Septembre 2006

Samedi 30 septembre 2006 - 21.52

Crying out loud!

Inspiration est de retour. Déjà. Une semaine c'est peu.
Mais une semaine a suffit pour des tas d'évènements de se produire.

L'université // la rentrée

Mes cours me plaisent. La pluspart de mes profs aussi. Il peut sembler difficile d'enchainer 3 heures d'affilées d'une même matière, dans le même amphithéâtre, avec les mêmes 300 personnes. En réalité pas du tout! Du moins pas encore! La semaine est passée tellement vite. J'aimerais tenir toute l'année comme ça : motivée, passionnée. Cependant cela est compromis...

Lui // La fin // les larmes

Compromis puisque lui a du travail. Lui il a des études qui lui prennent tout son temps, toute sa tête, toute son énergie. Et son travail me permettait au moins de le voir le samedi matin. Mais... non! C'est fini. C'est... c'est fini!
C'est fini parce qu'il a une priorité. Inutile de vous dire que ce n'est pas moi. Mais sa prépa. Et je comprends. Comment ne pas comprendre après tout ? Comment en vouloir à son ambition ? Non je ne t'en veux pas. Mais j'execre de plus ne plus les évènements lorsqu'ils s'y mettent, lorsqu'ils fourrent leur nez dans ma vie. Et qu'ils décident de tout détruire (encore une fois).
Nous avons parlé aujourd'hui. Et il m'a dit qu'il ressentait la même chose, il l'a dit! Pas clairement. Mais il l'a dit! Oui, il l'a dit! Mais il a ajouté qu'il ne pouvait pas.
C'est pas que je ne veux pas... C'est que... je ne peux... je ne PEUX pas!
Je vois déjà l'hiver arriver. Je pressens le froid, je visionne mes futures larmes... Larmes qui ont déjà coulées il y a quelques heures, dans le bus. Je ne cesse d'être négative, j'ai besoin d'être seule, je l'aime! Oui je l'aime. Momentanement peut-être mais je l'aime.
Mes paroles sont maladroites. Je n'ai pas envie de penser à de jolies phrases, bien rédigées, avec vocabulaire varié.
*
Lovely Buttercup.

Vendredi 22 septembre 2006 - 23.53

Too fast!

5 jours que je n'ai pas posté. Et les évènements qui se sont accumulés. Rien de spécial. Simplement ces changements qui se produisent au début de l'année scolaire -pardon! Je ferais mieux de dire UNIVERSITAIRE- auxquels nous avons tous à faire...
Commençons par mon emploi du temps que vous pouvez consulter ici (je suis dans le groupe A). Je suis dégoutée de finir autant de jours à 19h30... Même si beaucoup de mes matinées sont libres... Finir à 19h30 m'empêche tout autre type d'activité. Je vois déjà les mardis et les jeudis baclés! Partir de l'amphithéâtre en catastrophe parce que j'ai mon cours de danse qui, justement, commence à 19h30. Et je prends la danse très au sérieux... Alors que faire ? Ce que je viens d'écrire quelques lignes plus haut. Je rattraperai mes cours... Moi qui pensait avoir le temps pour prendre plus de cours de danse... Fucking horaires!
Tant pis... Ainsi est faite la vie.
J'ai (enfin) fini de travailler pour la société générale. Quel soulagement de reprendre une vie d'étudiante (dès lundi).
Demain, comme la semaine dernière, je me lève tôt, je prends le bus et je vais au lycée massena à 10h. I think I like you...
J'ai aussi ce putain de RDV pédagogique. Je détèste ça. Je détèste les moniteurs, j'ai horreur de conduire avec eux, j'exècre leurs caractères de beaufs, leurs sujets de discussions pathétiques et la radio qu'ils écoutent -en l'ocurrence FUN RADIO- à un volume trop élevé.
Je crois que j'ai besoin de repos, je pense même que je ferais mieux de dormir plutôt que de poster sur INSPIRATION à cette heure tardive, tout ça dans le but de cracher sur ce qui m'agace actuellement. Oui, je travèrse l'une de ces phases où je ne comprends pas ce qu'il m'arrive. Lui qui donne signe de vie, lui, lui, lui... Le début de quelque chose de complètement nouveau : l'université. Les amphithéâtres de 300 personnes qui m'attendent. Des matières quasi-inconnues. Le spot qui pousse sur mon front. Le duo joie-tristesse à son paroxysme.
Je voudrais savoir écrire, joliment.
Je pense que la vie est belle. Mon post est négatif mais pour être honnête je suis contente de ces changements : je n'ai qu'une hâte, c'est de vivre cette nouvelle vie.
*

Lundi 18 septembre 2006 - 22.17

(Fucking) Feelings!

