Remember my pink room ? Remember the city where the sun evershines ?
Well, you might find me there.
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Je suis aussi légère que les notes aigües jouées sur le piano du morceau que j'écoute. Combien de temps cela faisait-il que je ne m'étais pas levée un matin, tranquille, en me disant que je n'ai rien à faire, absolument RIEN. Aucune contrainte, aucune obligation. Il a fallu que je prépare ma valise, certes, c'est pour mieux aller à Nice retrouver ma famille. Je ne classe pas ça dans la catégorie des contraintes lourdes dont on a pas envie.
Une fois la valise bouclée j'ai pris le métro jusqu'à Sevres-Babylone pour y retrouver Clémence. Nous avons bu un perrier citron et un diabolo grenadine sur la terrasse du Bar de la Croix Rouge. Cet endroit que je trouvais si snob il y a quelques années est aujourd'hui l'un de mes préférés.
Et si vous aviez vu ce soleil. Pas besoin de veste, un pull en coton a fait l'affaire. Nous avons pu marcher ensemble dans St Germain en faisant un tour par le Bon Marché (vide!) pour finalement s'assoir à la terrasse d'un autre café pour déjeuner.
Et me revoici dans ma chambre montmartroise, les volets à peine ouvert laissent passer quelques rayons de soleil qui viennent s'écraser sur le parquet.
Ces moments là n'ont pas de prix. Ils sont doux et rares.
J'ai reçu un appel auquel je ne m'attendais pas du tout hier soir. J'étais dans le métro, je venais de sortir du théâtre et Vincent me faisait rire avec son numéro de "Closer" (un mec qui achète "Closer" même occasionnellement pour délirer avec ses potes, ça aussi ça n'a pas de prix :p). Le numéro n'était pas enregistré dans mon répertoire et j'ai bizarrement hésité à prendre l'appel. J'ai finalement décroché. Je connaissais très bien mon interlocuteur mais ça faisait des mois que nous n'avions pas parlé à cause d'une histoire qui s'est passé en janvier dernier. Je lui en voulais tellement que je m'étais promis de ne jamais lui reparlé, j'ai effacé son numéro de mon répertoire et son existence de la mienne. Il se trouve qu'il s'était trompé de Sarah, en réalité il ne voulait pas me parler à moi. Ca ne nous a pas empêcher de discuter rapidement, de "se mettre à jour". 5 petites minutes pour savoir où nous en étions. On a parlé, naturellement, comme on l'aurait fait dans le passé. Je pensais qu'il me faudrait une vie pour lui adresser à nouveau la parole et pour oublier. Il s'avère que 4 mois auront été suffisant. Je n'ai pas pour autant l'intention de le rappeler une fois à Nice (faut pas pousser non plus!). Mais je suis contente que les choses aient pris cette tournure. Ca minimise ce qui s'est passé en janvier dernier et c'est pas plus mal.
Sur ce, je suis fin prête à partir. A traverser Paris en métro, en RER et enfin monter dans le "Orlyval" pour (enfin) arriver à l'aéroport d'Orly.
Ma valise est pleine comme d'habitude. Pleine de cahiers, de livres et accessoirement des vêtements. Quand je demande aux passants de m'aider à descendre ma valise dans les escaliers de la gare du Nord il n'en reviennent pas de voir une valise aussi lourde. Pas ma faute, celle de Dauphine!
Alors Paris, on se revoit dans 10 jours, je m'en vais me reposer au soleil, sous les fleurs violettes de notre glycine ou bien sur les galets des plages niçoises. Je m'en vais retrouver des personnes qui m'ont terriblement manqué au cours de ces derniers mois. Je m'en vais réparer mon coeur un peu trop souvent déchiré... C'est la première fois que je suis aussi heureuse de "rentrer".
Parallele lines move so fast toward the same point, infinity is near as it is far.
