Mercredi 30 mai 2007 - 20.27

Let's go!

Voilà! Ca c'est fait. Une nouvelle version (la 23ème). Décidemment j'aime le changement. Je recherche sans cesse des nouvelles voies, des nouvelles formes d'évasion. J'y pense tout le temps. Partir étudier à l'étranger ou dans une autre ville de France. Changer de filière. Parait-il que les rêves font vivre. J'aimerais vivre de mes rêves, ils sont si instables cependant. C'est peut-être ça qui me bloque. Qui fait que je préfère aller vers là où c'est stable. D'autant plus que je suis assez désabusée. Et puis n'allez pas croire que je n'aime pas ce que je fais, ce serait faux! Seulement j'ai imaginé mieux. Mais je refuse de m'étendre sur le sujet pour l'instant. Mes décisions ne sont pas encore prises. Je n'ai toujours pas les résultats de mon second semestre, merci à l'administration française! Les premières réponses pour les prépas seront données le 5 juin à 14h. Et la danse ? Toujours la même chose. Il parait que j'ai du talent...

C'est une douce journée qui prend fin. Une de plus. Je me suis levée plus tôt que d'habitude ce matin pour aller au consulat danois, déclarer que j'avais perdu mon passeport (il y a maintenant 4 mois ahem!) et demander d'en faire un nouveau. Ca a pris 10 minutes de remplir les formulaires (en danois of course!)et de me faire prendre en photo par le photomaton. Quelle joie, 10 ans avec cette photo ratée dans mon passeport! Les nouvelles normes nous demandent à tous de ne porter aucun bijoux, de ne pas avoir les cheveux dans la gueule (dgenre les rebels) et SURTOUT de ne pas sourire, ni même ouvrir la bouche... De plus les couleurs sont étranges, un peu irréelles. Au final, je pense que toutes les photos des passeports à venir seront ratées. Quelle théorie, je devrais soutenir une thèse portant sur le sujet.
Poursuite de la journée au piano, puis au bord de l'eau, sous ce soleil, brillante journée que voilà! Rien à ajouter.
Ah si! Je vous conseille vivement d'aller écouter la chanson Unspoken de Four tet, voir fenêtre ci-contre, qui est une vrai perle!
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Vendredi 25 mai 2007 - 10.12

Dilemme!

J'avais la sensation de stagner depuis quelques mois. Disons qu'il m'était impossible de me projetter, de m'imaginer dans le futur. Et quand je parle de futur je parle de l'année prochaine. Tout simplement parce que j'ai plusieurs idées en têtes mais elles ne dépendent pas entièrement de moi. Il y a celle de partir de la fac et d'aller en prépa, bien évidemment si je suis accéptée quelque part. Les réponses ne devraient pas tarder à être officialisées. Alors j'ai pensé changer totalement d'air pendant 2 ans. Tout d'abord parce qu'il me faudrait partir de Nice, peut-être même m'en éloigner sérieusement. Et j'avoue que cette idée me plaît. Absolument personne ne me retient ici. Oui ma vie me convient et pourtant je ressens ce besoin de reconstruire quelque chose de totalement différent, avec des bases différentes, des personnes différentes. Oui mais voilà! Il y a tout de même une chose qui me retient ici. Cette histoire d'amour qui dure depuis plus de 6 ans maintenant. Il ne s'agit pas d'une personne. Mon amoureuse s'appelle la danse et j'envisage difficilement ma vie sans. Mais voilà. Qui dit prépa dit travail, travail, travail. Continuer la danse au même rythme que maintenant est inenvisageable. Et puis changer d'école... Non ça non plus je ne l'imagine pas!
Je suis restée un peu plus longtemps hier soir, après les répétitions. Le spectacle approchant, notre professeur n'hésite pas à nous retenir individuellement pour nous donner des conseils, et pour parler tout simplement. Elle m'a dit qu'elle espèrait que mon emploi du temps l'année prochaine me permettrait d'en faire encore plus. Elle ne sait pas que j'ai envoyer des dossiers dans différentes prépas et pour être honnête je n'ose pas le lui dire non plus. Et puis Serge Alzetta est arrivé dans la salle, m'a pris par l'épaule et a regardé mon professeur en lui disant : "Dis moi qu'elle arrête ses études pour devenir danseuse celle-là". Oui il parlait de moi. Serge Alzetta est le directeur de l'école, surement le meilleur professeur aussi. Je l'ai regardé en souriant, j'étais touchée, il est avare de compliments. Mon professeur (disons Genny) souriait aussi, mais lui a répondu qu'évidemment elle ne pouvait pas me demander de lacher mes études. Et il n'en est pas question dans ma tête non plus! Les études sont bien trop importantes aujourd'hui, j'aime étudier, même si je n'ai aucune idée du métier que j'aimerais exercer plus tard. Seulement les paroles de Serge Alzetta ont ouvert une nouvelle porte. Rester à Nice encore quelques années devient plus facile à envisager, peut-être que la danse à un rythme effreiné pourrait être cette nouvelle base dont j'ai tant besoin. Un renouveau. On verra... Dans ces moments-là je prie pour qu'aucune prépa ne m'accepte, comme ça le choix serait plus simple, je n'aurai aucun regret. Et en même temps...
C'est la première fois que je suis confrontée à un tel dilemme, parce que mon choix, quel qu'il soit, sera déterminant pour mon futur, je le sais... Et j'ai horreur de ça! Des choix...

