Tamazic
Musilac (scène pain grillé)

Aix-les-Bains, 8 juillet 2006


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L'auteur
La démarche est excellente: en marge d'un gros festival de dimension internationale, faire jouer des artistes locaux peu connus bien qu'ultra-méritants. Le problème, c'est que c'est vraiment très en marge. Pas en terme de distance: juste devant les "portes" du festival mais en terme d'horaire: 13h, c'est beaucoup trop tôt!... Déjà l'année dernière, à 15h, il n'y avait pas grand monde: c'est l'heure de la sieste, voyons!... et en terme de "cadre": l'année dernière sur une petite place évoquant la place de village d'antan, à côté d'un manège, et cette fois, en plein milieu d'une pelouse dépourvue de la moindre once d'ombre.
Il faut vraiment être un(e) acharné(e) bizarrement passioné(e) par la dite scène locale pour se taper les 3 concerts en plein cagnar (entre l'ombre et le spectacle, cette année, il fallait donc choisir, l'auteur a choisit et elle a vraiment bien bronzé!).
Résultat: l'auteur a fini pas très fraîche au bord de l'insolation, d'où le titre de cette chronique (non, aucun rapport avec la qualité des prestations des groupes).

Bon à part ça, donc, tout le monde a bien joué. Les Wäks vraiment devant quasiment personne. Donc, jolie performance puisqu'ils auraient pu faire la gueule, la jouer très molaçon mais non, ils l'ont bien pris, l'un d'eux s'amusant même à frôler le striptease à la fin (devait faire vraiment chaud dans un cuir), bref, ils se sont bien généreusement donnés, comme le mercredi précédent au tremplin du Festival Musiques En Stock, à Cluses.




Pour les Masaladosa, là, les festivaliers devaient commencer à se réveiller, un blondinet au sitar ("le sitar" précise leur site web), forcément, en plus de pouvoir séduire les fins connaisseurs, ça intrigue et de l'electro-dub orientalisé, soft et bien trippant, c'est beaucoup moins susceptible d'effaroucher le promeneur aixois et le touriste landa que de la dark electro indus...




Enfin, pour David Grumel, signé chez Naïve, équipé de singles largement diffusé par de nombreuses radios, là, tout de suite, on voit l'artiste qui commence à attirer du monde. Sa musique est "facile d'accès", electro-pop très clean, "easy listening". Le bonhomme alie talent de composition et d'écriture à un tempérament de perfectionniste qu'on imagine facilement passer des heures sur son clavier, à en oublier l'heure et le mangé, style geek freak... La voix, c'est pas encore ça (c'était son premier "concert", at-til dit, mais tout de même pas sa première prestation en public)... Mais d'un autre côté, quand il lance à un public assis par terre, tout écrasé de soleil : "Va falloir faire quelque chose, là! Va falloir se lever" et que le dit public se lève comme un seul homme... Bon, bah, si ça marche comme ça, on va pas chipoter...
Son attitude toute en simplicité de type pas habitué à se trouver perché sur une scène, comme cette voix mal assurée, le tout bien porté par des mélodies "pop très clean facile d'accès", c'est peut-être justement le petit truc en plus plutôt qu'en moins qui permet au public de se sentir proche de lui.



A noter, ce jour-là, David Grumel était loin d'être seul sur scène...



Parce que le programme annonçait "David Grumel" mais non, c'était David Grumel & Co. et cette compagnie était loin d'être un ensemble disparatre de musiciens fades posés en tapisserie en arrière plan mais de vrais personnages hauts en couleurs, dont un local habitué à faire le front man des Delavegas, comme il est précisé sur le site de mr Grumel, c'est sympa de présenter la troupe, le bassiste de Blanc, carrément, un batteur ayant fait partie de l'affaire Luis Trio et un clavier ayant travaillé avec St Germain, on ne se refuse rien...





...des personnages, donc, amenant chacun et tous ensemble, une belle énergie sur scène, et ça, ça compte; mr Grumel a réussi à former un vrai joli groupe, chapeau.



L'auteur aurait bien aimé pouvoir lui dire tout ça en face vite fait après le concert mais essayer de dire 2 mots à mr Grumel après un concert... Bah on commence à lui dire 2 mots et comme beaucoup de monde à envie de faire pareil (famille, amis, potes, "fans") bah, on arrive vraiment qu'à quaser des moitiés de phrases par ci par là. Voilà, quelle star! Et si en plus on est sous le coup de l'effet pain grillé... Alors là... On en est réduit à tout raconter sur son site web pour tout mettre au clair.