Blossom est actuellement à Paris. Elle est arrivée hier, et c'est tant mieux, elle a mis fin à la morosité qui était en train de s'installer chez moi ces derniers jours. Evidemment, qui dit morosité dit élément déclencheur mais c'est une histoire un peu longue et personnelle, que je ne prendrai pas le temps de raconter ici.
Donc Blossom est à Paris, il est plus difficile de travailler, bien que je prenne volontairement quelques heures pour moi (et la journée de demain par la même occasion). Et donc, quand je ne travaille pas, on s'aventure dans le froid parisien, et la pluie. Nom d'un escargot sous l'eau, on se croirait à la montagne au début du mois de février! J'avais oublié que c'était la même chose à Paris. Mais c'est pas grave, chacun ressort gants et bonnets c'est si mignon. Imaginez des rues pleines de points de toutes les couleurs (les points c'est les bonnets, vous me suivez ?).
Nous étions aujourd'hui à Colette où nous avons déjeuné, puis à Marc by Marc Jacobs, la boutique qui vous fait dépenser une fortunes en gadgets tous aussi inutiles les uns que les autres. Sauf que c'est Marc Jacobs, vous comprenez ?
Aussi futiles ont été ces derniers jours. Une futilité mélée aux instants de complicité et d'amitié qu'on partage. Et je ne m'en porte que mieux.
PS- J'ai raconté à toutes mes coupines que j'avais foulé le même sol que Louis Garrel, elles étaient mortes de jalousie!
*
Vous ne me croirez jamais! Pour le plaisir de yeux (et du commérage) nous avons croisé Louis Garrel alors que nous traversions la rue de Rennes avec Sarah (on marchait tranquillement en direction de Lili's brownies), et Dieu qu'il est beau!
Il traversait la rue en trainant un vélo et semblait un peu perdu, à croire qu'il a trop bu. Mais c'est pas grave, ça reste Louis Garrel!
Alors je sais, ce nom ne vous parle peut-être pas. Il est acteur et a notamment joué dans "Les chansons d'amour". Sachez simplement que Sarah et moi sommes je genre de fille qui, à choisir entre Louis Garrel et Brad Pitt, préfèrerons le beau français. En tout cas pour moi le choix est vite fait.
Nous avons donc croisé Louis Garrel et ne sommes toujours pas remises de nos émotions.
De quoi égayer un samedi un peu trop gris.
*
Jason Mraz aura beau chanter "we're only human", rien ne pouvait plus m'enrager que la remise en liberté d'un violeur présumé pour une simple erreur d'écriture. La cour d'appel de Paris infirme la décision de première instance au lieu de la confirmer. L'erreur émanerait du greffier n'empêchant pas le président de la chambre de signer l'arrêt.
Non seulement une erreur comme celle-ci est inacceptable mais surtout l'Etat nous dit que cette remise en liberté est irréversible.
J'ai beau être pour le respect des règles je suis contre cette forme de rigidité. C'est la loi, certes, est-ce pour autant légitime ?
Bref... Un violeur de plus se balade dans les rues de Paris, la vie est belle!
Mis à part ça tout va bien, j'ai bu mon thé vert ce matin, comme tous les matins. Le théâtre hier nous a tous bien défoulé. Il nous a été demandé de travailler sur la voix et la respiration. Puis sur le placement en faisant quelques improvisations.
Et ce soir c'est la nouba, je crois qu'Anna a invité pas mal de monde chez nous, à venir boire un verre (ou deux... Trois peut-être ?).
*
Ca devrait être interdit de poster pour ne rien dire, je sais. Il n'empêche que parfois je ne peux pas m'empêcher de venir sur ce blog pour raconter ma vie, même si aucun évènement majeur ne s'est produit, et qu'il n'est que question de vous sortir un monologue nombrilistique.
Quoiqu'il en soit, me voici, avec ma bonne humeur qui dure depuis quelques semaines déjà. Un seconde année à Paris est une nouvelle expérience. J'avais peur du "déjà-vu", il n'en est rien. J'ai plus de temps libre cette année, évidemment je travaille (histoire de ne pas tripler, de toute façon à Dauphine c'est pas possible). Mais je sors aussi, j'ai passé la nuit de samedi dernier dans un bar espagnol avec mes colocatrices et d'autres amis. Je fais plus de théâtre. D'un côté je m'investis plus dans l'association de théâtre de Dauphine, j'essaye de recruter un peu de monde. Et en même temps je vais jouer avec Les Tréteaux Bis.