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J'ai dormi jusqu'à 10h30;
pris un petit déjeuner au lit;
j'ai pris le bus pour me rendre place des Ternes;
j'ai acheté deux films pour mon polaroid à la fnac des Ternes;
je me suis fait passé pour une collégienne espiègle pendant plus de 3h, au théâtre;
j'ai mangé des légumes tout en regardant le grand journal;
j'ai pris une douche;
j'ai retesté mon polaroid en prenant une photo désormais intitulée "le sac d'une fille".
Today has been ok.
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[EDIT] Why do I get sentimental and emotional so easily these days ? Why do I always feel like complaining ?
I spend my days thinking of the same subjects. I keep on asking the same questions, wondering why and wondering why not ? Why not succeding when I'm trying hard and really wanting things ? I'm talking about school, about my social life too.
Damn, I hate feeling emotional! I always end in tears.[/EDIT]
Voilà le message que je viens de recevoir de la part de mon père :
"Je n'imaginais pas à quel point ma vision des URGENCES était proche de celle du Gouvernement.
Le seul problème est que l'expression de ma vision a....plus de 20 ans !!!
J'étais un peu en avance. Un tout petit peu !! Un tout petit peu trop !! C'est la raison qui m'a mené devant la Justice !!
Cliquer ici (à partir de la 8ème minute, ça devient intéressant)".
1er jour de vacances : après avoir erré dans mon appartement je vais surement aller faire un tour du côté de la rue des Abesses et peut-être m'arrêter aux Deux moulins.
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L'occasion m'est enfin donnée de reprendre mon souffle. Les vacances sont là, elles sont bien là. Cette dernière journée de cours (oui, un samedi...) était en trop. Je devais aller au ciné avec Clémence et Louise (girls night out), je me suis finalement décommandée. Je reste au lit avec mes tasses de thé et quelques films, un bouquin, ça me va très bien!
Peut-être que si je n'avais pas dormi chez Clément la nuit dernière j'aurais été plus en forme aujourd'hui.
Disons que Louise a lancé cette idée hier soir alors que nous sortions du contrôle de compta. Et pourquoi ne pas se voir ce soir ? Pourquoi ne pas dormir chez Clément hein ?
Allez savoir comment lui est venu cette idée, le fait est que nous nous sommes retrouvés tous les trois dans l'appartement de Clément à Pigalle et que nous avons passé la majeure partie de la nuit à discuter de tout et de rien, à regarder des séries et des films. Jusqu'à ce que je m'effondre devant la Cité de la peur vers 3h30 pour être réveillée plus tard par le bruit du téléphone (insupportable!) d'Omar et Fred. Les deux autres ne dormaient toujours pas, il était près de 4h. On a finalement tous trouvé le sommeil vers 5h. Clément était alors dans la chambre de sa soeur, Louise et moi dans le lit de Clément, dans sa chambre qui puait le tabac froid. Ca empestait tellement que j'ai ouvert la fenêtre avant de m'endormir et que j'ai oublié de la refermer.
On s'est malgré tout levé à 8h30 pour aller en cours de gestion, le ventre vide.
J'adore ce type d'expérience qui sort un peu du quotidien.
J'ai moins aimé prendre conscience de l'hygiène de vie de Clément qui se couche constamment à 4h du matin et qui fume clope sur clope toute la nuit. Pas étonnant que d'immenses cernes noires soient dessinées sur son visage. Comme si ça avait été fait avec un feutre indélibile...
Avis aux minettes écervelées : le prochain épisode de Gossip Girl sera diffusé le 21 avril prochain aux Etats-Unis :D
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Ca me fait rire de voir les lycéens manifester dans la rue par solidarité pour leurs professeurs. C'est si touchant de les voir brandir d'immenses panneaux faisant référence à Mai 68. Et c'est si drôle de constater, dès qu'on leur demande qui est Daniel Cohn-Bendit, de les voir sécher ou bien sortir une réponse du genre "euh... 1936 ? Le front populaire ?". Jeune lycéen, si tu allais réviser ton bac ?