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Mardi 22 mai 2007 - 00.16

Je te fais des crêpes et après je te saute!

J'ai rangé ma chambre;
J'ai vu Marion à la flac (fnac) le temps d'un coca light;
J'ai lu toute la soirée
Je parle avec Malicia sur MSN et m'apprête à aller me coucher;
J'abuse des points-virgule alors que je n'ai jamais su quelle était leur utilité;
Sur ces mots s'achève ma journée.

C'est une hypothèse. L'histoire n'ira pas assez loin pour le confirmer. Et puis nos certitudes ne tiennent jamais debout. Un jour on voudrait mourir et le lendemain on réalise qu'il suffisait de descendre quelques marches pour trouver le commutateur et y voir un peu plus clair... Pourtant ces quatre-là s'apprêtaient à vivre ce qui allait rester, peut-être, comme les plus beaux jours de leurs vies.
[...]
Une caresse, une trêve, une baume.
Sentimental healing comme dirait l'autre.
Ensemble, c'est tout - Anna Gavalda

Ca fait des années que ce bouquin est sorti, des années qu'on m'en parle, des années qu'on me conseille de le lire. Mieux vaut tard que jamais.

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Samedi 19 mai 2007 - 12.25

As I looked up at the window, I realised, I was on the wrong side!

Je me prépare tranquillement pour la pseudo audition de piano de cette après-midi. Pas de stress, pas de préparatifs tendant vers la perfection. Ca fait trop longtemps que je n'ai pas touché à un piano, de toute évidence je ne suis pas au point. Et ce n'est pas comme si tout un auditoire venait me/nous voir. Nous serons 6 des élèves de notre professeur et tout se déroulera à l'air libre, pour fêter les 30 ans du CEDAC (oh joie!!). Les passants pourront découvrir les différentes activités qu'il est possible de pratiquer. Le piano n'étant qu'une activité parmi tant d'autres. Alors voilà pourquoi je ne stresse pas le moins du monde. Je ne suis même pas obligée de jouer.
J'ai plus ou moins suivi le festival de Cannes cette année. J'ai très envie de voir le film de Wong Kar Wai : My blueberry nights avec Norah Jones et Jude Law. Les quelques images, le résumé, la musique, tout me donne envie! Vivement novembre.



Marion ma RebelLe est venue à la maison hier. On s'est baignée, on a trainé au soleil, je crois même qu'elle en a fait une overdose : elle carbure à la biafine depuis ce matin héhé!
Mais c'était un bon moment, la vie d'étudiant présente tant de facilités parfois. J'ai essayé de prendre en photo une libellule mais cette dernière se foutait bien de ma gueule. Ca a fait rire Marion [:
De quoi pouvons-nous nous plaindre ?
Je cherche encore...


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Mercredi 16 mai 2007 - 23.44

You may never see me fade away...!

Je viens de voir Le Dahlia noir. Il m'a plus donné envie de dégueuler qu'autre chose...
Je suis sortie hier soir, avec Marc. On a bu un verre à l'"F" sur le Cours Saleya et avons fini la soirée sur son balcon entres quelques shots de vodka et autres délires de d'jeun's qui tentent d'oublier les partiels comme ils le peuvent. Nous avons eu le temps d'interpréter les formes des nuages qui se faisaient rares dans le ciel. Nous avons parlé d'aurores boréales, d'astronomie (et non pas astrologie), de nos vies si bordéliques et ce jusqu'à je ne sais plus quelle heure. Pour me réveiller ce matin (tôt) en sursaut. Je n'avais rien à faire chez Marc. Je suis rentrée chez moi manger des Dinosaurus pour le petit déjeuner.
Marc pense que j'ai raison d'avoir aussi vite tourné la page après LA rupture. Mon ex-amoureux, tout aussi parfait soit-il, est si immature... A croire que je suis attirée par l'immaturité moi! En attendant, je reconstruis ma vie amoureuse, tranquillement...

