Eye Foundation version poétique, paradisiaque. Un peu comme pour un disque de Seefeel ou de Slowdive, celui-ci peu s'écouter dans une bulle de savon, sans jamais craindre de la crever.
Stephane SommetDeux ans après l'explosion Cornelius, la scène japonaise s'impose comme étant créatrice d'un nouveau style pop très inventif. From Bubblegum To Sky est un groupe très charmeur par ses chants à la Lighthouse et ses mélodies entre les Carpenters et le son "Creation" début 90s. La production est absolument nickelle comme d'hab. Une large préférence à la face B "Hello hello hi".
Grand fan de Loren Mazzacane Connors et Azusa Plane, Thibault Goudart s'évertue depuis plusieurs années à composer encore et encore. À force de travailler dur, de sortir démos sur démos, TG sort enfin trois titres sur single. Une récompense méritée car ces trois morceaux sont magnifiques, tout en intensité et mélancolie.
Il faudra également moins d'une minute à Ratiopharm pour convaincre l'auditeur. "E-vol" est un morceau souple et aventureux dans le style post-rock à guitares. On regrette cependant l'usage trop restreint du cuivre sur "Escribir Glassbäc", ce qui aurait apporter un peu plus de fantaisie. Un split single en tous les cas intéressant et qui prouve une fois de plus les qualités souvent trop cachées de notre scène française.