Une manifestation est prévue la semaine prochaine, lorsque les parisiens seront en vacances. Je me demande s'ils seront toujours aussi solidaires et mobilisés.
A part ça j'ai un contrôle de compta demain, je n'ai toujours rien compris à mon cours. Et les notes tombent, toujours aussi mauvaises qu'au 1er semestre. Génial! J'ai investi des journées entières + 18€ à la BnF pour ne faire aucun progrès.
Vivement les vacances.
Leo. You are pulled back into the real world and away from your unrealistic dreams as logical Mercury enters your 10th House of Responsibility. Luckily, you can make real progress on your job now if you take the time to plan a new career strategy. But recognition may not come right away, for there are stressful situations to handle, especially if you are too rigid in your thinking.
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[EDIT] Je suis finalement allée me perdre dans un restaurant japonais près de l'Opéra Garnier avec Clémence, Louise et Clément, avant de marcher le long du boulevard des Capucines ensoleillé.[/EDIT]
Mes amis se moquent de moi lorsqu'ils ouvrent mon placard à biscuit et qu'ils constatent le nombre de boîtes de biscuits bio qu'il contient. Vous y trouverez toujours un paquet (voir deux) de fourrés au chocolat (Biorg) ou bien une imitation des "Petits Ecoliers" version bio encore. Clément ne comprend pas comment on peut aimer la marque "Gerblé", pas bio mais diététique. Sachez messieurs que si vous aviez lu le Figaro d'hier vous auriez alors trouvé dans un article des pages scientifiques une explication à cette éternelle interrogation. Les femmes font attention à leur ligne mais aussi à leur santé. Alors pour ceux qui n'ont pas eu la chance de lire cet article (ô combien instructif), cliquez ici.
Comme quoi, manger bio ne signifie pas être une vieille écolo qui aime manger des graines. Ceci dit, c'est bon les graines. :p
Passons, il se passe des choses plus grave dans le monde. Silvio Berlusconi arrive à la tête du conseil pour la troisième fois de sa vie. Il prévoit des "mesures impopulaires" pour sortir le pays de la crise ce que je trouve bien. Mais ouvrons les yeux. Il s'agit de Berlusconi (de ses multiples scandales, de la façon dont il manipule les médias...)!
Les concours de mes amis de prépa commencent aujourd'hui. Good luck!
Mon avant dernier contrôle a eu lieu hier. Avant dernier avant les vacances. Evidemment tout recommencera dès la rentrée. Mais j'aurais tout de même eu droit à quelques jours de repos et de 10 jours de révision. Il me restera très peu de semaines de cours après ces vacances. Et aucune semaine de révision n'est prévue. Ce qui signifie que vacances = semaine(s) de révision. Oh joy!
J'aimerais mieux aller me perdre quelque part dans Montmartre à l'instant où je post. Le soleil brille dehors et il ne fait pas trop froid. Je pourrais amener mon appareil photo, regarder l'émerveillement des touristes et des passants en ce lieu mythique. J'aime les clichés!
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J'ai appréhendé durant tout le trajet en taxi la soirée d'hier. Soirée impromptue avec des personnes de Dauphine dont je ne connais que la "réputation". C'est Jérémy qui nous a tous invité chez lui, à Boulogne-Billancourt. Nous étions 6 en tout. Il y avait deux filles de son TD (= sa classe), un ami de 3ème année et enfin le major de la promo (c'est pas rien de majorer à Dauphine).
