Aujourd'hui Harrison s'est amusé à compter combien de fois notre professeur de microéconomie était capable de prononcer le mot "ok" pendant notre cours. Résultat : il l'a dit 44 fois en 40 minutes. (Héhé c'est qu'on allait pas s'amuser à ce jeu là pendant nos 6 heures de cours avec lui n'est-ce-pas ?). Vous imaginez ?! Plus d'une fois par minutes en moyenne (oui, ce prof nous enseigne aussi les statistiques. Voyez/admirez à quoi tout ce savoir aboutit).
Mon ami Harrison était assis tranquillement sur ces bancs pourtant si inconfortables de l'amphithéâtre 2 et prenait le cours normalement. Il avait aussi sous la main un morceau de brouillon et comptait les "ok" comme un homme perdu sur une île déserte compterait ses jours de solitude/perdition. Mais mon ami Harrison a aussi du mal à garder son sérieux. Alors imaginez qu'à chaque "ok", Harrison rigolait. J'ai donc dû supporter les gloussements d'Harrison plus d'une fois par minutes. *__*
Pour la peine je l'ai forcé à m'offrir un chocolat chaud (ce qu'il a fait héhé).
D'autant plus que le froid s'installe à Nice. La météo annonce 2°C demain matin (selon Papa. Papa exagère toujours, alors je me demande si je peux vraiment le croire). Un chocolat chaud ne pouvait être de refus.
Ce qui est drôle avec Harrison c'est qu'il s'en prend plein la gueule, sans cesse, par mes coupines et moi. Parce qu'on aime tellement jouer les pestes avec lui. Et nos sujets de discussions! Si vous pouviez les entendre! Lorsqu'on n'est pas sérieusement plongé dans un débat economico-politique sur Adam Smith et le rôle du travail selon ce dernier on préfère débattre sur nos (putains de) vies (mouvementées) de personnes qui ne sont ni vraiment des adolescents, mais pas des adultes non plus (bien que je penche quand même plus vers l'adolescence qu'autre chose). C'est drôle! Haha! Constatez, je rigole (tout seule ?).
Bien, bien, bien. Il me reste pas mal de travail que j'aimerais achever avant de me coucher.
Bonne nuit les amis.
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Epreuve d'introduction à l'analyse économique.
Il se tenait debout sur l'estrade, fier, derrière l'énorme bureau et "scannait" l'amphithéâtre avec son regard tout en ouvrant délcatement l'enveloppe de papier kraft. Décoller avec attention la languette de cette enveloppe qui contenait une centaine d'exemplaires de son "chef-d'oeuvre"...
The man who thought I was a skank.
J'attendais Maman dans la rue, non loin du "pub Magnan" où ce couple partageait une tasse de leur exquis chocolat chaud (je me souviens de la frustration de mes papilles à ce moment-là).
Le froid me forçait à garder mes mains dans les poches de mon manteau et le bas du visage emmitouflé dans mon écharpe. Rien d'autre à faire que de scruter chaque automobiliste (d'un regard mystérieux ?).
Et puis ya cet espèce de chauffard qui est passé devant moi, a pilé un peu avant le feu, a mis ses warnings en marche et a reculé vers moi (la voie était alors libre).
Il a baissé sa fenêtre, m'a regardé puis a dit :
-Bonsoir
-Bonsoir
-Vous êtes... enfin... non vous n'êtes pas...
-Pardon ?
-Euh... Excusez-moi!
Et il est reparti aussi vite qu'il était arrivé.
J'espère que ce qui lui est passé par la tête au moment où il m'a aperçu n'est pas ce à quoi je pense... Oué je sais, c'est la honte!
Dring Dring! The alarm-clock is ringing (inside my mind) and I'm suddenly waking-up!
Je me réveille un an plus tard.
L'année dernière, endormie, je n'ai rien tenté. Pas osé, pretextant un réel désir de liberté. "Veux vivre ma vie! Qu'on ne me dise plus ce que j'ai à faire ou ne pas faire!" Quelle jolie connerie!
Cela pour expliquer le pourquoi du comment des démarches que je n'ai pas entrepris. Mais en réalité, j'avais trop peur. Peur du refus et crainte de ne pas être à la hauteur, tout simplement. Mais ça y est, cette année je bouge mes fesses, je suis les démarches nécessaires pour rejoindre remplir ces dossiers (et, qui sait, rejoindre l'enfer). J'espère qu'il n'est pas trop tard...
