Samedi 29 mars 2008 - 22.58

JuKeB0x : Benjamin Biolay - Selfish boy rhapsody

Encore un épisode ? Allez, juste un!

J'ai enfin mis un point final à mon mémoire d'option. 10 jours de dissection de ce même discours donné par Adolf Hitler à la jeunesse hitlérienne. Quelques biographies lues, dénichées ça et là sur le net ou dans des bouquins et des articles se rapportant à la rhétorique histoire d'avoir quelques références à sortir. Ce que j'ai aimé dans ce travail c'est que j'ai pu me pencher sur autre chose que sur des exercices de maths insignifiants ou même de microéconomie basés sur des hypothèses terriblement simplificatrices et donc totalement irréalistes!
Mais mon but n'est pas de cracher sur l'abstraction des matières que j'étudie, je l'ai assez fait. Et si je m'emportais, vous finiriez par vous demander sérieusement pourquoi j'ai choisi cette filière ?

Clément aura remporté un défi aujourd'hui. Il a brillament réussi à me traîner au McDo de Pigalle pour qu'on emporte de quoi déjeuner chez lui. En revanche il n'aura pas réussi à me faire manger de hamburger. J'ai opté pour une "caezar salad" version McDo et une mini Evian. Il a en revanche insisté pour que je (re)goûte un nugget de poulet. Je l'admet, j'ai aimé le goût. Moins apprécié le gras sur mes doigts. Et je n'aurai pas dû repenser au film "Supersize me".
En même temps, si je l'ai suivi c'est parce qu'il m'a fait le coût du regard suppliant tel un Chapeauté(¤) dans toute sa splendeur (en plus il portait un chapeau assez hors du commun) à la sortie du métro. Et puis notre tradition c'est de regarder un épisode de "How I met your mother". Je dis un parce que c'est ce qu'on prévoit à la base. Finalement je reste toujours un peu plus longtemps (histoire d'en regarder un ou deux de plus).
Je suis revenue chez moi vers 15h, avec des maux au ventre (je vais demander à Clément de me rembourser mes spasfons, il m'a bien eu le fourbe!) pour me mettre au travail et arrêter il y a 20 minutes environ.

Les contrôles débutent cette semaine. L'angoisse monte légèrement. J'aimerais tellement bien faire les choses cette fois-ci. Et momentanément je vais tirer une croix sur les grosses soirées de Dauphine, les dimanches après-midi dans St Germain et les soirées sushi chez Clément (ce serait vraiment déraisonnable de regarder 4 épisodes de "How I met your mother" la veille d'un contrôle).
Et la vie dans tout ça ? J'arrête de lui demander comment elle va. Tantôt elle fait coûler des larmes sur mes joues, elle me rend à fleur de peau, tantôt elle fait de moi une personne forte, joyeuse et ingrate quand j'aperçois M. dans les couloirs de la fac.
Quoiqu'il en soit, elle ne va jamais vraiment mal, c'est ça le principal.
*
(¤) pour les incultes, ou si vous avez besoin d'un rafraichissement de mémoire, le Chapeauté c'est le chat qu'on voit dans "Shrek" (2&3) qui a le regard qui tue.

Jeudi 27 mars 2008 - 23.34

JuKeB0x : Emilie Simon - My old friend

Je me fais du mal!

Je détèste l'amour! Ca me dégoûte! Une source inépuisable de remise en question et de rêves brisés, jamais atteints.

J'ai lu quelque chose de drôle aujourd'hui, au détour d'une conversation MSN : "j'aimerais me souvenir de ce dont j'ai rêvé la nuit, mais ils restent toujours dans l'oreiller".
Merci Mickey. Surement la seule chose qui m'aura fait sourire lors de cette soirée un peu trop morose.
Il faut dire que j'ai fais mes devoirs de comptabilité générale, et ça, ça n'aide JAMAIS! J'ai failli balancer ma calculatrice par la fenêtre.

