Today was kind of depressing.
Today was gloomy.
Tomorrow shall be better.
Sans oublier que j'irai alors au théâtre. Et que jouer est un exutoire parfait. Il y a des jours comme ça, des périodes même. Souvent en novembre pour moi d'ailleurs. Suis-je condamnée à traverser ces phases moroses ?
Qui sait, on s'en fout!
Et ce soir les médias me divertissent. Enfin autre chose que le PS et ses déboirs qui commençaient à m'ennuyer. Je crois que la droite se réjouis de ce qui se passe à gauche. Certes, Hervé Morin (et il n'est pas le seul) souligne le danger que représente une opposition affaiblie. Mais il me semble que le journal ayant publié le plus d'articles sur le sujet est Le Figaro
Bref ce n'est pas le problème. J'ai également lu cet article à propos du drame qui s'est produit à Bombay aujourd'hui (se passe de commentaire). Ainsi que des aveux de Imad Lahoud concernant l'affaire Clearstream : il a volontairement ajouté le nom de Nicolas Sarkozy sur les faux listings.
Enfin mon horoscope de la semaine prévoit une nouvelle rencontre. Une de plus. A chaque fois que mon horoscope prédit ce genre de cadeau du ciel ça n'arrive jamais. Je devrais arrêter de lire mon horoscope (c'est ce que je dis à chaque fois). Ou bien il devrait être interdit de raconter des conneries dans ce genre de rubrique pour éviter de créer de faux espoirs aux naïves écervelées de mon genre.
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Statistics did not kill me yet.
Il fait froid, il neige et les jolies lumières sont dans toutes les rues de Paris. Les vitrines des grands magasins font rêver tous les passants de par le spectacle qu'elles offrent.
Et le président Nicolas Sarkozy est venu parler de la crise financière aujourd'hui à la fac (Dauphine, rappelons-le héhé!). Je n'ai pas eu l'occasion d'assister aux conférences, un badge était néscessaire pour ça. En revanche je l'ai "vu" arriver. Pour être plus précise j'ai suivi la foule et aperçu un micro qui se déplaçait par-dessus le tas. Je suppose que Nicolas Sarkozy était juste en-dessous, et que de par sa taille la foule pouvait aisément le cacher. Bon ok, c'était facile d'écrire ça (j'ai anticipé ta réaction Marion). Ca n'empêche pas que j'aurais aimé me procurer un badge pour assister aux conférences.
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Statistics are so gonna kill me!.
Alors préparez mes obsèques, date et heure approximativement prévues du décès : demain matin, 8h30
TAKE AWAY THESE UGLY THOUGHTS!
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La fatigue est en train de me faire cuire à petit feu. Il faut dire que je le cherche un peu aussi.
Vous savez ce que j'ai fait aujourd'hui, mis à part travailler pendant des heures sur mon DS de lundi ?
Et bien j'ai pris le temps pour aller boire un verre avec une amie que je n'avais pas vu depuis des années. Nous étions très copines en seconde et nous sommes perdues de vue par la suite. C'était drôle de se remémorer nos souvenirs en commun. Je me souviens que lorsque j'allais chez elle on s'amuser à fabriquer notre propre "nutella" sauf que c'était à base de chocolat noir et de lait. Pas très nutella me direz-vous, mais pour nous c'était pareil et on en mettez partout : pain, biscuits, nature ?
On s'est raconté nos vies depuis le début du lycée, de l'eau a coulé sous les ponts, nous ne sommes plus vraiment les mêmes et en même temps j'avais l'impression de toujours aussi bien la connaître. Ca m'a fait du bien de prendre l'air du côté des Abbesses après tout ce travail.
Et sinon j'ai regardé "How I met your mother". C'est un autre style mais c'est tout aussi parfait pour se changer les idées! :D
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Patrick Poivre d'Arvor était à Dauphine aujourd'hui. Et la première chose que je puisse dire, celle qui exprime le mieux ce que je ressens c'est "quel homme!".
Il est entré dans l'amphi 8, applaudit par la salle pleine à craquer (si pleine que certains n'ont pas trouvé de place assise), est monté sur l'estrade rejoindre les deux membres de l'association "Dauphine Débat Discussion" qui lui ont posé des questions plus tard.
Il est bien plus grand que ce que je pensais. Et lorsqu'il a prononcé les premiers mots j'avais l'impression d'entendre parler ma télé. C'était fou!
Puis les questions ont commencé. A évidemment été abordé le sujet de son évincement de TF1 il y a quelques mois et la façon dont tout s'est déroulé. Comment il a appris la nouvelle (par le biais de la presse), sa réaction (il ne cache ni sa douleur, ni sa colère), etc. A été souligné le fait que l'audience de TF1 a chuté depuis.
Nous avons ensuite abordé le sujet de la presse écrite et son déclin actuel. Des questions de le la part du public ont été posé concernant ce qu'il a pu vivre durant sa carrière de journaliste et de ses projets actuels. Il a évoqué le souvenir d'une interview à Sadam Hussein, donnée devant des otages. Il a donné son avis sur énormément de sujets actuels, sur des questions intéressantes tel que la place de la culture à la télévision.
