Réveil, bibliothèque, pause déjeuner, bibliothèque, pause (une cigarette ?), bibliothèque, maison : mal de crâne intense!
Et le pire dans tout ça c'est que plus j'avance et plus j'ai la sensation de prendre du retard. C'est assez désagréable comme sensation. Parce que plus cette sensation grandit et plus j'angoisse. Plus j'angoisse, moins je dors. Moins je dors, plus ma consommation de café augmente, plus belles et visibles sont mes cernes, plus exécrable est mon humeur.
Heureusement que Lorus m'a sorti de ça hier le temps d'un film au cinéma. Nous n'avons pas vu le film du siècle mais c'était exactement ce dont j'avais besoin : Love (et ses petits désastres). Le genre de comédie romantique qui te donne envie de vivre exactement la même histoire que celle du personnage principal, à la différence que ce film tente de casser les clichés de ce type de comédie. L'humour ne manque pas. Alors si besoin de vous oxygéner le cerveau avec des futilités, ce film est fait pour vous!
La musique aussi est toujours là pour détendre l'atmosphère. Je ne jure que par Death cab for cutie, The radio dept., Mew, Sting, Emiliana Torrini, Kings of convenience, Girls in Hawaï... Ou sinon je ressors les folles sonorités de l'hiver dernier (celles qui passaient si souvent au Ghost) pour bondir comme une folle sur mon lit.
Enfin tout ça lorsque je ne suis pas plongée dans mes livres. C'est toujours la même chose avant chaque examen/partiel : j'aurais dû m'y mettre avant! Promis, la prochaine fois, je travaillerai régulièrement! Tu parles de résolutions. A quoi ça sert d'en faire si au final on est incapable de les tenir ? Surement à se rassurer, à se donner bonne conscience. C'est bien connu. Vivement le 10 mai prochain (je serais alors en vacances haha!).
Tiens, puisque ma vie vous passionne tellement : j'ai mangé du thon hier. Le succulent "thon sésame" du Caffe Bianco, lieu réputé pour la finesse de sa cuisine et pour sa propreté je crois bien. N'empêche que 15 minutes plus tard mon visage était couvert de plaques rouges. Et Lulu qui n'a pû s'empêcher de dire qu'une fois sur deux, ce type d'allergie se terminait par un oedème (histoire de me rassurer, vous l'aurez compris). Finalement nous sommes allées dans la pharmacie la plus proche et la madame a su trouver un remède efficace. Je vous rassure donc : je suis vivante. Aujourd'hui j'ai mangé des sushis et je n'ai eu aucun problème, si ce n'est que je n'arrive plus à savourer les sushis comme avant... Je vous explique!
J'étais au Danemark en décembre dernier, et ma tante sait préparer les sushis elle-même. L'avantage lorsqu'on prépare soit même les sushis c'est qu'il y en a au moins pour dix. Mais voilà nous n'étions pas dix ce soir là. Cela ne nous a pas empêcher (et surtout à moi) de tous les manger. Et puis plus tard dans la soirée nous sommes allés dans le Jazz house de Copenhague, ambiance jazz-live et bière à volonté (oui, les danois raffolent de la bière). Sachez simplement qu'overdose de sushi et d'alcool ne font pas bon mélange et vous dégoutent à vie... Quel souvenir! [:
Pour votre information je retourne au Danemark en juillet, j'y resterai un mois, pour travailler. J'ai hâte d'autant plus que mon travail promet d'être très intéressant. Je vous en direz plus prochainement. Ben quoi, faut savoir laissre perdurer le suspens non ?
*
Les partiels approchent dangereusement. Les bibliothèques sont pleines en ce moment. C'est tellement dur de travailler avec un soleil pareil. Malicia aimerait même voir tomber la pluie pour être plus motivée au travail. Elle n'a pas tort. Mais j'aime trop le soleil pour souhaiter voir tomber la pluie.
J'ai étudié toute la journée. J'ai adoré la matière du jour : économie internationale et eureopéenne. J'échangerais volontier mes heures de gestion contre cette matière d'ailleurs. j'ai horreur de la gestion. Pas très pratique lorsqu'on est en faculté d'économie-gestion hein ?
Enfin là je dérive, je n'ai aucune envie de poster sur les cours, mes journées en sont assez remplies comme ça!
Je perds un peu la tête en ce moment. Tellement de choses nouvelles qui se produisent. Je redécouvre ma liberté et je réalise à quel point j'y tiens. Je fais ce que je veux, où je veux, quand je veux. J'ai pleuré aussi la semaine passé. Un peu... Moins que je ne le pensais. Lorsque j'ai annoncé la nouvelle à ma mère son premier reflexe a été de me dire : "T'es une fille costaud toi hein ?" mi-inquiète, mi-optimiste. Bien sûr que je suis forte! Qui oserait encore en douter ?
