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Le Comptoir de La Folie Ordinaire, 12 janvier 2006 |
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Une soirée toute en douceur au Comptoir, c'est possible ! Paneuropean, ça s'écoute de préférence installé bien confortablement, assis, voir même allongé. Alex et JN, venu de l'Ain (mais un peu annécien à l'origine), ex-Un automne à Lob Nor (il en reste des traces sur le matériel) n'avaient jamais joué dans un bar, Alex en était même un rien nerveux : dans les salles où ils jouent habituellement, le public dispose de fauteuils ou de coussins ou juste d'un espace pour pouvoir se poser tranquille et finir parfois allongé, emporté avec eux dans leur univers planant. Mais dans un bar, s'allonger... Seuls deux connaisseurs accros ont passé tout le set assis par terre, quasiment à leurs pieds, parce que les sièges confortables du Comptoir ne sont pas placés face à la "scène". Le reste du public est donc resté assis un peu loin ou debout, plus ou moins attentifs... L'auteur doit reconnaître que, à un tel concert, la proximité ne serait-ce que d'un seul Lutin Grelut un peu agité ne favorise pas du tout la concentration et brouille sans doute une partie des effets que cette musique est capable de provoquer. Paneuropean, on pourrait appeler ça du post-post-rock-électro-atmosphérique-3D, rien que pour s'amuser à leur coller une étiquette à la noix : une batterie, une guitare électrique (et son accessoire très space : un e-bow) et plein de claviers en tous genres pour une musique "atmosphérique" : bleue à grands nuages blancs, grise brumeuse, lumineusement nébuleuse ou susceptible de tourner à l'orage comme à la fin d'une journée d'été (naturellement, c'est ce dernier style qui plaît le plus à un public de bar). "3D" parce que plus particulièrement à l'écoute du 5 titres Parallels, il semble à l'auteur que les ondes sonores de cette musique donnent forme à des volumes éthérés ou encore, sur l'espace palpable, superposent un espace virtuel, mélange de l'imaginaire des musiciens et de celui de l'auditeur. Et parce que l'auteur est loin d'être une journaliste pro, et que, lorsqu'il y a beaucoup de monde et de bruit autour d'elle, elle a toujours beaucoup de mal à se concentrer sur une discussion, celle qu'elle a eu avec Alex ne pourrait en aucun cas être retranscrite fidèlement dans ces pages, seules quelques bribes éparses ont servi à concocter cette chronique… Nappes de brumes derrière lesquelles se dessinent un paysage au lever du soleil… Hum… Trève de poésie, on peut aussi ajouter, pour tous les connaisseurs, qu'à l'humble avis de l'auteur : Paneuropean, ça déchire encore plus qu'un Automne à Lob Nor ! Et oui : l'un des avantages de chroniquer des concerts sur le net, c'est que ça rapporte des cd gratuits. Sur le cd "7 plages" d'un Automne à Lob Nor on retrouve une atmosphère planante, éthérée (pour en lire plus sur l'effet Lob Nor, voir sur Pop News une interview, une chronique cd et sur Fluctuat.net, une chronique de concert)… Mais cette musique évoquerait assez un univers de friche industrielle, un vieux club perdu au milieu et là, un groupe électro-rock jouant et bidouillant tranquille au petit matin après que tout le monde soit parti. L'univers de Paneuropean évoque peu la jam session jazzy : les morceaux s'approchent du format "chanson" et s'il sont empreints d'un fort côté "space"/futuriste, celui-ci est dessiné tout en douceur, tout en rondeur : plutôt qu'un monde de machines et de métal, il évoque ainsi bien plus la beauté de la planète bleue vue de l'espace. Pour apprendre plein de choses sur Paneuropean, leur poser plein de questions, leur dire bonjour, voir à quoi ils ressemblent, il y leur blog. |