Bref, beaucoup de nouveau.
Et puis je m'entends mieux avec mes colocatrices aussi, l'ambiance à l'appartement est plus chaleureuse, on ne passe pas un soir sans rire aux éclats pour une raison ou une autre.
La musique, toujours, encore la musique. Au réveil, avant de dormir, dans le métro. La lecture aussi. Je lis actuellement Brooklyn follies de Paul Auster, en anglais of course. Il écrit sur Thoreau et Poe, il écrit sur la littérature, sur la vie, la mort, l'amour aussi. Je n'en suis qu'au début. Et déjà j'ai envie de vous le conseiller.
Ce sera tout pour ce soir, je file sous la douche, ensuite je vais surement m'attaquer à mon devoir de sociologie (même à une heure tardive).
Ah j'ai choppé une cystite aussi. Ca c'était pour le côté négatif/dégueu. Le monde n'est pas parfait.
*
J'ai le don (à mon plus grand regret) d'imaginer tout un empire en une seule nuit. Mais l'empire a tendance à se casser la gueule avant même que sa construction n'ait une chance de débuter.
Aïe!
*
D'imprévus en imprévus, de jeux d'alccol en jeux d'alcool, mes colocatrices et moi nous sommes laissées entraîner dans un bar espagnol près des Grands Boulevards par des amis d'amis d'amis.
Une soirée dont on se souviendra toutes à notre manière.
(:
*
[EDIT] Dernière intervention de la journée. Je vous invite à lire ça aussi. :D [/EDIT]
Je vous invite à lire cet article du Monde d'aujourd'hui dans le post qui suit.
Et si vous cliquez ici vous pourrez regarder les vidéos jointes ) l'article.
John McCain navigue à vue
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 17.10.08 | 07h53 • Mis à jour le 17.10.08 | 08h43
"Le candidat républicain, John McCain, a déclaré, jeudi 16 octobre, qu'il avait "foiré" ("I screwed up") en annulant sa participation au Late Show with David Letterman, le 24 septembre, en raison de la crise financière, mais surtout, à propos de Sarah Palin, il a admis qu'il "ne la connaissait pas bien du tout", même s'il a de nouveau défendu le choix de la gouverneur d'Alaska comme candidate à la vice-présidence.
Enfin, Joe Wurzelbacher, dit "Joe le plombier", qu'il a cité à l'envi lors du débat face à Barack Obama, ne possède pas de licence pour exercer son métier et son véritable prénom n'est pas Joe mais Samuel. Selon le Toledo Blade, un quotidien de l'Ohio où il réside, "Joe le plombier n'est pas plombier ou du moins n'a pas le droit d'exercer ce métier". "Une licence est nécessaire pour exercer le métier de plombier dans le comté où réside M. Wurzelbacher. Or, ni lui ni son employeur ne possèdent cette licence." Le journal a également noté que Joe était en délicatesse avec le fisc, qu'il avait voté républicain lors des primaires et que, contrairement à ce que Joe lui-même avait affirmé, le plan fiscal du démocrate Barack Obama lui serait plutôt favorable. Depuis, la presse fait le siège de son domicile, à Holland, dans l'Ohio, pour obtenir sa réaction.
Le point sur Joe le plombier
Le candidat républicain a néanmoins estimé que le dernier débat de la campagne l'opposant à Barack Obama s'était "bien passé". John McCain est à la traîne dans les sondages, que ce soit au niveau national ou dans plusieurs Swing States, ces Etats indécis où se jouera l'élection du 4 novembre."
Il y a tellement de commentaires à faire que je m'en abstiendrai parce que de toute évidence c'est trop facile.
Je parie que McCain a choisi Sarah Palin après avoir vu trois vidéos et une photos et, une fois remis de ses émotions, a dû penser que les américains craqueraient pour cette poupée gonflable vivante!
*
Audition réussie. Malicia, Anna et moi faisons désormais partie de la troupe des Tréteaux Bis. Oh joy!