Des personnes que j'ai eu l'occasion de croiser aux soirées organisées par la fac mais que je ne connaissais pas vraiment. Et je ne comprends pas cette peur qui est monté en moi, qui devient récurrente dès que je me dirige vers l'inconnu. Je perds mes moyens, je deviens muette les premiers instants. On a toujours pensé de moi que je pouvais être timide. Mais il me semble que je n'avais pas peur, avant. Que j'étais même contente d'aller vers des personnes que je ne connais pas. Je suppose que j'ai pris conscience ces dernières années à quel point on peut être regardé, jugé, jalousé par autrui dès le premier abord. Alors parfois je joue de la situation. Je suis dans mon élément et j'ai la sensation que personne ne peut m'arriver à la cheville et que quoiqu'il arrive j'aurai toujours une longueur d'avance. Le reste du temps je m'enfonce sans le vouloir. Je me perds dans mon silence et dans ma gêne. Cela arrive souvent lorsque je me retrouve au milieu de personnes avec une culture débordante, ou bien ayant une vie pleine de projets intéressants, un but, des personnes qui savent exactement où elles vont. Je ne possède aucune de ses qualités, malgré ma lecture quotidienne de grands journaux et de livres et malgré le prestige de la fac dans laquelle j'étudie. Alors, plutôt que de prendre le risque d'exprimer des idées dénuées de reflexion et de pertinence (à mon sens) j'écoute activement les autres et leurs belles paroles. Et je sais que je ne me mets pas en valeur dans ce cas là parce qu'on me prend pour une personne réservée, voir coincée (ce qui n'est pas le cas) et sans éclat.
Alors imaginez hier quand j'étais dans mon taxi et que je savais que j'aurais à faire au major de promo et à une membre du bureau des étudiants (BDE) entre autres. C'est stupide et pourtant ça m'aura rongé durant tout le trajet.
Sauf qu'au final j'ai passé une bonne soirée. Le fameux major est aussi simple qu'il est doué, les autres sont tous très drôles. Il n'y avait d'ailleurs pas moins de 4 niçois autour de la table, c'est un point commun. C'est à 3 heures du matin que la fatigue a pris le dessus sur l'envie de rester parler plus longtemps. Tout le monde est parti, je suis restée aider Jérémy pour laver la vaisselle (eh, quand on a son propre appartement on assume jusqu'au bout!) et ne suis finalement pas rentrée chez moi (peur de me retrouver seule dans un taxi cette fois).
Et pour changer de sujet, parlons de musique. Faites abstraction du nom de ce groupe (ou de cet artiste), l'actualité ne lui est pas favorable, et écoutez ça, c'est vraiment très bon.
Bon dimanche.
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Cette semaine s'achève, enfin, le week-end n'est pas de trop. J'ai vécu les 5 jours précédents au rythme des 4 contrôles qui sont tombés. Ca semble peu, mais en même temps c'est à chaque fois 25% des moyennes finales qui se jouent. Donc, au programme, un exposé d'anglais que je n'ai même pas pu présenter. Un contrôle de math. Un de droit et un de microéconomie hier. Sachant qu'il ne s'agit pas d'un cas de force majeure, M.Dauphinois peut-il invoquer la responsabilité contractuelle de M.Gratin pour le préjudice qu'il a subi même s'il est tiers au contrat conclu entre MM.Gratin et Roty ?
J'adore les noms choisis par nos profs. Dauphinois, Gratin, une bande de magouileurs...!
Et je ne vous parlerai pas du test de microéconomie qui pour une fois était facile mais beaucoup trop long.
Donc je profite de ce samedi matin pour n'absolument rien faire avant de me remettre au travail pour le reste de week-end.
Ca m'épuise. Mais il reste une semaine avant les vacances. Yeehee!
Je vais rester à Paris la première semaine d'ailleurs. J'ai quelques répétitions de théâtre auxquelles je dois être présente malgré mon petit rôle. Il parait que c'est à ce moment là que les liens se renforcent entre les membres de l'association. Et que lorsqu'on est pas en train de brûler les planches on prépare costumes, décors, etc.
Et la deuxième semaine : Nice + le soleil (+ ...).
Je file.
Bon week-end.
Myspace, the Bible.
LEO You may feel happier today, even if you don't know why. Although nothing has changed, you are still more trusting now, believing that significant issues will sort themselves out. In the meantime, you cannot let go of your previous obligations. It helps to maintain a joyful demeanor while taking care of serious business.