J'espère bien croiser ma RebelLe demain.
Nicolas Sarkozy est officiellement président de la République Française. Oh joie! J'ai trouvé ça étrange de voir J.Chirac quitter l'Elysée, c'est comme si je n'avais connu que lui comme président.
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Mardi 15 mai 2007 - 12.08

Préparation d'un festin ou l'art de redécorer sa cuisine!

Avoir le temps. Prendre le temps de perdre ce dernier. Tranquillement...
Dans les premiers temps c'est agréable. On fait des choses inhabituelles, ce qu'on ne fait pas en temps normal (puisque le temps manque).
Plage, lecture, sorties, cuisine, dormir, découvrir, photographier...
Je vais essayer de faire en sorte que mon appareil m'accompagne en permanence pour ne rien oublier. Même les moments les plus débiles du genre Marion s'allume une clope ou encore Sarah met ses mains devant sa tronche pour que ses boutons n'apparaissent pas sur la photo. Oui, ça ce sont des photos bidons dans toute leur splendeur. Et ce sont ces moments-là qu'on aime. En plus des quelques instants simple qu'on a réussi à capturer pour un faire un magnifique cliché. Mais ça c'est plus difficile, plus rare, plus surprenant.
J'ai fais un gateau il y a deux jours. J'ai réussi à rendre quelques amis jaloux. Ah et mon père aussi il m'en veut de profiter qu'il soit au régime pour faire ça. Au moins il ne mangera pas tout (d'ailleurs, il en reste du gateau).

Cuisiner au moins, ça détent. :)
Je vais mieux depuis la fin des partiels. je n'ai pas échappé à cette espèce de crise que je me tape à chaque fin d'examen. La pression qui retombe selon certains. Ces quelques jours où je n'arrive plus à réfléchir correctement. Où le sourire est en option. Tout ce que je sais faire durant ces quelques journées c'est dormir, dormir, dormir, écouter de la musique pour suicidaires, dormir, pleurer, ruminer mes vieux souvenirs. C'est fou que cela m'arrive à chaque fois. C'est assez fatiguant d'ailleurs. Mais puisque ça passe aussi à chaque fois, alors c'est pas si grave...
Qu'est-ce qui est grave après tout... ? Je vous le demande. Je me le demande à moi surtout.

Il m'est encore un peu difficile de savoir exactement où j'en suis en ce moment. Perdue entre la folie des vacances et de la déchéance. A trop se priver pendant tous ces mois, l'effet s'inverse lorsqu'on se permet à nouveau d'être libre. Comme une bille qu'on laisse rouler dans un bol. Cette dernière va éxecuter une série de va et viens, jusqu'à se stabiliser, au fond.
Je n'ai pas envie de me confronter à la réalité pour l'instant. Alors je me laisse porter par ce que la vie me propose. Pour une fois, je ne cherche plus à tout contrôler. Au détriment d'autrui, parfois... Oui je suis devenu cet espèce de monstre égoïste, femme, hédoniste sur les bords...

Honte ? Oui j'ai un peu honte, bien sûr...
Il y en a un qui est comme moi. Je le vois tout d'abord dans les groupes qu'il écoute, dans ses clichés. Ce à quoi il est sensible. Ce qui le fait rire et ce qui le fait pleurer. Je le vois ensuite dans son comportement avec les inconnus, qu'il a tout de même le courage d'affronter. Je le vois dans sa manière de justifier chacun de ses faits et gestes. Il a été si facile à cerner. Est-ce parce que nous sommes si... identiques ? Ou bien est-ce parce que je suis moi-même une personne facile à cerner ?
Et lui, puisqu'il est si sensible, a-t-il mérité toute cette austérité, cette lacheté, ces espoirs ? Alors qu'au fond je connais sa réaction si je devais un jour lui dire non. Le problème réside dans le fait que je ne sais pas si j'ai envie de dire oui ou non.
Tout comme ce post, c'est le bordel dans ma tête, c'est le bordel dans mon coeur. Je bloque totalement, je m'en rend malade. Et paradoxalement, il suffit que je m'oublie un peu pour vivre dans l'excès.
Il est carrément nul ce post. Il est mal rédigé. Mes idées ne sont pas claires. Elles ne sont même pas jolies.
Tant pis... ?
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Vendredi 11 mai 2007 - 20.15

It takes me by the hand!