Les soirées moroses, tout comme les larmes qui coulent sur mes joues sont devenues bien rares ces derniers mois. Mais lorsque mes tourments refont surface, et que je réalise à quel point je peux être seule (et sans confident) par moment, j'explose, je pleure, je pleure, je pleure. Demain, tout ira mieux, je le sais.

Carla Bruni-Sarkozy était ravissante dans sa tenue Dior, avouons-le!
*

Mercredi 26 mars 2008 - 23.44

JuKeB0x : Tuung - Pool beneath the pond

Alabama song!

Les gens, écrire, pour eux, c'est comme une conversation que l'on aurait avec soi-même, comme une confession devant le prêtre de la famille [...] Mais non : écrire c'est passer tout de suite aux choses sérieuses, l'enfer direct, le gril continu, avec parfois des joies sous les décharges de mille volts.
Je l'ai serré contre moi, j'ai baisé sa bouche et oublié l'haleine fétide. Je l'aime tant, certaines fois.
C'est comme vivre dans une sphère de lumière, une aura qui nous enrobe tous deux et se déplace avec nous. Dans ces instants-là, nous sommes éternels.

Alabama song - Gilles Leroy - Prix Goncourt 2007

Les passages que j'ai préféré de ce bouquin, pour l'instant, je n'ai pas fini de le lire.

Et recommencer, reprendre sa vie où on l'avait laissé il y a quelques mois. C'est toujours la même chose quand une histoire se termine alors que la vie continue (et heureusement qu'elle continue). La vie est ce flot incessant dans lequel il faut simplement se jeter sans trop se poser de questions si on veut être sûr de ne pas se laisser dévancer. J'aime bien cette image. Et c'est exactement ce que je vais faire.
Je suis allée manger des sushis chez Clément et regarder quelques épisodes de "How I met your mother" pour me changer les idées. Des sushis j'en ai déjà mangé hier. Et je remets ça demain avec Louise. Je vais finir par établir un record.
*

Mardi 25 mars 2008 - 22.39

JuKeB0x : Air - Redhead girl

It's all about Asia!

Le Bouthan a mis fin à un siècle de monarchie absolue, hier, en permettant à ses habitants de voter. 79% de la population a répondu présent, certains avec émotion, parce que pour la première fois de leur vie ils avaient le droit (peut-on parler de privilège ?) de voter. Alors même si ce pays a de nombreux progrès à faire (commencer par "accepter" les réfugiés qui ne sont pas bouddhistes), c'est toujours un plaisir de voir que quelque part, des progrès se font voir.
Alors que la situation ne s'améliore guère au Tibet et que les interpellations se poursiuvent.
Enfin, Anna et moi avons commandé des sushis pour le diner.

Et pour parler du reste de ma vie... Que dire ? Je crois qu'elle va se poursuivre sans mon pseudo-amoureux. Un quiproco et des occasions manquées d'ouvrir la bouche pour s'exprimer. Je suis pragmatique, j'ai voulu avancer. Pour qu'il sorte finalement de son mutisme et qu'il m'annonce que la vie était un peu noire pour lui en ce moment, qu'il ne voulait pas m'en parler avant d'être sûr (qu'il serait difficile de voir la vie en rose). Alors quand je lui dis que pour moi, la page est tournée, il me fait comprendre que des larmes sont en train de couler sur ses joues... Jamais je n'ai fait couler (volontairement ou pas) des larmes sur les joues d'un garçon. Et je n'aime pas beaucoup ça à vrai dire. *

Dimanche 23 mars 2008 - 22.02

JuKeB0x : -

Alone again, naturally!


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Samedi 22 mars 2008 - 14.52

JuKeB0x : Zero 7 - Look up

Être mélomane, même à distance!

