Johnny Cash is Dead
(Angelo & Jacky)

Coolest Guy



0'11 Got special effects…
0'21 My baby told me to act like a gentleman, take it easy and stay cool
0'31 I'm the coolest guy in town, that's right…
0'47 I'm the one, special one…
0'57 Make some good records, rock'n roll show…
1'07 I'm the coolest guy in town…
1'17 I'm the coolest guy in town, that's right, I'm the coolest, coolest, coolest one I know
1'51 I'm the coolest guy in town, that's right…
2'01 I'm the coolest guy in town, I'm the coolest, coolest, coolest one I know
2'24


Intro :
Un skater à casquette, qu'on voit toujours de dos, file à toute vitesse dans les rues d'Annecy, une guitare sur le dos ; il s'arrête de temps en temps pour distribuer des flyers à des groupes de jeunes.
Sur le flyer :
Johnny Cash Is Dead
Concert
Devant l'Hôtel de Ville
17h.
Le skater arrive devant l'Hôtel de Ville ; là, il retrouve le batteur des JCID qui l'attendait avec son matos (juste quelques éléments de batterie pouvant être portés par une seule personne).
Le skater enlève sa casquette : on découvre que c'est Angelo. Il raccorde sa guitare, le batteur lui tend la prise : Angelo laisse son instrument et entre dans l'Hôtel de Ville. Il se faufile discrètement jusque dans un bureau où il branche la prise.
Dehors, le batteur commence à faire du bruit pour rameuter le peuple. Angelo le rejoint, se fraye un chemin parmi quelques curieux clairsemés, certains munis de flyers, d'autres juste de skates.
Le batteur fait silence, Angelo se munit de sa guitare.

Début de la musique.

D'abord, des skaters continuent leurs acrobaties autour des musiciens, des gens pressés passent sans s'arrêter, d'autres ralentissent en faisant de drôles de têtes, s'arrêtent en restant un peu à l'écart ou repartent mais petit à petit, les spectateurs se font de plus en plus nombreux : certains avec des flyers à la main arrivent en courant, d'autres se dépêchent de traverser la rue une fois entendue la musique, les skaters finissent tous par venir écouter de plus près.

Vers 1'30, on aperçoit quelques policiers municipaux qui s'approchent, encore à bonne distance du côté de l'embarcadère ; d'abord juste intrigués, ils prennent soudain un pas plus décidés en se dirigeant vers l'attroupement. Des spectateurs les remarquent, préviennent les musiciens qui arrêtent tout pour filer à toute allure avec leur matos (en laissant la prise, évidement), les spectateurs à leur suite. Les policiers renoncent à les poursuivre.

Vers 1'45, les JCIS suivis de leur public arrivent en courant au Bistro des Tilleuls. Les musiciens prennent place sur la scène où est déjà installée une batterie entière, un micro, tout ce qu'il faut. Le patron tend le fil à Angelo pour qu'il puisse brancher sa guitare : il reprend à 1'51.
Dans le bistrot bondé, les plus jeunes se remuent, dansent, pendant que des habitués, au bar, hochent la tête en rythme.

Fin du morceau. Grande ovation.

Epilogue :
Sur le trottoir, devant le bistro, tout le monde s'en va. Angelo sort à son tour et repart en skate, sa casquette sur la tête, sa guitare sur le dos. Le batteur se retrouve seul sur le trottoir avec tout son matos, pas content.


Septembre 2005.


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