Lui et moi ne nous sommes pas parlé de la semaine. Il ne me manque même pas. Cela n'empêche pas que je tienne à lui évidemment. Notre histoire et notre rupture nous auront rapproché. Et je crois bien que je l'aime profondément. Je ne suis pas amoureuse. Mais je l'aime. Et je crois que c'est encore plus fort, plus réfléchi aussi. Et ça, pour rien au monde je n'ai envie de le perdre. Alors, bien sûr que je finirai par lui redonner signe de vie!
Autre nouveauté : le vote! Comme un bon nombre de blog je parle de politique, je constate avec joie le retour du bipartisme et surtout le faible taux d'abstention de cette élection. Je constate que 30,2% des français, 45% des Alpes-Maritime et 61% de mon bureau de vote on choisi Nicolas Sarkozy. J'en fais partie, ce n'est plus un secret pour personne non plus. Je ne suis ni naïve, ni fasciste. Je suis libérale. Je ne crois pas en l'assistanat (la facilité ?), je refuse de travailler pour les autres. Et qu'on ne me traîte pas d'égoïste! Qu'on aille pas non plus penser que j'adhère à 100% aux idées de N.Sarkozy. Il est simplement le candidat qui se rapproche le plus des miennes.
Ma journée de travail m'a donné un mal de crâne atroce, je me retire sur ce post qui ne me plaît pas des masses.
*
"Je voulais je l'avoue
Danser joue contre joue
Je l'avoue je rêvais
De te faire tournoyer
Respirer cet air frais
Regarder rayonner
Le visage d'un amour
Qui n'a pas vu le jour"
(Emilie Simon - Le vieil amant)
Et qui de toute évidence ne verra pas le jour...
Mais ce qui m'agace le plus c'est l'attitude des autres. Comme s'ils appréhendaient encore plus que moi mes réactions. Parce qu'ils savent tous de quoi j'ai été capable. Seulement leur regards pitoyables ne m'aident en rien. Je vais bien et je n'ai besoin de rien. Absolument rien.
Le plus difficile ? Le moment où il m'a annoncé sa décision, apparemment murement réfléchie. Nous étions alors si tranquilles, assis dans un café branché de Nice, buvant une orange pressée. Il m'a pris la main en commençant par dire que ce qu'il avait à dire n'était pas facile à dire. J'ai senti mon regard se décomposer, mes yeux le supplier, un bref "s'il te plaît" sortir de ma bouche, à mesure qu'il arguait. J'avais les larmes au yeux et lui aussi. Il est resté à mes côtés pendant une heure, face à moi, dans ce café, avec cette orange pressée qui de toute évidence n'avait plus la même saveur. Puis je l'ai raccompagné vers sa mère qui l'attendait un peu plus loin et qui n'avait aucune idée de ce qui venait de se passer. Parce qu'il ne lui a jamais parlé de nous. Elle s'est contentée de me sourire, m'a demandé comment allaient mes parents, comment j'allais moi-même. Et surement qu'à me regarder n'importe qui aurait pensé que tout va bien (sans tenir compte des dégats qu'ont fait mes larmes et le mascara). Et depuis ? Je fais tout pour laisser pourir cet "évènement" dans un coin de ma tête. J'ai repensé à tout ce que j'avais mis de côté lorsque nous étions ensembles et que je vais retrouver. J'ai pensé aux partiels qui sont si proches et sur lesquels il faut que je me concentre. J'ai pensé à nous deux aussi. j'ai retrouvé les polaroids pris le 1er jour et les ai rangé. J'ignore le problème pour mieux l'oublier. Ca fonctionne. Je garde le moral et je compte sur le temps pour emporter la douleur avec lui.
*
La zone B est officiellement en vacances. Thibaut n'a cesser de me le rappeler hier soir. Parce qu'hier soir, nous étions tous chez L0rus pour fêter ses 18 ans (happy birhday my love). L0rus est en prépa, elle est en vacances, tout comme ses amis, qui n'ont cessé de me narguer, me rappelant qu'ils avaient devant eux 17 jours sans aller en cours. C'est ça d'être en prépa. Ce sont toutes leurs nuits blanches, leurs notes catastrophiques, les commentaires impitoyables de leurs professeurs et puis un peu de vacances de temps en temps. C'est bien connu! Comparé à la fac, qui nous offre un rythme de travail assez intense si on joue le jeu, à la différence de tout le stress auxquels ils ont droit eux. J'ai longtemps parlé avec Marc, qui pense que je ne devrais pas abandonner la fac l'année prochaine pour entrer en prépa. Il certifie que je fais partie des 20 meilleurs de la promotion, que mon dossier serait accepté sans difficultés à Dauphine (Paris). D'autres personnes pensent qu'il faut que je pense à moi dans ce choix, avant de penser à mes ambitions. Est-ce que je serais assez forte pour supporter une telle pression, pour serrer les dents à chaque fois qu'un professeur me rappellerait à quel point je ne vaux rien ? Et puis au final, est-ce que je réussirais à entrer dans l'école de mon choix ?