L'audition s'est déroulée en trois étapes : présentation (qui es-tu ?), lecture du passage d'un bouquin, improvisation.
J'ai dû d'abord me mettre dans la peau d'une gymnaste sélectionnée pour les Jeux Olympique devant annoncée à son amie (gymnaste elle aussi) qu'elle ne fera pas partie de l'équipe.
Pour ensuite changer de registre et devenir un commissaire de je sais pas trop quoi qui doit poser un ultimatum à un criminel si longtemps recherché et enfin capturé. J'ai préféré la deuxième improvisation dans laquelle j'ai pu hausser le ton sans difficulté et même avec un certain plaisir. Un bon moyen pour laisser aller le stress accumulé pendant la semaine en quelques minutes.
*
Je marchais assez rapidement dans St Germain. Encore une fois en retard, je devais aller rejoindre Malicia à Lili's Brownies.
Et dans ce cas là je suis cette espèce de fusée qui slalomme entre les gens, trace son chemin, avec son casque sur la tête (musique) qui ne passe pas inaperçu.
Je m'aprêtais à traverser la rue de Rennes lorsque j'ai senti quelqu'un me taper sur l'épaule.
Le début de 10 bonnes minutes de discussion inutile qui n'ont que fait rajouter des minutes à mon temps de retard.
Il a commencé par "Non mais vous savez, c'est pas facile pour moi, mais en fait, je vous ai vu là, j'étais à l'autre bout de la rue et j'ai couru pour vous rattraper parce que... je craque littéralement sur vous. Non mais amicalement. Mais je suis fan, fan, fan de vous!" (oui il a insisté sur le mot fan).
J'ai bien aimé ce discours, très franchement, qui se refuserait un amas d'éloge par un inconnu aussi bizarre soit-il ?
Et ensuite je n'ai saisi que des bribes du gens "Manga... Louis Royo vous connaissez ?... Jeux vidéos... Créer un personnage féminin... Vous avez déjà fait des shooting ?... Théâtre ?... Photos... Pour mon personnage... Vos yeux... Un peu coquin... Non, pas vulgaire... Mais coquin... et bla et bla et bla".
J'ai finis par mettre fin à ce discours en disant que j'étais très pressée.
Très franchement, j'ai la tête à devenir un personnage fictif de manga érotique ?!
Ce qui m'énerve c'est que jamais le beau gosse que je peux croiser dans le métro ne viendra me complimenter de la sorte.
La vie est injuste!
*
L'été indien squatte Paris. Alors sortons les manches courtes, les petites bourses en cuir vintage et enfourchons un Vélib'! C'est le meilleur moyen qui soit pour se balader dans Paris et passer d'une extrême de la ville à l'autre.
Avec Anna on aime perdre notre temps dans les grands magasins et les friperies. On craque sur des sacs qu'on a pas les moyens de se payer (Jérôme Dreyfus we love you) et sur des vieilles ceintures à 5€.
On fait des muffins et des cakes banane-noisette. On écoute OF MONTREAL en essayant de réparer la machine à laver qui est (encore) en panne avec un sèche cheveux (allez savoir). Bref, la vie en colocation c'est drôle!
Avec Meryl c'est différent, on la voit moins, madame est un peu prise entre le tissage de son réseau avec les gens de l'ESCP et son travail. Mais on lui parle, le soir, avec une tasse de thé (toujours cette fameuse tasse de thé). Je lui ai raconté mon passé (un tantinet lourd tout de même), elle le sien (un peu dur à porter aussi). Et c'est ce genre de confidence qui fait qu'on se rapproche des gens, parce qu'ils savent. Mais il est inutile de s'enfoncer dans des explications de trois heures, on finit par trop y penser et par pleurer.
D'ailleurs ça fait un bail que je n'ai pas pleuré (sauf hier soir, parce que je coupais des échalottes). Mes complexes sont acceptés, EXIT la personne trop réservée, je délie ma langue et souffre actuellement d'une extinction de voix qui m'empêche d'en placer une.
Et les cours dans tout ça ? Du déjà-vu qui ne m'empêche pas de travailler sérieusement.
*
4 mois de célibat et 4 mois sans sexe par la même occasion (how depressing is that ?).
Heureusement que le shopping est là!
*
Dear Lykke Li. How can I tell you how much I like your music ?