Mon nouvel emploi du temps est en ligne (ici pour les curieux, je suis dans le groupe A). 8h-19h30 le vendredi, en commençant par 4 heures de macroéconomie... Kill me now! x__x
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Je sais, je sais! Je vous vois déjà venir, avec vos questions. Ou plutôt votre question, suite à la lecture du titre de ce post. Mais qui sont donc Michel et Augustin ? Avouez-le, ça vous brûle la langue, je peux vous imaginer, impatients, trépignant, n'attendant qu'une seule chose : ma réponse!
Haha! J'adore dominer la situation de cette manière, si vous saviez. Mais trêve de plaisanterie, ça ne nous fait même plus rire.
Je marchais ce matin, en direction de Class'croute puisque j'avais promis à ma soeur que j'achèterai notre déjeuner là-bas (qui plus est, j'adore cet endroit). Arrivée à l'intérieur, j'ai dû faire face à la même question existencielle : vais-je me laisser tenter par le sandwich "l'artiste" ou bien la salade "l'authentique" ? Eh oui mes amis, c'est dur la vie dans ces moments-là. Je balayais les différents étalages avec mes yeux lorsque je suis tombée sur cette bouteille : la vache à boire. ô_Ô (Depuis quand est-ce que ça se boit une vache ?). Une petite bouteille qui porte les mêmes couleurs que celles d'une vache et qui contenait en réalité un exquis yahourt vanille et gouttes de sirop d'érable. Mes papilles s'en souviennent encore, et pourtant je parle seulement d'un yahourt. Mais non, je ne suis pas folle! Je pourrais en faire de même sur leurs petits sablés ronds et bons aux gouttes de chocolat!
En réalité je crois que j'ai été séduite par le concept. Cette vache à boire a été créée par Michel et Augustin, deux personnes apparemment normales qui un jour ont troqué leurs costumes-cravates pour tablier et toque de tapissier (je cite). Changement de carrière pour se lancer dans la création de gourmandises 100% naturelles! Pas de conservateurs, pas de colorants. Que du bon! Et tout pour me plaire. :D Vous pouvez aller jeter un coup d'oeil à leur folie ici. Il ne manque plus qu'ils soient contaminés par l'obsession AGRICULTURE BIOLOGIQUE et là je dévaliserai leur boutique!
Pour ce qui est du reste de ma vie je suis droguée à Bonobo! Le matin en guise de réveil, le soir pour m'endormir. Ces sonorités qui marqueront définitivement cette période de ma vie. J'ai tellement hâte que ce week-end à Londres arrive.
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Toutes les trois, comme des fleurs, rayonnantes selon certains. Toutes les trois, ensemble comme l'année dernière, pour aller rendre visite aux tronches qui jadis meublaient notre quotidien. Et puis pour aller chercher ce fameux diplôme du baccalauréat. Quel honneur!
Alors ce fut un bonheur d'en revoir certains, de parler, comme si de rien n'était, de nos nouvelles vies. Et quel bonheur de se remémorer les quelques joies du passé. Dire qu'on était contentes de revoir tel professeur alors que notre moyenne plafonnait à 8/20 malgré les heures de travail acharné dans la matière concernée.
Et finir cette visite en beauté, comme si de rien n'était : 2 coups tours de clés et s'enfuire en courant, dévaler la pente à toute vitesse, diplômes en poche. Le lycée ne nous doit plus rien. Et nous, que lui devons-nous ?
Les rires à venir, lorsque nous mentionnerons ces moments.
C'est décidé, je vais à Londres en février voir bonobo! L'idée c'est Lait Abricot qui l'a eu. Et c'est pour son anniversaire que nous partons. Ajoutons Jeff et Lulu au voyage. J'ai hâte!
"Je suis contente de pouvoir vous dire que vous n'êtes pas déprimée... Même si j'étais quelque peu inquiète par votre cas... Je crois que ça ira."
Moi qui avait préparé tout un discours dans ma tête pour dire que je n'avais pas envie qu'elle me préscrive d'antidepresseurs. Je n'ai pas eu besoin de le lui dire. Elle m'a posé des questions et écouté attentivement mes réponses. Ne m'a cependant pas épargné quelques recommandations. Mais c'est tout! Et c'était la première fois que je sortais de son cabinet sans pleurer. Ca fait du bien de revivre.
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Inspirati0n a 3 ans!
3 ans que certains consentent à lire mon palpitant quotidien!
Merci...
J'en suis à la moitié de cette semaine de partiel. Ouéouéoué, tranquille! Sauriez-vous me parler du Programme de Recherche Scientifique (du philosophe Imre Lakatos) ?