J'ai aimé courir à toute vitesse dans la fac, un vendredi soir. Me retournant de temps en temps, en rigolant, pour voir où en étant celui qui me poursuivait. Et puis arrive le cul-de-sac, le mur qu'on aurait voulu éviter (ou pas).
C'est ce qu'il se passe à Dauphine, entre deux répétitions de théâtre, avec nos partenaires. Les uns répètent, les autres sèment la zizanie. Notre cours a lieu au troisième étage, au deuxième avait lieu un concours de plaidoirie des élèves du Certificat d'Etude Juridique (CEJ) suivi d'un buffet. Buffet auquel nous nous sommes invités (que voulez-vous, on sème la zizanie correctement ou pas...).
Sans oublier de donner quelques conseils aux membres du Bureau Des Etudiants (BDE) (qui organisent la semaine prochaine "l'exposition des jeunes talents") sur la disposition des photos qu'ils doivent accrocher (que voulez-vous, quand on se prend pour un artiste on le fait jusqu'au bout).
Et enfin quitter la fac (il est alors 22h passés et vous avez passé votre journée dans ce lieu) avec Vincent en courant, en bondissant, en criant, en chantant quand il me prend dans ses bras, qu'il me parle tout bas, je vois la vie en rose... (Que voulez-vous, on pousse le clichet parisien à son paroxysme quand on vit dans cette ville).
Prendre place dans le métro, dire aurevoir à Vincent, le regarder sortir de la rame alors qu'un musicien entre. Devinez ce que ce dernier a joué, dans l'espoir de gagner quelques pièces ?
*

Mardi 18 mars 2008 - 7.54

JuKeB0x : Zero 7 - Home

"Je ne peux pas voler, mais aime-moi quand même..."!

Il a saisi ma main, comme si de rien. Pour lui ce geste fut aussi naturel que de respirer. Pour moi c'était tout autre chose. Ca faisait des mois qu'on ne s'était pas vu. Et des moi que je pensais à lui. Il n'y a pas eu un jour, pas une minute, pas une seconde sans que je n'imagine son visage ou que je n'ai envie de prononcer son prénom. Chaque seconde imbibée de lui et ce des mois durant.
Il saisi ma main nonchalamment. 1, 2, et 3... Nous courons, nous élançons... Nous voilà dans l'eau...
Il a saisi ma main. Ce moment que je regarde comme une photo enfouie quelque part dans ma tête (et qui par ailleurs a réellement été photographié). C'est à ce moment que je l'ai le plus haïs. Mais sur le coup je ne le savais pas que le détestais. Et pourtant ça semble si évident. Mais c'est le recul qui nous montre a quel point on a pu mûrir. Qui désigne cet état d'esprit dans lequel on a baigné et perdu son temps : la naïveté.

Je repensais à ce moment cette nuit. Je me suis endormie très tôt hier soir, du coup il m'a été impossible de retrouver le sommeil après avoir ouvert les yeux vers 4h30. Et en cherchant desespérément à me rendormir sont revenus à moi quelques souvenirs auxquels je n'ai plus eu le temps de penser ces derniers mois. Si bien que je les croyais totalement oubliés. Et ça fait du bien de constater qu'on a finit par dépasser le mur auquel on s'est cogné maintes fois dans le passé.

On peut avoir des pensées vraiment étranges parfois. J'avais l'impression de m'entendre pleurer cette nuit. Je pouvais (re)voir les moments de détresse, (re)sentir les larmes, la douleur... Cette douleur bien particulière, fidèle collaboratrice d'Amour, de Cupidon et de tous leurs amis. C'est à ça que se résume l'amour pour moi : une douleur nuancée qui vous donne des brûlures d'estomac. Et je trouvais ça dommage. Même pas injuste. Mais dommage que ce sentiment que nous cherchons tous à expliquer, que tant décrivent comme si beau se résume pour moi à cette douleur.
Et ça aussi ça faisait des mois que je n'y avais pas songé. L'union entre deux personnes ne s'explique pas par un tel sentiment. Ces deux personnes se plaisent et aiment passer du temps avec l'autre (évidemment), sans transcendance.
C'est en tout cas comme ça que j'ai vécu mes dernières relations. Comme une période durant laquelle on n'est pas vraiment seul, pas totalement avec quelqu'un non plus.
Et je trouve ça moche!
Mais si facile.
Et sans douleur...