J'aurais dû prendre des notes, ça m'aurait permis de mieux illustrer ce post. Mais une chose est sûre, PPDA c'est un mélange de modestie, d'intelligence et d'altruisme. Il est cultivé mais jamais rassasié. Il est sur tous les fronts et veut toujours en savoir plus. C'est ce qu'il y a de formidable dans son métier : il voit les choses tels qu'elles sont.
Pour conclure, je dirai simplement que je ne regrette pas d'avoir séché mes cours de droit et de micro tant j'ai trouvé ce moment agréable et instructif.
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New faces. New projects. New friendships. New crushes too. Unfortunatly, those crushes are shared, and when it comes to this in a friendship, there's no way that competition gets set.
I decided to give up, it's no big deal.
Après avoir passé la soirée d'hier avec (sans aucun doute) toute la communauté madrilaine de Paris, il me prend des envies de poster dans des langues étrangères.
A vrai dire, rencontrer tous ces espagnols et passer du temps avec eux m'aura été bénéfique : j'ai envie de partir étudier un an en Argentine l'année prochaine, et pour ça il faut passer l'étape "entretien" qui demande un minimum de bases en espagnol. J'ai appris à "parler" cette langue au lycée, et depuis que je suis à la fac j'ai laissé ces connaissances de côté, m'intéressant à d'autres choses.
Nos soirées ne cessent de nous surprendre, on va dans un endroit sans trop savoir ce qui nous attend. C'est bien, on s'amuse, et on a l'âge pour. C'est mal, j'ai tout un tas de travail à rattraper et des cernes repoussantes. Mais nom d'une quiche périmée, qu'est-ce qui m'a pris d'absolument vouloir finir ce vers cul sec ?
Mis à part ça, je pense avoir réussi mon examen d'introduction au management. Et pour le TOEFL je suis un peu mitigée sur l'une des 4 parties de l'épreuve, le reste, je pense avoir réussi. Ce sont déjà deux épreuves en moins pour mieux se concentrer sur le reste, chose que je vais faire de ce pas!
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PS- S., je rattrape petit à petit mon retard dans GG!
PS1- Rebelle, le PS est dans la m.... haha!
Et une de plus. Une soirée totalement improvisée. D'un côté je m'y attendais. De l'autre, je suis toujours un peu surprise.
On est allé loin. Loin, chez nous. Loin, chez eux (des inconnus). Loin, sur les quais.
J'abuse du terme "loin" parce qu'être avec eux c'est partir loin. Eux sont des personnes que mes colocatrices et moi connaissons depuis peu mais avec qui nous passons des nuits entières.
Ils sont donc d'abord venus chez nous, au programme, un "before" (BEFORES are so hype!) où eux étaient conviés ainsi que d'autres amis. Meryl, Anna et moi avions ensuite prévu de nous rendre à la "Nuit Dauphine". On a passé un moment très convivial immortalisé sur des photos. On a ensuite levé le camp. Escale improvisée chez des personnes qu'eux connaissent, avant d'aller à la Nuit Do. Et puis au moment de partir, ils ont réussi à nous traîner jusqu'au Showcase, une boîte de nuit sur les quais dans laquelle je n'avais jamais mis les pieds. Imaginez qu'on a galéré pour trouver nos préventes pour la Nuit Do et que finalement on y est même pas allée. Ca ne nous a pas empêché de passer une nuit drôle mais bizarre. Drôle parce que la vodka était là pour s'en charger. Bizarre parce qu'ils sont vraiment bizarres. Et compliqués. De vraies filles! Avec eux c'est un peu suit moi je te fuis, fuit moi je te suis. Un rien peut enflammer la mèche et créer tout un conflit.
Alors pourquoi continuer de les fréquenter ?
C'est difficile à décrire. On les fréquente parce que quelque chose nous pousse vers eux, qu'on ne peut pas s'empêcher de les suivre partout dans leur folie (modérée). Parce qu'hier, en attendant le métro on s'est tous pris dans les bras les uns les autres (imaginez un cercle de 6 personnes totalement fermées sur elles-mêmes). Et que tous ces rires, cette complicité, cette folie et même ces conflits en valent la peine. Pour l'instant ça nous amuse. Ca ne sera peut-être plus le cas dans un mois. Mais c'est mal partit pour.
Voilà ce qui occupe mes pensées en ce moment. Et je sais très bien que c'est la même chose pour mes colocatrices. C'est une sensation bizarre, quelque chose de fou et d'incontrôlable qui nous lie et que nul ne peut vraiment comprendre.
Ca fait un peu sectaire comme discours. C'est flippant!
