Mai 2008

Samedi 31 mai 2008 - 11.42

JuKeB0x : Tunng - Beautiful and light

Beautiful and light.

J'ai décidé de ranger ma chambre. Me débarrasser du désordre qui s'est accumulé au cours des dernières semaines, pour mieux appréhender les deux semaines à venir. Une semaine de cours/révisions puis une semaine de partiels. Il y avait un tas de feuilles sur la télé. Un mélange de fiches, des traces de révisions, des exercices fait et refait. Des définitions de notions de sociologie, des pensées qui pouvaient m'échapper tard dans la nuit et qui n'ont absolument rien à voir avec le reste.
L'année arrive à terme on le ressent maintenant que quasiment tous les contrôles sont terminés (il ne m'en reste qu'un la semaine prochaine) et que l'arrivée de la semaine de partiels se fait ressentir. L'administration de la fac a affiché les salles et numéros de places qui nous ont été attribué. Je serai toute la semaine dans l'amphi 8, place 759. Ce sera une semaine sans vraiment voir la lumière du jour. Mais pour cette session j'ai envie d'arriver à quelque chose. Pas comme la dernière fois où à bout de souffle j'ai finis par perdre toute notion d'effort.
La fin de l'année est donc proche. Et c'est plus difficile à encaisser que d'habitude. Parce que ma première année à Paris c'est tout ça! Les personnes que j'ai cotoyé au quotidien, l'association de théâtre le vendredi soir et les quelques personnes uniques que j'y ai rencontré. C'est le prof de macro qui fait rêver toutes les filles même s'il note sévèrement. Ou bien s'asseoir au fond de la classe de math ou de micro pour faire les mots croisés du "20 minutes" ou lire Le Figaro. C'est manger des sushis avec Clément le mardi soir et regarder "How I met your mother".
Et bien tout ça risque de disparaître l'année prochaine. Que je passe en licence ou non je ne serai plus dans le même TD. Parce que les quelques personnes uniques du théâtre vont étudier à l'étranger. Parce que je n'aurai plus le même prof de macro l'année prochaine. Tous ces détails avec lesquels j'ai construit cette nouvelle vie, j'en ai fait une base sur laquelle me reposer. Une base un peu trop éphémère. Et c'est ça qui me donne le cafard. Je détèste la fin. Et le temps qui passe.
Toujours la même chose. Baudelaire de son temps crachait aussi sur ce foutu temps, mais avec bien plus de subtilité et de talent que moi. Au final on y survit toujours me direz-vous. Et vous aurez raison de le dire.
*

Vendredi 30 mai 2008 - 10.49

JuKeB0x : Hey hey My my - Picking

I put the card there, the day after you come and take it, then when no one is watching you you put it inside the machine.

Pfiou les maths! Pfiou la compta! Pfiou je m'essoufle.
J'ai revu mon papa hier. Il est à Paris en ce moment, pour le travail. J'ai été conviée à la soirée donnée par le groupe pour lequel il travaille, sur une péniche qui a navigué le long de la Seine pendant que nous dînions.
On a eu le plaisir de voir la Tour Eiffel de nuit, illuminée, brillante, majestueuse, comme on l'aime. Il était heureux et je crois bien que moi aussi.
Mais il faut revenir à la réalité et à ce partiel de compta aujourd'hui à 19h.
J'avais besoin d'écrire ces quelques lignes. Il y en a d'autres qui sont en suspend, dans ma tête. Mais je n'oserai pas les écrire un jour. C'est trop personnel et personne n'a besoin de savoir. Alors pourquoi est-ce que j'y fais allusion ? Parce que ça me démange et que je ne peux faire autrement.
Bonne journée.
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Mardi 27 mai 2008 - 8.47

JuKeB0x : Wax Tailor (ft. Charlotte Savary) - Seize the day

Have no fear.

