Récapitulatif novembre


Enfin, tentative de récapitulatif en bref parce que c'est comme si le passage de l'anti-folk gang à Annecy (le 23 octobre) avait un peu saturé l'auteur et qu'il lui ait fallu un peu plus de 2 semaines pour s'en remettre et se remettre à écrire.
On présentera peut-être ça un peu mieux plus tard.

The Bloodshakers
Magic Bus - ? – Wäks
La Bolduc – Julie Doiron – Herman Düne
What The Fuck – Binaire – The Insiders
The Haze – Fuck Da Tourist
Tribute to The Beatles
Hortfield - Six Pac
Conyliin
Barrueco - Mercure


Jeudi 3 novembre, the Bloodshakers au Comptoir de La Folie Ordinaire : des reprises de classiques rock des années 60.

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Mercredi 9 novembre au Brise Glace :
Magic Bus, une sorte de pop rock avec un quelque chose qui évoque le style des grandes chanteuses black des années 70… Une chanteuse à la voix qui vaut le détour. Ils vont peut-être se faire des t-shirts.
Les 2 autres groupes : elctro, beaucoup de casquettes de teufeurs un peu partout.
Le groupe dont le nom échappe à l'auteur réussi merveilleusement un mélange machines-cuivres.
Wäks, passé le 27 octobre au Comptoir. Une chanteuse gabarit fillette, un groupe qui pour cette occasion, avait particulièrement soigné son style: tous en rouge et noir et maquillage-camouflage façon cambouis.

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Jeudi 10 novembre : Herman Düne – Julie Doiron – La Bolduc, au Matin Bleu.
Beaucoup d'inattention ce soir-là dans la salle.
A Paris, pour voir les Düne et miss Doiron, il fallait payer 15 euros et à Annecy… beaucoup ont papoté presque tout du long, pas l'auteur mais ce n'est pas pour autant qu'elle se sent de pondre un truc sur cette merveilleuse soirée, du moins pour l'instant…

Mais qu'est-ce qu'elle a glandé ? Mais qu'est-ce qu'elle glande !?
Ah oui, bien sûr ! Elle n'a pas emmené son ordinateur à Paris (voir plus bas), elle a passé des heures à faire du rangement, des cartons et à trimballer des meubles et elle a aussi pris du temps pour travailler sur ça, alors forcément…

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Vendredi 11 novembre :

Les What the Fuck, d'Annecy, ont un guitariste et un bout de nom en commun avec les Fuck Da Tourist; l'auteur avaient capté la fin de leur set au Croé, à Bellecombe en bauges, le 21 octobre. Déjà là, les What the fuck… "What the fuck was that anyway?".
On pourrait dire que le batteur "chante" mais ce qu'ils font, c'est surtout du bruit pour le plaisir de faire du bruit, non ? "Gueuler pour gueuler", a-t-il été possible d'entendre à proximité ce soir-là.
Ils ont fini par une chanson d'amour. Des espèces de punks qui font dans le "you broke my heart" ! Soit, de la chanson d'amour avec emphase beuglante sur le "ou".

Binaire, de Marseille, ils sont juste deux mais vu les tonnes de son qu'ils avaient demandé ("sub bass")… Même les pantalons vibraient ! Deux guitares et un ordinateur pour du punk évolutif, ou électro-punk, un résultat vraiment très prenant, quasi hypnotique.
Ces deux-là jouent et "chantent", enfin, crient, face à face. Le pied de micro en commun crée une symétrie visuelle qui évoque l'image de jumeaux, voir de frères siamois qui seraient nés collés par la pensée et par le rythme.

The Insiders, du "garage rock" de St-Etienne. Ils font beaucoup de bruit aussi ces gens de St-Etienne… Oui, l'auteur est désolée de ne rien trouver d'autre à dire: elle est partie avant la fin.

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Samedi 12 novembre : le We Got Cactus Tour, en provenance de Tucson, Arizona (USA) était de passage au Brise Glace, avec Al Perry, Al Foul, les très excentriques Bebe & Serge, The Coin, les Solace Brothers trio indie-rock qui évoque un peu notre Capush puisqu'ils ont aussi un Dan au clavier, et Bob Log III (prononcer Bob Log the third) qui est sans conteste une référence majeure en terme de "One Man Band".
Certains habitants de notre belle région savaient déjà comment un type qui joue de la batterie avec ses pieds et de la guitare avec ses mains et qui chante en plus, ça assure très bien tout seul… Bon, c'est sûr, à ce point là, c'est du délire absolu : le one man band d'Annecy, lui, ne joue pas en combinaison d'astronaute avec un casque sur la tête… Mais qui sait ce que l'avenir et Mr Angelo Spencer nous réservent ?