Ne croyez pas que j'entame une nouvelle pseudo-depression. Ceci est juste un constat. Et ce blog mon exutoire.
Bonne journée.
*

Dimanche 16 mars 2008 - 10.41

JuKeB0x : Zero 7 - Morning song

Je suis ludique!

La vie suit son court. La vie est fluide. Elle glisse tranquillement ayant quitté un obstacle et se dirigeant vers le prochain qu'elle peut plus ou moins apercevoir.
Le soleil de février nous fait oublier à quel point il peut pleuvoir ici. C'est ce que me disent tous les amis. Moi je découvre. Je découvre en permanence. C'est surement ça qui me tient en haleine. J'aimerais passer ma vie à découvrir.
Les notes des partiels sont toutes tombées. Les amis, c'est officiel je redouble. Parce que je ne pourrai jamais compenser ça au deuxième semestre, ni avec les rattrapages. En même temps je le savais. Le challenge a pris fin il y a quelques semaines déjà. Si bien qu'avant que tous ces plombs ne s'effondrent sur moi j'étais déjà en train de penser au futur. A me dire que je peux tout de même essayer de valider ce semestre, histoire d'avoir du temps pour faire un stage l'année prochaine. Et malgré les résultats catastrophiques que j'ai eu, je suis celle qui a le mieux réagi. Tout le monde est déçu de ses performances (c'est aussi ça Dauphine). Et je dois être la seule qui arrive à relativiser aussi vite, aussi bien. Je m'étonne moi-même. C'est pas que je me moque de cet échec. Mais il est derrière moi et c'est comme ça.
Mon pseudo-amoureux, d'habitude si brillant a minoré l'amphithéâtre en macro. C'est ce qu'il dit. Je persiste à lui dire que certains ont eu des notes bien plus mauvaises que lui. Il ne veut pas me croire, parce que ces dits résultats sont ceux des personnes ayant l'intention de quitter Dauphine et donc ça ne compte pas... D'ailleurs en parlant de pseudo-amoureux... L'est-il toujours ? Je ne sais pas où on en est et lui non plus et c'est bien ça le problème. Comme tous il ne sait pas ce qu'il veut. Alors je mets un peu de distance entre nous depuis deux jours. Et depuis hier, le voilà qui recommence à envoyer des messages, s'inquiètant de mon silence et essayant de savoir pourquoi je n'y réponds pas immédiatement ?
On doit parler, la semaine prochaine, c'est prévu. Je le sens revenir tout doucement. Mais moi je suis ludique, j'aime papillonner et depuis deux jours je suis déjà passée à autre chose (comme ces sushis hier chez Clément avec Anna).
Ma vie est comme ma chambre : en désordre aux yeux des autres. Mais c'est un désordre totalement organisé, dans lequel je me retrouve et dans lequel je me plaît.

J'ai fait imprimer des photos et les ai mises dans un cadre, juste au-dessus de mon bureau. Enfin... On peut y apercevoir de haut en bas Lait Abricot et moi, Rebelle (dans sa période la plus rebelle), mon cousin "danoisien", self et Lorus folus (qu'est-ce que tu crois, je t'aime!).
Above the table, they're watching me studying. The view from my window.
*

Lundi 10 mars 2008 - 23.43

JuKeB0x : Kelly de Martino - Honest

An apple a day, keeps the doctor away!

Mon nouveau projet du net (clic).

La reprise des cours s'est bien passée. Je n'ai eu qu'un seul cours aujourd'hui mais déjà beaucoup de travail à faire. Sans oublier les notes des partiels qui continuent de tomber au compte gouttes (et qui ne s'améliorent malheureusement pas pour moi).
J'ai discuté avec mon papa au téléphone. J'ai l'impression que ça faisait une éternité. J'ai repris contact avec mon pseudo-amoureux. Mais ça ne faisait qu'une semaine qu'on avait pas parlé. Et j'ai trouvé des discours d'Adolph Hitler sur youtube pour un projet pour la fac. Effrayant!
*

Dimanche 9 mars 2008 - 15.13

JuKeB0x : Kelly de Martino - Bumblebees

Doux me!