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Il y a ces jours où l'on est un peu plus à fleur de peau que d'autres. Un rien me fait verser quelques larmes depuis que je me suis levée ce matin (tôt, encore).
Mais c'est surement le manque de sommeil qui fait son effet. Accompagné des heures de travail que je ne compte plus, du contrôle de math raté hier, de l'énorme quiproco qui a fait que mon prof de comptabilité analytique considère que je n'ai pas fait mon travail, que je suis fénéante et que, de sucroît, je manque de fair-play. Je l'aurais étripé hier en l'entendant dire ça, sans vraiment me laisser le droit de me justifier. Passons.
Je suppose que les journées pourries manquent à mon quotidien et que lorsque l'une d'elle arrive, étant totalement surprise par son arrivée, je réagis d'autant plus mal.
Heureusement qu'elle s'est terminée chez Clément et nos habituels épisodes de How I met your mother accompagnés par des sushis.
Je suis partie de chez lui un peu avant minuit. Une fois assise sur le quai de la station Pigalle, à moitié endormie et attendant mon métro, qui vois-je ? Ledit Clément. Mais n'allez pas croire que c'est pour moi qu'il revenait. C'est parce que j'avais involontairement embarqué ses cours de microéconomie. Je n'ai quand même pu m'empêcher de sourire devant cette situation.
[Tracks of the moment. # . #]
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Je me suis levée plus tôt exprès ce matin pour travailler mon exposé. Expliquer à ma classe avec deux autres personnes, en anglais, ce qui a très fortement ralenti la croissance américaine (les subprimes, ce n'est un secret pour personne), en expliquer les causes et les conséquences, donner des précisions sur les solutions envisagées.
Ce que j'aime avec ce sujet c'est qu'il évolue perpétuellement. Ce matin j'étais connectée sur boursorama.com pour voir où en était le prix du baril de pétrôle (la réponse est plus de 106 US$). Ou bien lorsque j'évoque le plan de relance budgétaire via une baisse des impôts annoncé par Bush il y a quelques mois de cela et qu'il faut savoir si cette décision (critiquée par les Démocrates) a finalement été adoptée.
Je suis sortie de chez moi un peu avant 8h et surprise... de la neige recouvrait légèrement les toits des voitures, le froid étant toujours aussi présent malgré le soleil. La neige recouvrait le sol de la cour de Dauphine, mieux vaut ne pas s'y aventurer parce que le sol devient extrêment glissant dès qu'il pleut, alors imaginez s'il y a de la neige et du verglas.
La moitié de mon TD n'est d'ailleurs pas venu en cours ou est arrivé en retard à cause de la neige qui bloquait les trains. D'autres sont malades. C'est le cas de l'un de mes copains qui devait présenter l'exposé avec moi. Du coup on a pas pu passer.
Et depuis que le test sur facebook "Quelle est la BO de ta vie ?" a révélé que la mienne serait Feeling good de Nina Simone, j'écoute ces morceaux en boucle. Je vous conseille celui-ci sur lequel j'ai dansé l'année dernière. J'aime beaucoup Mood indigo ainsi que sa reprise de Ne me quitte pas (un morceau qui arrive toujours à faire couler quelques larmes sur mon visage tellement ses paroles sont belles, fortes et simples). Le résultat du test dit que je suis une personne heureuse de vivre, qui le montre (il me semble) mais qu'il faudrait que parfois je m'écrase car ce n'est pas tout le monde qui est dans mon cas. Et cette façon de voir les choses m'exaspère! Parce que mon voisin est malheureux je dois m'arrêter de vivre comme bon me semble ? Cet esprit, qui (malheureusement) caractérise si bien les français, voudrait que je m'abaisse histoire que nous soyons tous égaux! Et pourquoi les malheureux ne font-ils pas l'effort de se tirer vers le haut ?
Je sais, ce n'était qu'un simple quizz facebook mais je trouve cette remarque tellement nulle et petite.