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Dimanche 13 – Jeudi 17 novembre : l'auteur était à Paris. Le lundi soir, elle a découvert la Flèche d'Or, qui est la seule sale en France ou Miss Bernadette Seacrest and Her Yes Men (et sa merveilleuse voix) rêvait de venir jouer son jazz.
Le mercredi elle a découvert le Point Ephémère, au bord du canal St-Martin, où jouaient les Solace Bros (oui, elle a repayé pour les revoir jouer, c'est dire…) et les French Cowboy, des français qu'elle irait volontiers réécouter aussi si, entre deux séjours à Tucson, ils leur prenaient la curieuse idée de venir faire un petit tour par l'exotique Annecy.
Pour en savoir plus, lire la chronique.
Oui, encore une longue chronique rien qu'en anglais pour des gens même pas des environs.
C'est qu'elle devait être encore bloquée en mode "let's speak English!"…

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The Haze – Fuck Da Tourist

Mercredi 23 novembre, le Brise Glace:

Le groupe slovaque The Haze était là à l'occasion du festival de film slovaque (à Cran Gevrier) et avait passé un peu de temps en résidence au Brise Glace avec les Fuck.
The Haze : pop-rock, les Fuck Da Tourist, punk à textes.
Les Slovaques ont "regae-isé" l'une des chansons des Fuck et les deux groupes ont fait ensemble "knocking on heaven's door".
Mais le clou de la soirée, du moins pour l'auteur, a été le moment où, pendant la balance, l'un des guitaristes des Fuck, celui qui ne joue pas avec les What the fuck et qui a toujours un petit truc marrant à raconter entre deux chansons, a lancé dans son micro qui marchait très bien un très joli "Oh! Mais c'est Caro!", après avoir remarqué la dite Caro qui était, comme souvent, en train de gribouiller, assise par terre dans un coin.
Et entre parenthèse, et elle en est désolée, la dite Caro n'a pu remercier les Fuck pour ce grand moment burlesque en leur offrant les photos de leur passage aux Tilleuls, étant donné que ces photos sont toutes noires, comme celles de Jeffrey Lewis qui se trouvent sur la même pellicule (elle a failli renoncer définitivement à la photo en voyant ça: les Fucks, c'est rien, ils sont dans le coin, ils repasseront mais Jeffrey Lewis! Jeffrey Lewis!! Arrrgggh!!!).

Pour ceux qui débarquent et n'ont pas tout lu sur l'auteur, cette dernière et Caro ne font qu'un et non, merci, elle ne souffre pas d'un inquiétant dédoublement de la personnalité mais vise simplement à créer un petit effet "style journalistique" en utilisant systématiquement la troisième personne du singulier pour parler d'elle en ce lieu.

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Tribute to the Beatles

Mercredi 14 décembre, Le Brise Glace :

Une soirée hommage Beatles ?
A notre époque, dans une salle comme le club du Brise Glace, l'auteur verrait plus volontier une soirée hommage à Nirvana, non ?... Enfin bon... C'est sûr, un peu de Beatles, c'est toujours sympa aussi...

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Hortfield - Six Pac

Lundi 12 décembre, Le Comptoir de la Folie Ordinaire :

C'est la 2nde fois qu'on les voit par ici et on ne sait toujours pas si c'est Hortfield, Horsfield, Hordfield… Quelque chose comme ça, en provenance de St-Etienne. Du bon gros rock bien carré, bien réglé avec un chanteur/guitariste dont la coupe de cheveux est un véritable hommage aux pionniers du hard-rock.
Six Pac… l'auteur n'est pas encore assez endurcie pour supporter ce genre de gros son. Désolée.
Et en plus, l'auteur se permettra de dire que, pour elle, le meilleur moment musical de la soirée fut celui où le DJ, DJ Loaf, prit les rênes des platines en commençant par passer un titre de Binaire, de l'électro-punk tellement prenant que ça se reconnaît en moins de deux.

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Vendredi 9 décembre, Bistro des Tilleuls :

Conyliin - Aussi incroyable que cela paraisse, un mois après, l'auteur prévois toujours d'écrire une petite chronique sur ces 2 là qui ont réussi à se créer un univers bien à eux : elle a pris des notes.

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Barrueco - Mercure

Mercredi 7 décembre, Le Brise Glace :

Barrueco, batteur du groupe annécien Alias, a sorti un album solo : quand les batteurs sortent de derrière leur bazar, ça peut vraiment donner des choses intéressantes.
Barrueco, ce soir-là, c'était d'abord un chanteur. On peut ne pas savoir d'où il vient, ignorer qu'il a commencé la scène à 6 ans avec la danse, ignorer qu'il fait de la batterie et de la guitare depuis près de 15 ans… Pas besoin de savoir tout ça pour entendre que ce type chante vraiment vachement bien. Voix et chant hyper travaillés, hyper clean… On aurait pu se croire à une session d'enregistrement plus qu'à un live… D'ailleurs, oui, comme tous les mois, c'était l'enregistrement de l'émission pour ODS Radio : cela se voulait donc peut-être particulièrement soigné… Et ça l'était.
Non seulement la voix mais les textes aussi prêtent à tendre l'oreille… Sur le petit prospectus distribué à l'entrée de la salle (le plan marketing aussi est hyper léché), on peut lire que le bonhomme est inspiré par Goldman et Cabrel… Et à l'arrivé, le résultat évoque carrément du Callogero.

Mercure, aussi des annéciens, c'est du rock, fort, convaincu et bien planté. L'auteur, un peu perturbée ce soir-là, ne fut pas du tout attentive pendant ce set si bien qu'elle n'en dira pas plus.


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