[EDIT] Le problème aujourd'hui est que nous vivons dans la génération du je veux tout, tout de suite. Ainsi la gauche accuse Nicolas Sarkozy de ne pas avoir tenu ses promesses alors qu'il a été élu président de la République il y a moins d'un an, et je trouve ça exaspérant. En économie, lorsqu'on lance une politique d'expansion pour relancer l'emploi ou autre, il faut près de 10 ans pour que 80% des objectifs soient atteints, dixit l'un de mes professeurs. C'est vous dire si la patience est de rigueur lorsqu'il s'agit de résultats...
Mais non. On préfère parler de vote sanction contre le méchant président qui n'a pas tenu ses promesses. [/EDIT]

Je profite de cette pause que je m'accorde pour poster. Paris, me revoici. A peine posé les valises chez moi que je suis repartie. C'était la journée de la femme et je l'ai fêté dignement, avec moi-même. Je suis allée me ruiner à Maje. J'ai été un peu partout. D'abord Boulevard Haussman, puis dans le Marais. Suis revenue chez moi. Repartie rue des Abbesses, puis place de la Concorde, rue Boissy d'Anglas, et enfin, retour définitif à l'appartement.
C'est comme ça que j'aime perdre mon temps (quand j'en ai un peu). J'aime errer dans cette ville et passer d'un coin à l'autre.
La soirée a été un peu moins glamour. J'ai fait le ménage dans l'appartement en faisant des pauses pour suivre les Victoires de la musique (Vanessa I love you (and your lover too...)!).
Colloque est aussi revenue hier de Nice. On s'est croisé à l'appartement avant qu'elle ne reparte dormir chez son amoureux.
Je me suis donc réveillée seule ce matin. J'en ai profité pour me préparer un petit déjeuner élaboré. Comme j'aime tellement en faire, lorsque j'ai le temps. Granola, framboises, morceaux de pomme, yahourt nature, thé vert. J'étais tellement heureuse que j'ai pris la table en photo parce que j'ai envie de vous rendre jaloux avec mon bonheur.
J'exagère. J'ai pris ces photos pour le plaisir, même si elles ne sont pas très belles. Et je les ai prises pour un projet qui germe dans ma tête depuis quelques jours et j'espère le mettre au point dans les semaines à venir, si j'ai le temps.
Petit-déjeuner terminé et retour au quotidien. Je me suis remise au travail. J'aimerais finir mon devoir de math avant demain. De même pour la fiche de sociologie sur un extrait du Capital de Marx. J'aime étudier Marx. Je vous parle du philosophe et de son idée selon laquelle en chaque élément est incorporé sa propre contradiction. Le principe est similaire à celui du fonctionnement des piles : on met le "+" à côté du "-" pour qu'elles fonctionnent. Ou un truc du genre. Je ne suis ni philosophe, ni physicienne, mais je suis intéressée.
Fin de la pause.
Sunday morning Bavarois - Makes me feel like a princess
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Vendredi 7 mars 2008 - 15.37

JuKeB0x : Yael Naïm - Toxic

In between!

Une semaine n'est pas encore passée et déjà je suis en train de remballer mes affaires. En regardant les jours passés et repensant à ce petit monde, cette ancienne vie qui me correspondait à moitié. Mais en une semaine je n'ai que le temps de voir la bonne moitié, les bons côtés de la vie dans le sud. Les heures passées au Scotch Tea House avec mes amis à boire du thé et rire, après avoir passé une journée tranquille à la fac. Courir sur la promenade des Anglais. Sillonner la ville à bord de ma petite voiture avec la musique à fond. Aller chercher une amie et diner sur le cours Saleya. Avoir le temps de regarder toute une saison de sa série préférée en moins d'une semaine. Découvrir le dernier restaurant à la mode avec Maman : déjeuner à "l'étage" des plats bio et sophistiqués.
J'en oublie les larmes, les ras-le-bol récidivistes, les envies de braver l'inconnu et les journées entières que j'ai (volontairement) passé cloitrée chez moi à dormir ou à rester allongée sur mon lit, éveillée.
Paris, me revoilà. Nice, je ne te quitte jamais vraiment.
1er tour des élections municipales ce dimanche : je ne m'y suis pas intéressée et m'y suis prise trop tard pour l'inscription dans le bureau de vote du 18ème à Paris... Marion et Patrick sont sur la listes de Patrick Mottard. J'aimerais aimer la politique comme eux le font.
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Mercredi 5 mars 2008 - 10.51