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[EDIT] J'ai toujours voulu prendre contact avec cette personne. Ca a commencé lorsque je suis tombée sur son blog, les aléas du net, vous savez... Et puis j'ai vite accroché. J'avais 16 ans à l'époque et nous av(i)ons le même âge. Ses posts sortaient de l'ordinaire. Son style d'écriture et ses références faisaient preuve de maturité et de culture. Il y avait beaucoup de profondeur dans ce qu'elle décrivait, son ressenti était parfois similaire au mien. Alors j'ai essayé de laisser un commentaire par-ci, un mail par là, parce que j'aimais échanger avec des inconnus sur internet qui à première vue semblaient intéressants. Elle avait aussi ce qu'on appelle l'oeil du photographe. Ses photos exprimaient quelque chose de différent, un certain mal-être, et toujours autant de profondeur. Mais les messages ont été envoyé un vain. En même temps je peux comprendre, à l'époque je ne savais pas aligner deux mots correctement sans essayer d'inventer mon propre vocabulaire, tout ça parce que j'avais moi aussi quelque chose à faire ressortir et que je m'y prenais très mal.
Bref, je repensais à ça aujourd'hui, je ne sais pas trop pourquoi.
Le théâtre a repris aujourd'hui, nous n'avons pas cours pendant les vacances, d'où la reprise. Nous avons eu droit à beaucoup de franchise de la part de l'un de nos professeur. En même temps ils sont réputés pour ça. Ils nous ont prévenus pour les éventuels cours où nous sortirons en pleurant. Et j'ai eu droit à un avant-goût ce soir. Pas de quoi pleurer, mais assez pour suffisament cogiter sur le chemin du retour. J'ai beau en vouloir à ceux qui sont francs, dans un premier temps, la raison finit toujours par me rattraper. Ce qui a été dit était vrai et je ne peux que remercier ces rares personnes qui essayent de refléter une image réelle de moi-même.
C'est bien plus que des cours de théâtre que nous suivons, une vraie thérapie! Peut-être même qu'un jour je serai capable de tracer le parfait croquis de celle que je suis, du moins tendre vers cette perfection.
Voilà. Rien de bien intéressant. Un post un peu pesant comme j'ai le don d'en pondre! Sauf qu'en ce moment, tout semble aller tellement bien que je mets mes maux de côté, j'en ai perdu la capacité de me poser des questions existencielles. Et pour être honnête, ça me fait du bien de ne pas penser à toutes ces questions. Demain je fais la fête à nouveau, vodka, amis et une jolie robe, tout ce qu'il me faut! [/EDIT]
J'ai évité le pire! Hier matin, dans un mélange de surprise et d'euphorie en apprenant grâce au monde.fr qu'Obama avait été élu, j'ai renversé ma tasse de thé sur le clavier de mon ordinateur. La joie est partie aussi vite qu'elle est arrivée.
24h et un coup de sèche-cheveux plus tard il fonctionne à nouveau.
Tout ça pour dire qu'être une fille c'est cool parce que nos accessoires à la con (ici le sèche-cheveux) peuvent faire des miracles. Et pour dire aussi que j'espèrais de tout mon coeur voir Barack Obama arriver à la tête des Etats-Unis. A lui de faire ses preuves maintenant.
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Chaque week-end est une façon de sortir du quotidien pour aller vivre quelque chose d'un peu plus fou et hors du commun.
Dernier évènement en date : halloween. La dernière fois que je l'ai fêté c'était il y a deux ans, j'étais amoureuse et perchée sur mon nuage.
Cette fois-ci ça s'est passé à Paris, avec Blossom et une partie de notre monde niçois bien-aimé. Chez un ami, avec pleins d'inconnus. Et des marshmallows Hello Kitty, et une jupe de danseuse, et une Blossom toujours aussi originale et élégante, en deuil, et de la vodka.
Ca c'était une partie de la nuit. L'autre partie s'est passé dehors avec Malicia et Clotilde où nous avons marché près d'une heure et demi dans Paris, sous la pluie avant d'enfin trouver un taxi.
C'est ce genre de souvenir qui nous fera tellement rire lorsque nous en reparlerons.
Et puis maman est arrivée à Paris. Nous avons passé trois jours à courir entre les boutiques et les musées (fermés, ahem!). Et le "cinéma des cinéastes", place de Clichy. Un endroit un peu en retrait de cette place qui ne dort jamais. La décoration rappelle celle d'une vieille gare. Vous ne trouverez rien à boire, ni à manger. Vous ne trouverez pas non plus le dernier James Bond. Mais des coins aménagés avec des chaises, pour discuter, de l'art du cinéma. Et des salles projetant des films peu connus, qui font forcément réfléchir. Nous avons vu "The visitor", reflet de la société américaine post-9/11 et la peur du terrorisme amenant des faits injustes. Les acteurs sont brillants, notamment Hiam Abbass, la "femme arabe digne", d'une beauté saisissante, elle crève l'écran!
Et ce début de semaine est rythmé par l'élection américaine et l'évolution de la crise financière. J'entendais les journalistes de BFM annoncer la fin de la volatilité des marchés ce matin. Je ne saurais leur donner raison ou tort, mais je leur reproche volontiers le fait d'annoncer cela dans un monde toujours aussi incertain. C'est comme dire que Barack Obama est sûr de remporter l'élection.
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