Rassurez-vous! Moi oui :D
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J'étais tranquillement en train de me préparer pour aller au lit lorsque mon nez s'est mis à pisser le sang. Mais qu'est-ce qu'il lui a pris de faire son numéro juste à ce moment-là ?! Habituellement il saigne lorsque je suis à mon cinquième jour sous aspirine dû aux maux de tête et à la fatigue. Ce qui n'est pas le cas en ce moment. Non actuellement ce ne sont pas les heures de sommeil qui manquent. L'approche des partiels ne me plonge même pas dans ce stress existenciel auquel je fais toujours face en période d'examen!
Alors j'ai pensé à me la jouer artiste déprimée, pourquoi ne pas faire dans le macabre et essayer de me prendre en photo (du moins nez et bouche ensanglentés) comme si je venais de me prendre un chton ? J'aurais pû en foutre de partout dans la salle de bain aussi histoire de jouer le jeu à fond. Mais non! DeviantART compte des tonnes de photos dans ce style. Pas que j'aime pas. Certaines sont même plutôt réussies. Mais j'ai préféré retourner sagement dans ma chambre et contempler mon paradis rose (oui Yona). C'est très apaisant comme rose vous savez ?
Donc me voilà maintenant avec un morceau de coton dans le nez. C'est plus sexy comme ça. En train de raconter cette petite aventure sur inspirati0n alors que je n'avais pas l'intention de poster ce soir.
C'est fou comme ma vie est pleine de rebondissements haha!
Tiens autre chose! Tartar, qui ne m'avait pas donné de nouvelles depuis longtemps, est passé me prendre tout à l'heure pour qu'on aille se promener un peu. Et surtout, je pense, pour me montrer sa voiture. Je ne me souviens même pas de la marque mais c'est ce genre d'engin -orange flash- qui se conduit sans permis et qui ne dépasse pas les 70 km/heures pied au plancher. Qu'est-ce qu'on était hype! *gni* J'ai trouvé ces moments hilarants, et j'aurais aimé que mon scanner ne soit pas cassé pour vous montrer des polaroids.
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Je considère cela comme assez désagréable lorsque c'est vécu de l'intérieur. Je dirais même pénible. Pour ne pas dire insupportable, invivable... Les adjectifs ne sont pas ce qu'il manque. Mais alors vu de l'extérieur!
C'est à son tour à elle, de pleurer lorsqu'elle croit que personne ne la voit, ni même ne l'entend. Je le vois bien qu'elle fait des efforts surhumains pour laisser apparaitre son joli sourire. Mais surtout je comprends que passer des heures à s'abandonner aux pays des songes des heures durant, sur le canapé, présente des facilités.
Maman n'a pas le moral. C'est tendance ? Et papa, qui lui répète qu'elle le rend malheureux à être malheureuse. Mais pourquoi ne la prend-il pas dans ses bras au lieu de lui dire ça ?
Et pourquoi tient-il tellement à ce que je "participe" à leurs discussions d'adultes ?
J'ai 18 ans, je suis majeure et vaccinée, certes! Ce n'est pas une raison pour me faire voir ça. Parce que je crois bien que j'ai encore besoin que l'on me protège du monde qui ne sait pas sourire. A 16 ans je suppliais encore le bon dieu pour qu'à mon réveil le lendemain matin, je me sois transformée en Peter Pan et que je m'envolle vers ce monde-où-on-ne-grandit-jamais.
Paradoxalement cela me donne une véritable envie de puiser un peu de force au fond de moi-même, pour à mon tour jouer le rôle de parent, de pillier, il en faut bien un non ? Parce que si tout le monde s'effondre, on est pas dans la merde...
Sinon, autre solution : se réfugier dans sa chambre avec la saison 1 de Desperate housewives en DVD. Ca aussi, ça marche! *gni*
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[EDIT]MEET MY CAMERA IN COPENHAGUEN
J'ai décidé de refaire ceci (à défaut de ne toujours pas avoir trouvé le temps de faire un portfolio), la section photo du site. Commencer par les photos de Copenhague me semble être un bon début. Je vous laisse découvrir le tout! Ne soyez pas jaloux.[/EDIT]
Bonne année. Bonne santé. Ne pas oublier pas de rêver (un peu). Ne pas oublier de s'émerveiller. Garder ce côté enfantin, dans un coin de soi-même.
C'est bon de partir. C'est encore mieux de revenir.
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