Je me surprends à penser... à lui. Pendant que lui trime comme un malade sur une dissert' de philo. Et qu'il ne se doute pas que certain(e)s pensent à lui. De toute façon il n'en a pas le temps.
Pas le temps... de penser à autre chose. Une autre priorité. Et je comprends. C'est tellement normale. Moi aussi je suis comme ça. J'ai un but dans la vie : réussir, avoir une carrière! La famille attendra. Si encore, famille il y aura.
Mais voilà. Je pense. A lui, inutile de le rappeler. Puisqu'en ce moment je n'ai que ça à penser. La banque ne me change pas les idées. Impossible! Impossible!...
Dans une semaine c'est ma rentrée. Fac. Nouvelles rencontres ? Personnes plus "accessibles" ?
J'execrais l'amour depuis des mois et des mois! Et j'aimais ça! Mais là, c'est juste impossible. Puisque c'est tout mon être qui est pris au piège. Qui est incapable de se débattre! Il est enchainé. Prisonnier de ces putains de sentiments pour quelqu'un qui n'a pas idée que ces derniers existent!
Oh et puis merde! Let's keep on being a bitch! It makes life easier...

*

Samedi 16 septembre 2006 - 20.42

Sourire en coin...!

J'ai vu P. aujourd'hui! J'ai vu P. aujourd'hui! P., un ami de longue date (oui, on peut dire ça). Je suis allée le chercher à Massena. P. est en 1ère année de prépa HEC. J'étais devant le lycée Massena à 10h, comme convenu. Et lui, il est sorti pile à l'heure. Alors lui et moi, on est allé sur le cours Saleya, boire un café. Un cours Saleya plein de mouvements (le marché obige). Un cours Saleya ensoleillé. Un cours Saleya agréable et accueillant. Un café/moment savoureux. P. et moi. P. qui me parle de la prépa HEC, du rythme insoutenable (selon moi) auquel il vit depuis 2 semaines. De son prof de philo complètement tapé. Un homme de petite taille, qui s'est assis à son bureau et a regardé ses nouvelles recrues, longuement, le jour de la rentrée, l'oeil mauvais. Qui, au bout de 5 minutes s'est adressé à une élève pour lui demander d'arrêter de sourire. De ce personnage qui n'a su trouver plus rassurant que ces paroles : "Bienvenue en enfer..."
Il m'a montré son programme d'histoire/géo, passionnant! Il m'a parlé de ce qui l'attend concernant les "tests de personnalité". De cette élève de 2ème année qui s'est effondrée en larme après son test (avec ce même prof de philo), devant tous les élèves de la prépa HEC.
J'avais un cours de math à 13h et lui quelques livres à lire avant d'entamer sa dissert' de philo. Alors on s'est quitté sur ce baiser que j'ai déposé sur sa joue.
La situation est si ambigüe. Je ne sais pas à quoi m'attendre. Je sais ce qu'il pense et il sait (surement) ce que je pense aussi. Mais lui, il est si timide (parait-il). Et moi... Et moi... Je ne sais plus si je le suis ou non. A vrai dire -je vais en étonner plus d'un- je ne le suis pas. Seulement je ne veux pas forcer les choses. Alors, j'opte pour la facilité : je laisse le temps faire ce qu'il a à faire.
*
Sweet time talking with you Buttercup...

Dimanche 10 septembre 2006 - 18.36

What to do with myself ?!

J'adore poster ici. Oui, j'adore! J'adore exposer mes pensées, mes photos, mes conneries, mon quotidien!... Je me souviens du temps où j'avais repris ce blog, pour le mettre en français. Un style d'écriture à chier! Et surtout, un manque de confiance en soi encore plus marqué que maintenant : mon style d'écritude justement (médiocre) et puis une phrase que je répétais sans cesse, qui montrait à quel point je trouvais mes posts creux : "Mais bon! Mon post ne sert à rien...", "Vous n'en avez rien à faire.", "je ne vais pas vous déranger plus longtemps avec ce post inutile. Plus qu'inutile même!"
Aujourd'hui j'emmerde les pas contents, j'assume ce que je fais, que cela soit de qualité ou non. Cependant n'allez pas croire que j'ai (enfin) pris confiance en moi.