Les journées n'en finissent plus. Et les nuits ? Si vous saviez comme elles sont longues à présent. Parce que ça y est, je vis la nuit et le jour. Même plus la nuit peut-être. C'est étrange cet état d'esprit que pourtant je connais si bien. Ce vague sentiment de vide, si doux. Cette liberté qui tout doucement, se dessine devant moi avec des idées qui fusent tout autour, rythmant l'évolution de cette esquisse. J'ai la tête pleine de projets tous aussi simples les uns que les autres. Je dispose désormais de tout le temps qu'il me faut pour les mener à bout.
Seule ombre au tableau : la menace des rattrapages qui pèse au loin. Tant pis. J'y repenserai dans deux semaines. [:
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Mardi 1er mai 2007 - 22.09

Lily of the Valley!

Les choses sont rentrées dans l'ordre avec mon ex-amoureux. Pas que la situation ne fusse chaotique. A moins que vous ne considériez le silence comme une forme de chaos ? Quoiqu'il en soit nous avons parlé. J'ai entendu dire par des amis qu'il s'inquiétait de mon silence, ne le comprenait pas vraiment, a pensé que je refusais de le voir. Alors après ces (bientôt) 2 semaines j'ai décidé de reprendre contact. J'ai trouvé ça extrêmement rapide en comparaison avec ce que je fais d'habitude : couper (définitivement ?) les ponts. Mais avec lui c'est tellement différent. On se connait tellement bien et depuis quelques années. Avec lui, l'histoire était différente. Je n'étais pas prise de toute cette passion amoureuse, de cette folie dérégulatrice. Avec lui je gardais les pieds sur terre, j'étais bien tout simplement. J'ai tellement d'estime pour lui. Je l'aime tellement sans en être amoureuse et croyez-moi, la distinction est flagrante. Nous avons donc parlé, je lui ai expliqué qu'il me fallait un temps d'adaptation, que d'ailleurs je m'étais habituée à ne plus penser à lui comme... une personne qui de toute évidence est unique. Cela n'empêche pas qu'il reste un peu unique pour moi (ça j'ai pas l'intention de lui dire...). Quand les partiels seront finis, quand il aura passé ses concours blanc on retrouvera le temps pour tout reprendre comme avant. Je n'ai pas envie de perdre l'ami qu'il est. Au final, ce mois en commun nous aura appris à encore mieux nous connaitre et la rupture ? Elle nous aura rapproché, j'en suis sûre. Evidemment c'est difficile de savoir ce qu'il pense, ça l'a toujours été. Le fait est que ces derniers jours il a, à plusieurs reprises demandé de mes nouvelles (je crois). Et je suis contente de m'en remettre aussi facilement. Je suis (déjà) passée à autre chose, peut-être une nouvelle histoire, rien de très concret pour l'instant. Je ne sais pas où celle-ci me mènera, je ne sais même pas si elle a commencé. Disons que je passe mes partiels et ce pour les 10 jours à venir... Alors je n'ai plus vraiment la tête à m'occuper de mon coeur. Disons simplement que... j'ai passé du bon temps ces derniers jours (ça non plus je ne le lui dirai pas)! :p Et ça me suffit pour me sentir "vengée", pour m'enlever tout sentiment de déception.

Comme à chaque veille de contrôle/examen, j'ai passé ma journée à lire tous les cours que je n'ai pas ouvert du semestre et à espèrer de ne pas être interrogée sur ces sujets. Un peu comme ce que ma Rebelle décrivait dans le commentaire qu'elle a laissé sur le post précédent. Je ne me sens pas prête. Pas pour passer toutes les matières en tout cas. Je ne vise pas une moyenne aussi bonne que celle du 1er semestre. J'espère simplement échapper aux rattrapages et être en vacances dès le 10 mai. [:
Le temps nous le dira.
En attendant j'écoute en boucle les 3 albums de CocoRosie, la douceur de certaines de leurs chansons m'apaise, me donne envie de rêver comme je le faisais avant. Je suis devenue tellement réaliste, un peu trop. Il n'y a pas de mal à rêver pourtant. Rêver, rien qu'un peu... Un tout petit peu... Qu'un jour ses doigts caressent mes lèvres, subrepticement, alors que le soleil se lève, un matin du mois de mai. Rêver qu'un jour je saurai totalement m'oublier à une histoire un peu folle et décalée. Qu'un jour ce sera fait par amour et non pas seulement par désir. Décidemment, j'ai beau tout faire pour le cacher, je suis une fleur-bleue. Je trouve cela puéril et en même temps... Je ne peux pas m'en empêcher!
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