Je ferais mieux de dormir. Sisisi! Pour la peine : 2h de math m'attendent demain matin à 8h. Suivi d'une visite médicale à l'autre bout de la ville. Puis retour à la fac, j'aurais eu le temps de prendre 5 bus différents en ce lapse de temps.
Tant pis.
Je n'ai pas envie de dormir.
Tant pis.
Non! Je ne suis pas folle.
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La version 20 est (enfin) en ligne.
Je n'ai pas envie de poster tout de suite.
J'ai quelques heures de sommeil à rattraper, quelques heures de travail qui m'attendent demain (aussi). Puisque je n'ai pas le privilège d'être en vacances...
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Je suis une clubbeuse. Maman n'a cessé de me le dire aujourd'hui. Que ce soit au téléphone ou bien dans la voiture lorsque'elle est venue me chercher à la danse.
Sacré Maman! C'était la deuxième fois que je mettais les pieds dans une boite de nuit. La première c'était en juillet dernier pour la soirée du bac. La deuxième hier : parce que le bureau des étudiants (BDE) de la fac a organisé cette énorme soirée à Monaco. Aller-retour en limousine, tenue correcte voir chic exigée, etc, etc... Vous savez tous les côtés "strass & paillettes" réunis dans une même soirée. Y avait même du champagne dans la limousine c'est vous dire! Mais voilà puisque l'occasion s'est présentée pourquoi pas ?
Nous étions 8 dans la limousine, notamment Marc, Lait Abricot, Marc et Ben. Et vous savez quoi ? Jouer à ce jeu là le temps d'une soirée m'a plu. Parce que j'aime vivre la nuit, rentrée à des heures pas possibles, marcher dans Nice à 4h du matin avec des talons de 10 cm (alors que je ne porte JAMAIS de talons) et écouter Marc et Ben raconter des histoires sous l'emprise de l'alcool. C'est stupide mais ça fait du bien au moral. Lait Abricot, Lulu et moi avons même été prises en photos par l'un des photographes de Soon Night. Je ne comprends plus rien. Dans 3 jours je vais retrouver mon visage sur site où tous s'affichent si fièrement. A moi, ça ne me fait pas plus d'effet que ça. Je souris et ça suffit. J'ai horreur des boites de nuit!
Parlons de Ben Harper! J'ai assisté à son concert mercredi. Il est fabuleux! Ses musiciens étonnants, surtout son bassiste. Il a joué "Morning yearning", les projections étaient subliment. Des individus filmés à contre-jour donnant un effet d'ombres chinoises. Apercevoir une main qui fait des mouvements gracieux et simples, une femme qui danse du hip-hop sur cet air si doux, les violons, les violons... Il n'a pas oublié "Amen Omen" non plus. Cette chanson me rappelle tellement de souvenirs, une période difficile. Et enfin j'ai pu réécouter cette chanson sans y penser, ni pleurer. je l'ai écouté et je l'ai appréciée. C'est chouette. Je vais pouvoir réécouter du Ben Harper en toute liberté dans ma chambre à présent. Même les morceaux "difficiles". J'ai dépassé un certain stade, évolué, ça fait du bien, de penser à ce garçon sans penser que je l'ai aimé. Je ne parle pas de P! P on s'en fou!
J'aiparlé avec ma prof de danse aussi après le cours, qui semble contente que je m'investisse d'avantage, que j'assiste à plus de cours. Et qui me recommande de passer moins de temps dans les livres, un peu plus à me détendre. Comment sait-elle que je passe autant de temps à travailler alors que je ne lui en ai jamais parlé ?
Les commentaires sont réactivés. Libre court à votre imagination.
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Ce soir : Ben Harper! Sisisi! Ben Harper!! Je me mets en mode groupie! Ben Harper donne un concert au Nikaïa. [:
Ensuite que dire ?