[EDIT] Parfois on se fout d'écouter de la musique à s'en crever les tympans (tellement écouter cet air fut agréable et au bon moment). On se fout d'être collé aux inconnus de ce métro bondé. On se moque de savoir que le reste de la semaine s'annonce difficile et fatiguant. Et le gouttes de pluie, elles auront beau tomber à flot au moment où on sort de la station de métro, c'est pas grave. Et tout ça pour quoi ? Pour un sourire et trois mots échangés. Et accessoirement parce que j'ai réussi à finir le sujet du test de macroéconomie et que c'est la première fois que ça arrive :p. Bonne nuit.
Ps : orgie de sushis avec Clément et Anna, photos à l'appui! [/EDIT]

On ne sait pas trop pourquoi parfois il faut pleurer. Mais c'est un peu comme ça que c'est devenu dans mon quotidien. Maintenant c'est l'heure de pleurer, sans qu'un évènement quelconque n'ait provoqué ça, sans que le moindre sentiment de malheur ou de mal-être n'ait été ressenti. Alors je pleure, pendant de longues minutes, je pleure sans qu'une seule larme ne sorte. Les larmes arrivent plus tard pour inonder mon coussin. Mais elles se font attendre. C'est étrange comme sentiment. Je ne me sens pas déprimée pour autant. Alors je ne sais pas trop ce qui essaye de ressortir dans ces moments-là, devenus pourtant si fréquents.

Ma RebelLe à Paris. Ma RebelLe connait les moindres recoins de ma chambre, elle sait se déplacer dans le métro et elle a vu Bertrand Delanoë à la maison de la Mutualité. Elle a revu les amis de son frère dans le bar des Trois Arts, dans le 20ème.
Et moi ? J'étais avec elle la pluspart du temps, quand il ne fallait pas que je travaille un contrôle.
Et l'exposition de Patti Smith, sur Patti Smith. Ce mélange d'opression et de tranquilité auquel vient s'ajouter le côté kitch de son land 250!
Je retourne à mon travail qui essaye de toute ses forces de me noyer.
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Mercredi 21 mai 2008 - 18.49

JuKeB0x : The bird and the bee - Again and again

A bunch of tears and then go back to work.

"Pour être fou, il faut de l'argent, et manifestement, il y en a un peu moins cette année. La folie cannoise suit d'assez près les cycles économiques mais je veux bien qu'un professeur de macroéconomie confirme cette hypothèse."
"Mais pour l'instant, c'est un Festival assez sombre, qui reflète assez fidèlement l'humeur du monde."
Thomas Sotinel pour Le Monde.
A quand un peu de bonheur dans l'art ?
Quoique... Le mal nous fait du bien. C'est comme écouter des chansons tristes en boucle pour se sentir mieux. Mais quand on y repense l'idée n'est pas très réjouissante.
Et de toute façon mon cerveau est bien trop fatigué pour continuer à réfléchir sur le sujet. Le travail de la journée m'a assomé et je n'ai pas mangé depuis midi, j'ai maintenant du mal à réfléchir et à me concentrer.
A part ça, oui je vais bien!
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Lundi 19 mai 2008 - 16.14

JuKeB0x : AaRON - Angel dust

Shocking!

Je ne suis pas une personne excessivement supersticieuse. Mais la ressemblance entre mon horoscope et la réalité est parfois si frappante que je me sens obligée de partager mon ressenti (avec toi, lecteur assidu).
Leo. You are in an upbeat phase, but anxiety still runs through you like a brush fire in a dry spell. You are on-edge, as if things won't settle down. The best antidote for you is to get out and do something. You could always sneak away from work to go shopping or head out to a ball game. Whatever you do, keep the fire of spontaneity burning.
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Samedi 17 mai 2008 - 14.26

JuKeB0x : Anya Marina - Move you

I don't even feel guilty.

Les représentations hier et avant-hier ont été un succès, avec une préférence pour la prestation de la veille. Nous avons eu droit à un public plus nombruex et bien plus receptif à la l'histoire. Nous étions aussi mieux préparés puisque c'était notre deuxième représentation. Chacun a su repousser les barrières que le stress est si bon à imposer. Pour ma part, mon petit rôle a plu. J'étais l'une de ces 4 soeurs espiègles agée d'une dizaine d'année. J'étais l'ainée. J'étais celle qui décide de pousser la chansonnette lorsqu'elle se prend pour un fantôme. Et c'est précisément la chanson qui a plu. Et je suis contente de tout ce travail fourni. J'aimerais recommencer encore et encore. J'aimerais me glisser dans un rôle différent tous les jours pour le plaisir d'exploiter des émotions que je ne pensais pas pouvoir ressentir.