Ci-dessous, une photo de mauvaise qualité, prise avec mon portable, de la cour de Dauphine. Dès qu'un peu de neige tombe je deviens surexcitée comme une gamine. J'avais presque envie de faire un bonhomme de neige mais il n'y en aurait pas eu assez (de la neige).
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Le retour de températures de saison et nous voici, Louise, Clément, ses amis et moi, en train de dîner sur la terrasse de "L'été en pente douce", sur la place dont nous ne connaissons toujours pas le nom. Une place un peu plus bas que le sacré coeur. Certes nous avons dû garder nos pulls sur nous. Mais finis les manteaux d'hiver, noirs, épais, qui tiennent chaud.
Surtout que les pulls furent inutiles un peu plus tôt dans la journée lorsque nous (toujours Clément, toujours Louise, toujours moi) sommes allés boire un café après les cours aux "Deux moulins" (vous savez, le bistro dans lequel travaille Amélie Poulain), confortablement installés face au soleil.
La mauvaise nouvelle c'est que le printemps a envie de se faire attendre et que cette semaine verra revenir les températures hivernales (et, je suppose, la pluie).
Tant pis. Les quelques instants hier auront été profitables. J'ai découvert un autre Paris qui surement rendra ses habitants un peu moins grincheux dans le métro.
Je m'en vais commander mon bol de chirachi et travailler mes 4 contrôles à venir.
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Encore un peu sous le choc... Mais si heureuse.
Je révisais tranquillement mon contrôle de macroéconomie. Ma colocatrice était sortie, je peinais à me concentrer après la journée de travail que je venais de passer et devant la difficulté des exercices (des calculs demandés surtout). Je me demandais s'il fallait que je persiste ou bien que j'arrête. Quand j'ai reçu ce message : une révélation. J'ai d'abord reposé mon portable délicatement sur mon bureau après avoir lu le message, suis allée dans le salon pour me poser sur le canapé. Et c'est là que j'ai explosé de rire. En réalité je n'étais pas étonnée de ce que j'ai appris. Mais tellement surprise. Agréablement surprise. J'ai commencé à rire seule, à crier, à taper dans mes mains. Je me suis relevée, je rigolais toujours, je parlais toute seule, je ne sais même plus ce que je disais, mais je parlais, de vive voix, en me disant qu'il était en train de m'arriver quelque chose d'un peu fou.
Une chose était sûre : j'avais finis de réviser pour mon test de macro (comment redevenir calme ?). (:
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Je rédige ce post en vitesse. J'ai finis d'apprendre mon cours de macroéconomie, je dois maintenant travailler les exercices. Ce post me sert de transition.
Nous avons changé d'heure, il ne fait plus nuit lorsque je sors des cours à 20h30, vous n'imaginez même pas à quel point cela remplit mon coeur de joie. Sérieusement, je sens déjà pousser des ailes dans mon dos, je ressors mon côté altruiste et ma bonne humeur : on s'fait des sushis chez moi ce soir ?
Ainsi, même les révisions de macro prennent des couleurs. Et comme le mémoire que j'ai terminé le week-end dernier, je suis à l'affut de la moindre information pouvant compléter mon cours (sur internet, dans mes livres de terminale, etc.). J'ai presque envie d'appeler ma prof d'éco de terminale pour lui demander de m'expliquer le triangle d'incompatibilité de Mundell parce que son cours était si bien fait et qu'évidemment il est en train de pourrir dans une boîte en carton à Nice...
Bref. Clément a installé Mozilla Firefox sur mon ordi hier, je suis allée voir ce blog et là, horreur! Ce site est tellement moche vu avec Mozilla! Il faudra que je travaille les prochaines versions en yant en tête que les codes qui marchent sur internet explorer ne sont pas efficaces avec Mozilla.
Vous pouvez enfin voir un aperçu de ce qui constitue mon joyeux quotidien sur la photo ci-dessous, deux personnes de mon TD qui étaient présentes chez moi hier soir.
Je retourne à mon travail. Bonne journée.
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