Tout cela pour en venir à aujourd'hui :
Maman, elle a décidé qu'elle avait envie de faire du ski nautique. Justement nous connaissons des amies (une mère et ses deux filles, des vieilles connaissances) qui en font tous les dimanches. C'est pourquoi nous avons pris la voiture aux alentours de 11h, direction Roquebrune-sur-Argens (VAR 83) où se trouve un lac dont j'ai oublié le nom. Soleil au beau fixe, lunettes pour craner, pas de vent : conditions parfaites. On pouvait croire à un défilé, voir même un decrescendo de talents. C'était drôle à voir. La plus douée de toutes a ouvert ce bal, 10 minutes lui ont suffis pour nous mettre en mode pause. De même pour sa fille, Caroline, que je connais depuis la maternelle (la classe où on portait des tabliers verts) et qui ma foi... a la classe! *gni* Et puis sa soeur en wake-board.
Rien à voir avec ma soeur, ma mère et moi, qui devions être drôle à voir : débutantes (motivées). Attractives avec nos skis trop écartés, nos fesses qui sortent, nos bras qui tiennent péniblement le machin qui tient la corde. Cela n'a pas empêché à ma maman d'être radieuse. A ma soeur de nous executer une arrivée remarquée : ici (pardon mais c'est trop bon). Quant à moi : je n'ai que cela à vous montrer (avant le départ - ma gueule bien-aimée).
Le cliché de la sortie dominicale, l'archétype de la journée où "on s'est éclaté" (comme dirait l'autre), sourire en coin.
Ah et puis ya ça aussi!
*

Jeudi 7 septembre 2006 - 22.16

Reste encore un peu!...

Je n'arrive toujours pas à croire qu'il me faut de telles séparations pour réaliser à quel point j'aime certaines personnes. Je ne comprends pas non plus pourquoi je considère 2 ans comme un fossé. Un fossé énorme, infranchissable. 2 ans où certains ne pourront pas sortir (ou encore la prépa). Certains que j'aurais aimé voir encore... un peu. Je n'ai pas envie de passer à autre chose, de tout reconstruire. Pourtant nombreux sont ceux qui me répètent que le meilleur reste à venir. Et je souhaite de tout mon coeur que le meilleur vienne... enfin! J'ai passé le stade "souillure". J'ai envie de découvrir autre chose. PLus de tranquilité, plus de passion, ne pas comprendre ce qu'il m'arrive. Vivre, insouciante, sur son épaule.
Time to grow up!
*

Lundi 4 septembre 2006 - 18.32

Ray ban on my face!

La télé en parle, la radio aussi. Et lorsque j'ai acheté le journal : de même. Dites-moi jeunes gens, c'est la rentrée aujourd'hui ? Je peine à croire que je ne suis pas à la place des quelques millions de personnes qui ont repris le chemin de l'école aujourd'hui. Ne trainez pas trop des pieds, aller à l'école présente un aspet rassurant. J'ai la sensation de manquer quelque chose. D'autant plus que je suis coincée dans ce bureau, le cul toujours collé à la même chaise, devant le même écran à longueur de journée.
Travailler me plaît, d'autant plus que cette expérience est temporaire. Gagner "ma vie" pendant un mois. Mais je n'ai pas apprécié la claque que j'ai prise en découvrant le monde du travail, si pervers... C'est triste cette ambiance de jalousie qui règne. Le socialisme en devient d'autant plus répugnant alors que ses idées sont si belles à l'origine...
Mais npon! Je préfère crier haut et fort : chacun pour sa gueule!
Sur ceux, je vais me préparer à retouver Blossom & Buttercup au Smarties. Ce soir je sors!
* Merveilleuse soirée que fut celle de samedi dernier...

Vendredi 1er septembre 2006 - 18.14

"Quand je m'éveillais de nouveau, le soleil ressemblait à un astre neuf, faisant couler la lumière orange à travers les déchirures des rocs, à l'est, jusqu'à nos sapins odorants"!

3 jours seulement. Et pourtant déjà 3 jours, que mes fesses sont collées à cette chaise bleue, dissimulée derière une cloison artificielle, dans un immense bureau. L'archétype même du bureau avec une moquette moche, des murs moches, des placards moches et même des gens moches (pour certains)! Cependant décrocher ce poste est une chance, et puis ça fait bien sur un CV de dire qu'on a travaillé dans une banque, surtout quand on projette d'étudier les sciences économiques (parait-il). Alors. Je ferme ma gueule. Je travaille (dur), je fais mon maximum en tout cas. Je demeure fidèle à mes orientations politiques. Et puis ça me plaît de gagner moi-même mon argent, de vivre cette expérience. Sachant qu'après tout j'en ai que pour un mois. Un mois c'est rien. Mais j'ai hâte de faire connaissance avec les amphithéâtres et les bancs de l'université...
Demain c'est la nouba chez moi. Je fête mes 18 ans! Quel plaisir! (:
*

.retour