Fin de la pièce, il faut replier le décor. Laisser l'amphi 8 de Dauphine redevenir un amphi. Mais pas avant d'avoir bu une coupe de champagne dans l'aile P, une salle d'une quelque centaine de mètres de long, qui d'habitude sert pour faire passer des examens, que nous avons transformé en loge géante.
Nous avons bu une coupe, puis une autre et encore une autre. Avant de défaire le décor dans la joie et la bonne humeur. Quelques personnes de l'association nous avaient déjà quitté. Fin du rangement, c'est au tour de Richard (metteur en scène) de rentrer chez lui. Il devait rester une dizaine de personnes, public et acteurs confondus, bien décidés à prolonger la soirée dans un bar de Châtelet. Et puis il y a eu un shot de rhum. Surement était-il de trop ? Ou bien nécessaire pour que nous ne perdions pas notre euphorie ? Il y a eu le rhum et puis le monde s'est mis à tourner, à valser dans les couloirs sombres des stations de métro. Les paris qui allaient bon train lorsque nous étions à bord de la ligne 1. Les fous-rires et notre indiscrétion puérile attirant néanmoins les regards de quelques curieux.
Il y a eu le bar dont j'ai oublié le nom à Châtelet, mon monde à moi n'ayant pas cessé de danser. Quelques personnes ont quitté le groupe. Et nous cinq, derniers "survivants", ayant envie de prolonger toute cette folie en se disant que nous ne nous souviendrions de rien le lendemain matin.
On a terminé la soirée au "Hide Out" (histoire de danser) avant de finalement monter dans un taxi. J'ai reconnu le chauffeur, j'avais déjà pris ce taxi il y a quelques mois et il était bourré. Mais me voilà saine et sauve, sur mon lit avec une petite gueule de bois. Et tous ces souvenirs que je pensais (espèrais ?) oublier en me réveillant...

Leo (How am I not surprized ?). Having doubts about love may be more to do with memories of past failure than with anything in the present. Much to your chagrin, skeletons in the closet could come out to dance in broad daylight. Although you would rather keep some things private, sharing your vulnerability now with close friends or family may be the key to salving an old wound.
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Mercredi 14 mai 2008 - 12.36

JuKeB0x : Radio Citizen - The Hop

Respirer, aimer, t'embêter, en ce joli mois de mai.

Je commence par un peu de publicité. Je jouerai ces jeudi et vendredi dans "L'hotel Ultimus", une pièce mise en scène par Richard Soudée.
Il s'agit en fait d'un mélange de trois pièces de Georges Feydeau qui sont Le Dindon, La puce à l'oreille et l'hotel du libre échange.
Alors pour ceux que ça intéresse, RDV à Dauphine le 15 et/ou le 16 mai (métro porte Dauphine sur la ligne 2 ou station Avenue Foch pour les adeptes du RER C) à 20h30. Ca c'est fait!

Le reste. Ma vie. Pas de grand changement. Les cours. Paris, s'allonger sur l'herbe d'un parc au soleil, inlassablement. Parler d'économie et de Gossip girl depuis que les nouveaux épisodes sont diffusés.
Prendre un vélib' et regretter de porter une jupe ce jour là. Avoir des ampoules aux pieds à cause des nouvelles ballerines grises (le gris c'est le nouveau noir parait-il...). La place des Vosges. Acheter des fraises. Dévorer la barquette. Boire du thé. Dormir quelques heures. Verser des larmes tous les soirs à cause de ce stress qui n'a pas lieu d'être. Arriver en retard pour le contrôle de sociologie et ne pas trouver de place où s'asseoir dans la salle bondée (great!). Attendre que le train de Maman arrive en gare de Lyon. Attendre Rion la RebelLe. Répéter la pièce de théâtre tous les soirs. Penser aux amours perdus. Ouvrir les yeux sur le futur.
Je pourrais dresser une liste sans fin. Des banalités. Un paragraphe sans queue ni tête. Cet adage est parfait pour illustrer ma vie, sans queue ni tête.
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Jeudi 8 mai 2008 - 12.25

JuKeB0x : Kate Havnevik - Nowhere warm

Maybe I'm not good at the bright and shiny thing.