JuKeB0x : Timothée - Je veux que tu saches

Comme ces doutes qui s'immiscent sans qu'on les invite!

Je viens de rentrer d'un jogging sur la promenade des Anglais. Le vent était au rendez-vous rendant la tâche un peu plus difficile. J'ai même cru que j'allais m'écrouler au bout de 5 minutes tant il m'a épuisé.
Mais c'est fait, et je suis toujours heureuse d'avoir couru quelques kilomètres. Il ne me reste plus qu'à affronter le reste de la journée : j'ai quelques rendez-vous et il faudrait ensuite que je songe à travailler. Le mieux serait même que je dépasse le stade du songe et que je sois un peu plus pragmatique. Mais c'est toujours la même chose quand je viens à Nice. J'aimerais profiter de toutes les personnes que je ne vois jamais, j'aimerais me poser au bord de la mer pour prendre des photos, j'ai envie d'aller chercher ma soeur à l'école, de prendre le goûter avec Lait Abricot au Scotch Tea House, au moshi moshi ou à Emilie's cookies.
J'ai passé une partie de la nuit (entre lundi et mardi) au Studio Marilyn avec des amis parce qu'Isa a enregistré un album et qu'avec ses musiciens ils envisagent déjà le déroulement d'une tournée. Et en voyant ça pleins d'idées (d'envies) renaissent en moi. Evidemment la première est que son CD marche, quand on voit le nombre d'année et la quantité de travail que cela a demandé. Et les autres idées me concernent.
Sur ce, je vais aller prendre une douche ou je vais être en retard. Et ça, je n'y tiens pas.
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Samedi 1er mars 2008 - 14.49

JuKeB0x : Thomas Dybdahl - Love's lost

Et qui vais-je harceler de messages pendant une semaine si ce n'est pas toi ?!

Ma valise est prête. Je m'en vais. Je pars. Je n'ai même plus envie de dire "je rentre" même si c'est bien dans mon chez-moi niçois que je serai. Mais non, je ne rentre pas. Je pars pendant une semaine. Retrouver ce petit monde que j'aime certes, mais ce petit monde que j'aimerais importer ici.
Au moins je retourne au soleil comme le disent mes amis. Ils ont raison :D

Je suis allée voir "Paris" le dernier Klapisch avec Sarah (c'était mercredi dernier). Nous sommes unanimes : ce film est une merveille. "Paris" c'est quelques histoires du quotidien parisien, regroupées dans un même film, vu à travers les yeux de Pierre (Romain Duris <3) malade et pas loin de la mort. Le tout est une histoire un peu décousue mais authentique, drôle, avec des personnages touchants, des images belles et aux couleurs pâles, une musique dont les airs se promènent toujours dans ma tête, sans cesse et inlassablement.

Les rôles ont été distribués au théâtre. Le mien n'a pas une grande importance dans la pièce, mais j'ai réussi à décrocher le seul rôle où il faut chanter. Etonnant ?

J'ai un avion à prendre, pour Nice. Alors que demain, il décollera de Paris pour aller passer une semaine au Sénégal. J'espère que tout se passera bien pour lui, qu'il ne prendra pas de coup de soleil et qu'il ne se fera pas non plus kidnapper par des rebels sénégalais :p .
Et tant que je suis là à écrire des messages personnels : Clément, méfie-toi des dauphinois et du SCUD, ils aiment les sensations fortes (=skier complètement bourrés).
Bon vent les amiiis
*

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