J'avais promis une nouvelle version, un peu plus de post, bref. Rien de tout cela. Explication : j'étais en vacancesqu'est-ce que vous croyez ? Et en ce moment non seulement je suis en plein bac blanc mais en plus de ça mon ordinateur fait des sienne, j'utilise actuellement celui de Maman, là où je n'ai aucun logiciel pour faire un autre design. Toutes mes excuses.
J'ai traversé une drôle de période pour tout vous dire. Ni bonne, ni mauvaise. Je suis simplement revenue de vacances samedi dernier, dimanche j'étais toute chose, j'ai beaucoup réfléchis pour pas grand chose finalement. Mais j'imaginais, je rêvais, je me revoyais un peu plus d'un an auparavant. Cette petite fille (parce que je n'étais rien d'autre qu'une pauvre petite naïve) avec son pantalon 4 fois trop grand, ses grosses chaussures noires, son débardeur blanc qu'elle a depuis si longtemps. Qui cherche de nouveaux repères, qui cherche surtout à revenir en arrière. Finalement elle ne s'est pas réfugiée là où il fallait, elle avait pour seule compagnie ses ciseaux, ses seuls amis fidèles pour tout vous dire. Et puis je me disais qu'il m'aurait fallu une grande soeur, qui aurait pu me prendre la main, m'éviter pas mal de "conneries" finalement. Anticiper mes larmes, me dire qu'IL ne reviendra pas mais que je pourrai m'y faire, avec un peu de bonne volontée. Et puis plus je pensais et plus je me disais qu'en fait je ne voulais pas d'une grande soeur, plutôt d'un grand frère. Oui, un grand-frère, une moitié, différent (forcemment) et pourtant tellement comme moi. Celui qui m'aurait porté sur son dos, m'aurait fait découvrir le monde sans même que je ne tombe, me fasse mal. Il m'aurait pris dans ses bras dans les moments les plus durs, il aurait été mon confident, mon guide et mon amoureux à la fois.
J'ai parfois du mal à savoir ce que je veux, ce que je suis, ce que je ressens. Parfois même c'es difficile de savoir si je suis réellement (au risque de te contredire mon cher Descartes).
Mais je pense surtout, que... ça va. Je suis même sûre d'une chose : j'ai envie de vivre, de découvrir la vie comme je croquerais un fruit inconnu non-empoisonné de préférence.
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Finalement de retour de ce (très bref) week-end chez Lait Abricot. J'ai adoré, le soleil a brillé pendant ces 2 jours, la neige était au rendez-vous, de même pour la bonne humeur, les sorties et les crêpes au nutella.
Nous étions 7 dans l'appartment, autant vous dire que l'ambiance ne pouvait être que bonne.
Un week-end de plus avec des "nouveaux" gens, parce que finalement, je les connait depuis si peu.
Aujourd'hui, bac blanc oblige, je me suis mise au travail avec au menu : économie et philosophie. J'ai commencé par l'éco., ça doit être la 5ème ou 6ème fois que je reprends ces leçons, à force ça devient presque "évident" de retenir toutes ces notions : croissance, développement, changements sociaux, etc.
Quant à la philo c'est un professeur qui m'aide. 1ère leçon, j'étais un peu anxieuse, parce que les tuteurs sont souvent si barbants (sauf une ou deux exceptions). Et puis grande surprise, ces 2 heures furent totalement différentes de ce que j'attendais. A tel point que je ne les ai pas vu passer. Ce monsieur a cherché à me faire "philosopher" et c'est bien la 1ère fois de ma vie que je "pense" de cette manière, sur des sujets d'une telle envergure (?). Du Platon en veux-tu en voilà, avec une couche de Bouddhisme, saupoudré par un peu de Heidegger et sa conception de la technique et enfin la cerise sur le gâteau : Sartres et son existencialisme... Comme quoi, j'ai retrouvé un certain intérêt à cette matière. Je me souviens même qu'au début de l'année j'avais hâte de découvrir ce que c'est que la philosophie. Et puis ont débuté les cours au lycée... Rien de bien exitant pour tout vous dire. Alors que là... c'était simplement différent (mais faut pas croire, mon tuteur s'approche de la 50aine et c'est pas un beau gosse xD).
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La nouvelle version est prête, je coderai tout ça demain soir sans aucun doute.
On est tous toujours là à revendiquer ce qu'on est, à dire que la vie c'est pourri, à s'appitoyer sur notre sort, sur ce qui nous arrive.
A tel point qu'on oublie sans cesse de se remettre en question.
Je me suis moi-même laissée prendre au "jeu". Qui finalement n'est pas drôle du tout.
Pour le reste ça va, particulièrement au niveau des cours, j'ai réussi à obtenir une note supérieur à l'habitude en éco et ma prof semble l'avoir remarqué (puisqu'elle me l'a dit à la fin du cours). Je lui ai expliqué aussi pourquoi je n'allais plus au solfège le jeudi soir (c'est elle qui m'y amenait puisque sa fille en fait avec moi). Je lui ai dit que je favorisais le travail en ce moment et puis il y a cette autre raison, toujours la même. Et j'ai trouvé ça drôle de parler de sujets un peu "extra-scolaires" avec sa prof d'éco.
Bientôt les vacances, je pars 2 jours au ski (et oui!) avec Lait Abricot et les autres et espère revenir toute fraiche avec une nouvelle version (il en serait temps).
J'essuis une série d'échecs en ce moment, c'est assez monumentale. Mais qu'est-ce qu'ils ont tous brodeleuh !?
Tout cela ne fait que m'enfoncer dans ce manque de confiance qui persiste en moi, le seul point noir sur une toile presque blanche. Enfin... Je suppose que c'est ce qu'on se doit d'appeler la vie.
Tiens ya autre chose aussi. J'ai eu le droit, de la part d'une chère internaute, à un message électronique, me demandant d'arrêter de "vomir tout mon bonheur"... Est-ce ma faute si elle est jalouse ? Mes jours ne sont pas toujours roses, mais je m'adapte, ça suffit.
A part ça, aujourd'hui était l'anniversaire de Lait Abricot, ma Belle des Power puf girls. J'lui souhaite tout plein de bonheur pour ses 18 ans.
Marion (ou encore Rebbelle) et moi lui avons offert son cadeau, un cadre (qui s'appelle Copenhague, parce que je suis FIERE d'être Danoise), 2 bougies rouges et un CD : Ali Farka Touré, ça vaut le détour (c'est de la musique africaine pour les incultes :p).
J'aimerais m'étendre sur certains sujets actuels mais d'un autre côté est-ce vraiment nécessaire de donner son point de vue, comme ça, laché sur la blogsphère, tel une bouteille à la mer ?
Non je vais me retenir...
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