The sun is still up in the sky. All the windows of the appartment are opened, I like the fresh air.
J'ai enfin réussi à décrocher une note au-dessus de la moyenne. Mis à part l'anglais je n'avais jamais réussi. C'est en droit et j'ai eu 12 et considérez que c'est une bonne note.

Les habitudes parisiennes se sont vites réinstallées dans mon quotidien. Toujours Louise, toujours Clément, toujours moi. Clémence aussi par moments. Nous avons passé près de 36 heures ensembles sans nous quitter. En cours, au restaurant place des Ternes, aux Abbesses et chez moi. J'ai fait des cookies. J'adore faire des cookies. C'est bon les cookies. C'est encore meilleur quand on les savoure devant le dernier épisode de Gossip Girl. La journée était si lumineuse. Et puis il y a eu cet appel, cette révélation et toutes les croyances construites par mon passé remises en question. Il s'est passé quelque chose de grave il y a 30 ans, je n'étais même pas née mais cet évènement me concerne et m'affecte plus qu'il ne le devrait. Je pensais que ce genre de chose n'existait que dans les séries du type Desperate Housewives. On regarde la photo d'une famille à première vue parfaite. Les Van de kamp par exemple (la famille de Bree, pour ceux qui suivent). Au début de la saison 1 ils sont le modèle de la famille parfaite. Les parents s'aiment, ils ont un fils et une fille. Ils sont beaux, intelligents et heureux. Pourtant si on s'imisce dans leur intimité on réalise que rien de tout ça n'est vrai. Ou bien c'est vrai mais seulement sur les photos.
C'est un peu la même chose qui m'est arrivée hier. Je croyais être membre de cette famille si parfaite. Et ce portrait vient d'être complètement souillé par ce que l'un des miens a commis il y a 30 ans. Et je trouve ça dégueulasse. Et injuste.
Et je ne devrais surement pas être en train de parler de ça sur un blog alors que de parfaits inconnus vont lire ces lignes. Mais je ne peux pas faire autrement, c'est plus fort que moi. Louise et Clément savent, forcément, ils étaient chez moi au moment de l'appel. Et après ? Après il y a vous que je laisse dans le flou (désolée). Et il y a moi qui sait plus que vous et qui pourtant est encore plus perdue dans le brouillard.

Mais je n'ai pas cours aujourd'hui et c'est agréable de ne pas avoir cours. Je ne suis toujours pas sortie de mon lit, je n'ai toujours pas ouvert mes volets, simplement ouvert les fenêtres pour laisser entrer un peu d'air frais. J'écoute de la musique qui m'apaise. Je n'ai jamais été douée pour réagir positivement de façon spontanée face à la difficulté. Je suis obligée de passer par des phases de remise en question et de reflexion. J'ai besoin de pleurer dans l'ombre et d'écouter de la musique. C'est dans l'adversité que je m'épanouis, comme Mulan :p
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Lundi 5 mai 2008 - 18.19

JuKeB0x : Mindy Smith - Fall for nothing

I'm not smart but I want things.