Bonne question. J'ai réfléchis depuis mon dernier post. Et pour une fois la reflexion fut bonne, utile (non pas éprouvante). J'ai parlé avec Marion, avec Ellie aussi. Ca m'a fait un bien fou de prendre conscience de leur avis, différents du mien. Je me disais que je ne méritais pas la pluspart de vos commentaires (sur Deviantart, sur skyblog) si compatissants. Je me sens pitoyable. Je ne les mérite pas parce que ce que j'ai n'est pas (si) grave. J'ai simplement un énorme défaut -qui des fois peut être une qualité, il ne faut pas croire- d'être aussi fragile depuis 2 ou 3 ans. De me défaire au moindre coup de vent et de verser mes larmes sur le monde entier. Et quand Ellie me dit qu'elle s'inquiète je trouve cela presque décalé. Oui, Ellie m'a rencontré à une période difficile de ma vie, a vu de quoi j'étais capable, et alors ? Alors je comprends sa réaction, j'en suis même touchée (thank you), mais je suis si loin de l'auto-destruction. Tout est clair dans ma tête : cela ne se reproduira plus et c'est ainsi. J'en ai fini d'être une adolescente déprimée. Fini, fini, fini...
Je me demandais hier si je ne devais pas réactiver les commentaires sur Inspiration ? Ca fait plus d'un an que je les ai supprimé et je ne sais plus du tout qui passe par ici. Je médite...
Du travail m'attend, avec un bol de thé -EARL GREY-, je vous laisse.
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C'était le dernier samedi! Le dernier où mon réveil me prive d'une grasse matinée pourtant autorisée/méritée. Le dernier où je pars de chez moi en courant parce que je suis sur le point de rater mon bus, la tête pleine d'espoir, à mille à l'heure. C'est dans un mur que j'ai finis la semaine dernière. Ainsi qu'aujourd'hui. Parce que je ne veux pas "gacher notre amitié". Seulement voilà. Quand on se prend un mur à mille à l'heure on ne s'en remet pas de si tôt. Je croyais que oui. Mais non! Non, non, non! Et encore non! Alors c'est décidé, j'arrête! Je mets fin aux rendez-vous du samedi matin. Tes cernes, ton humour, ton savoir, je ne veux plus y faire face momentanément. Moi non plus, je ne PEUX pas. Mon moral est à reconstruire. Tout est à refaire. Sans toi...
Je t'aime...
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Le ciel est maussade, le vent souffle. Comme si ce qui se passait dans ma tête pouvait avoir des répercutions sur la météo...
Mais au moins je ne reste pas cloitrée chez moi un beau jour ensoleillé.
Je suis allée en cours ce matin. Je n'ai absolument pas compris la leçon de math. Il faut dire qu'un cours magistral de math est difficile à suivre le lundi matin à 8h. Marc est même parti au bout d'une heure. En revanche l'introduction à l'analyse économique me plaît toujours autant. Se concentrer 3h durant et entendre un homme parler du chômage, de la courbe de Phillips et de ses effets pervers... C'est un moyen pour se changer les idées.
Se réveiller un mouchoir à la main, la tête qui tourne et les yeux bouffis. Ouvrir ses volets et voir qu'il fait toujours nuit. Prendre son petit déjeuner seule et entendre le "scrunch" des céréales, la gueule toujours aussi enfarinée. Ruminer les mêmes pensées, les mêmes regrets. Et puis se préparer, partir, enfin...
J'ai tenté de travailler à la bibliothèque avec Lait Abricot et Adrien, en vain. Les bouquins ne donnent aucune réponse à mes questions concernant mon cours de math. Et puis la concentration n'était pas au rendez-vous.
Triste bilan que voilà. Maman s'inquiète déjà. Elle aussi a peur de me voir (re)sombrer. Comme l'année dernière. Et comme l'année d'avant. Elle m'a même sortie la tête de mes livres hier et m'a forcée à aller courir. Endorphine, seul remède efficace à court terme.
Et à cette Maman qui m'a réveillée avec un verre de d'orange pressée hier matin, j'ai envie de lui murmurer un amas de jolies paroles. La rassurer et la prendre dans mes bras à mon tour. Elle est restée à mes côtés samedi soir, m'a écouté pleurer sans rien dire, puis a essayé d'appaiser cette douleur. Ne serait-ce que pour elle, j'ai envie de TRES vite tourner la page, cesser d'être négative, secher ce résidu de larmes sur mes joues.
Pour Lait Abricot et Rebelle aussi j'ai envie de sourire à la vie. Parce qu'elle ont fait acte de présence. Mais je ne suis pas à la cérémonie des Oscars, inutile de sortir une liste de remerciements. En relativisant, ce que je vis n'est pas grave.
Je déplore simplement l'immaturité de certains, qui ne savent pas ce qu'ils veulent, qui ne savent pas ce qu'ils font! Et je déplore aussi le talent dont je fais preuve, d'à chaque fois, tomber dans le panneau.
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