Enfin, Lui, il pense que si j'ai la chance d'être prise alors il ne faut pas hésiter un instant. Encore moins hésiter si je suis acceptée dans un lycée parisien...
Je détèste ces moments où le doute est intense, sans fin, et où mes reflexions ne m'apportent aucune réponse.
Quant à la soirée chez L0rus, j'ai adoré. Ses amis sont... sociables. Oui c'est le mot juste. Certains m'ont fait mourir de rire. J'ai passé du temps à parler avec le maximum de personnes, à les découvrir. On a passé du temps, Lui et moi, dehors, seuls, perdus je ne sais trop où, accompagnés par les rires et les discussions des autres, restés à l'intérieur. Et enfin, quelques instants dans la voiture, à débouler sur le boulevard de Cimiez parce que certains ne savaient pas comment rentrer chez eux (qu'elle est serviable cette petite!).
Je crois bien que j'adore ma vie depuis quelques temps...
Au fait, ma psychotérapie est terminée. Je suis sortie du batiment comme je serais sorti d'un hopital ou d'une prison, le coeur léger, l'esprit libre, heureux. Il y avait même un fauteuil roulant posé dans un coin du hall d'entrée. Comble du hasard ? Je l'ai regardé, brievement en passant, et suis sortie, laissant ces quelques mois (années ?) de misère derrière moi.
*
Plongée dans mes lectures, telle un érudit, analysant le sens de chaque mot, chaque phrase, chaque idée exprimée par les auteurs. Nonchalante, l'air indifférent, allongée dans un fauteuil, sur la terrasse, au soleil, savourant la simplicité de chaque instant. Du temps décompté de mes révisions pour le partiel de samedi mais pas un brin de culpabilité. Je suis si bien...
La douceur est au rendez-vous. Les nuages s'estompent ainsi que le ciel maussade qui s'était installé ces derniers jours. Tendez l'oreille, vous entendrez même les cris joyeux d'enfants insouciants, les oiseaux qui ne cessent de siffler. Ouvrez vos sens, peut-être arriverez vous à percevoir ce vent léger (si léger) qui caresse vos épaules nues.
J'aurais pû y rester une éternité.
Chaque année ce même scénario se répète avec l'arrivée des beaux jours. Et chaque année je le dis, haut et fort, que cette vague de bonheur va reprendre forme le temps d'un printemps et s'affaler le temps d'un été.
Joli tableau en perspective.
*
N'arrivant pas à dormir, j'ai décidé de coder ce nouveau design, prêt depuis peu. Il en aura fallu du temps pour que je change. D'autant plus que l'ancienne me plaisait. J'ai rarement gardé une version en ligne aussi longtemps. Mais avec les boulversements qui se produisent actuellement dans ma vie, faisons aussi la révolution sur inspiration [:
J'ai utilisé une photo prise par moi-même, un soir, objectif face au miroir de ma salle de bain, le tout totalement bidouillé et retouché sur paint shop pro. Le résultat est une version bien sombre, j'avoue. Mais il est avant tout simple je trouve, et c'est cela qui me plait le plus dans ce travail. J'ai longtemps hésité sur ce que je voulais (réellement) faire. J'ai commencé par ça mais me suis vite arrêtée. J'aimais, mais ne voulais pas en faire toute une version qui risque de squater le blog durant quelques mois.
Je me suis levée assez tôt ce matin pour aller au semi-partiel de macroéconomie. Je pense m'en être bien sortie. Les calculs, vus et revus, ne m'ont posé aucun problème. De même pour les quelques définitions que je connaissais sur le bout des doigts.
Comme quoi, aller bosser chez Marc ça paye.
Se plonger dans nos formules, ayant pour but de déterminer quel est le revenu national d'équilibre (Y*), perdus dans un fond de Hard-Fi et une cigarette à la main. Un beau mal de crâne en perspective! xD
Je n'arrive pas à dormir. Ca recommence. Je ne saurais expliquer le pourquoi du comment. Je ne saurais dire non plus pourquoi j'ai la gorge sèche en permanence, pourquoi j'ai mal au ventre si fréquemment, pourquoi j'ai si peur et en même temps pourquoi je me sens si rassurée/heureuse. Pourquoi je ressens le besoin de faire apparaitre du mauvais alors qu'il n'y a que du bon au fond. Pourquoi ?
J'y réfléchirai une autre fois. Pour le moment, je crois bien que je vais essayer de m'endormir, enfin...
*
Lait Abricot me manque.