Ca ne vous arrive jamais de réfléchir alors que vous êtes en plein milieu de votre exercice de math (ou votre com' d'arrêt c'est pareil ! :p) ?
Moi oui! Tout le temps. C'est pour ça que j'avance si lentement. Parce que je suis déconcentrée par la moindre pensée débile. Voilà ce que ça a donné aujourd'hui (et que j'ai noté dans un cahier tellement j'avais envie de m'en souvenir) :
je suis fascinée par les réactions humaines face à un évènement imprévu. Des réactions vues et revues. Analysées et reanalysées. Et qui pourtant portent et nous font ressentir quelque chose d'unique. Peut-être parce que cette réaction est si spontanée et tout aussi inattendue que l'évènement qui l'a provoqué ? On ne sait jamais comment une personne va réagir même si on peut l'anticiper.
Je suis fascinée par le genre humain, par les clichés et la routine qui jamais ne cesse de nous surprendre. Vous savez, c'est un peu comme lorsqu'un groupe d'ami (des personnes vivant à Paris par exemple) discute du temps et se plaint de la pluie qui est revenue après quelques jours de soleil non stop. Certes ils avaient tous pris l'habitude de voir le soleil briller dans le ciel ces derniers jours et sont donc désagréablement surpris par le retour de la pluie. D'un autre côté ils sont tellement habitués à voir la pluie tomber mais ils en parlent comme si c'était la première fois de leur vie que ça arrivait. Ils ne peuvent s'en empêcher.
Même la routine (=la pluie dans mon exemple) peut nous surprendre. Et pour ça la vie est pleine d'espoir parce que pleine de surprises malgré tout.

Vous avez compris quelque chose ?
Non moi non plus rassurez-vous.
Voici une autre preuve de la névrose bien ancrée en moi, je me fais des reflexions extrèmement bizarres plusieurs fois par jours. C'est grave docteur ?
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Samedi 3 mai 2008 - 18.20

JuKeB0x : Scarlet Johansson - Falling down

Falling down.

Ces images.
Ce mélange de tout et de rien.
Sa voix. Et puis Tom Waits.

Le retour à Paris. J'ai perdu ma veste dans laquelle se trouvaient les clés de mon appartement. Yeah!
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Jeudi 1er mai 2008 - 22.40

JuKeB0x : Way out west - Don't forget me

Clearly, I'm lost!

J'ai un gros problème. Qui à première vue peut ne pas sembler être si problématique.
Je suis un peu perdue. Je ne sais pas trop où je vais. Ca c'est pas nouveau. C'est accepté depuis longtemps. Mais arrive toujours la situation qui nous confronte à cedit problème. Parce que quand on ne sait pas ce qu'on veut, ni où on va c'est parce qu'on ignore partiellement ou totalement ce en quoi on croit. Alors, quoi de plus simple que de se poser la question un matin devant son miroir : "en quoi est-ce que je peux bien croire ? De quoi ai-je envie ?". Et quoi de plus difficile que de trouver la réponse. C'est fou! Mais bien réel. Et vous savez pourquoi je peine à trouver la réponse ? Parce que j'aimerais tellement que le monde entier m'aime. Pas qu'il madmire. Mais je refuse qu'il me détèste. Ca en devient maladif. Et c'est ça mon "grosproblèmedumoment". Je suis une éponge. Je m'imprègne de tout ce qu'autrui ressent, pense, dit. Et c'est bien, ça ouvre l'esprit. C'est comme lire Libération et Le Figaro quotidiennement. Mais je suis aussi un caméléon. Je change de couleur selon le paysage. Et ça c'est moins bien. Je ne le suis pas au stade de dire blanc à l'un et noir à l'autre. Mais je le suis assez pour ne pas assez affirmer mes opinions. Parce que je suis victime de cette foutue obsession de vouloir bien faire les choses et de vouloir plaire à tout le monde.
Tout le monde ne peut pas m'aimer. Je le sais. Ca ne change rien.
Je suis totalement paumée ça crève les yeux, ça fait mal, ça fait peur. Je suppose que le temps et l'expérience sauront combler ce manque de conviction.

Et ne dramatisons pas la situation. Je suis névrosée, ça ne m'empêche pas de vivre ma vie tranquillement au sein de cette société à laquelle j'ai envie de plaire.
J'ai passé la journée sous un soleil brillant, doux et présent. Ces vacances sont reposantes physiquement et moralement. J'ai repris des couleurs, de quoi faire rendre les prisiennes encoreplus pâles qu'elles ne le sont (ok, j'exagère!). Et je retourne dans la capitale samedi.
*

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