MANGA 2

Le retour du fils de la vengeance de l'otaku


Comme promis la dernière fois, vous trouverez un petit compte rendu de la 29e convention de la B.D. Mais aussi un dossier sur le personnage féminin que vous avez pu découvrir lors du premier numéro de Ligia, à savoir Urusei Yatsura. Sans oublier les news, la revue de presse, ...



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ALORS QUOI DE NEUF ?

Le magazine YOKO du mois de décembre annonce pour bientôt la sortie en kiosque d'un nouveau journal de BD / Manga répondant au doux nom de GEISHA. Ce recueil de planches amateurs et professionnels s'adressera exclusivement aux plus de 18 ans, puisque son contenu sera axé en grande partie sur l'érotisme. Le groupe PRESSE-ECO signe en quelques sorte, par ce fait, un retour aux sources. En effet, le but originel de YOKO, avant sa fusion avec le mensuel OKAZ était de faire découvrir les manga et BD erotiques. Un but qui s'est estompé de numéro en numéro, pour s'ouvrir à un public plus large.
Avec la sortie du tome no13 de Vidéo Girl Ai, les edition Tonkam nous offrent le dénouement de ce chef d'oeuvre sentimental et romantique réalisé par Masakazu Katsura. Un retirage des No2, No3, No4, No11 dont le tramage etait raté permettra à tous de découvrir ou redécouvrir les aventures de YOTA, AI, MOEMI, etc ... Si vous ne connaissez pas encore ce manga génial, courrez vous le procurer. VIDEO GIRL AI : 13 Volume à 30 FF pièce.

Le journal YOKO (et oui ! encore lui) à modifier sa maquette, et sa pagination, depuis son numéro de novembre. Au passage, le magazine y a perdu des plumes puisque le journal fait maintenant 260 pages contre 324 auparavant. Par contre, le prix passe de 30 FF à 25 FF, et la repagination permet de conserver toutes les rubriques qui faisaient le charme de
l'ancienne formule. Le poster central disparait, ainsi que quelques planches de BD/Manga, mais au final, tout le monde y gagne.

YOKO No9 & No10 : 25 FF pièce, 260 pages dont environ 160 en N&B (BD/MANGA)



Andy Seto, l'auteur du superbe manga chinois Cyber Weapon Z viens de sortir un ART BOOK regroupant de très belles illustrations portant sur l'oeuvre sus-citée, mais aussi sur d'autres créations.
IMPOSSIBLE (Nom du recueil) s'avère être un très beau cadeau et ravira sans aucun doute les fans de CWZ.

IMPOSSIBLE de Andy Seto : 140 FF, 130 pages dont 112 en couleurs

La boutique Toon vient d'éditer son sixième catalogue de vente par correspondance. Au sommaire de ce récapitulatif Hiver-Printemps 96-97, vous trouverez les imports japons, les jeux vidéos, les D.A. Japonais, les BD, les Manga, les Goodies, ...Pour obtenir le nouveau catalogue, formulez vos demandes par téléphone au 01-49-76-19-63, ou bien sur le 3615 TOON.
Catalogue gratuit.

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DOSSIER URUSEI YATSURA


Inventé par Rumiko Takahashi, Urusei Yatsura, est aussi connu en France sous le nom Lamu. Pour se rendre compte de la popularité de ce manga, quelques chiffres suffiront :

Lamu c'est tout d'abord 34 volumes répartis en 374 manga qui ont couvert 9 ans de parution dans l'hebdomadaire Shounen Sunday Comics.
C'est ensuite une série télévisée de 195 épisodes qui marquèrent leur époque entre 1981 et 1986. C'est aussi 6 films animés, 9 O.A.V., et enfin des milions de fans dans le monde entier. Mais qu'est-ce que c'est Urusei Yatsura ?

Urusei Yatsura n'est pas un personnage. C'est le titre du manga qui peut se décomposer ainsi : urusai signifie en japonais "Anthipatique", "Désagréable" ou "Bruyant" et yatsu signifie "Individu" or "Camarade". ra est simplement une mise au pluriel du mot yatsu.
Urusei est en fait une erreur de prononciation du terme urusai. En japonais, le titre s'écrit : u ru hoshi ya tsura. Hoshi est le caratère chinois qui représente les étoiles. Une autre prononciation de ce caratère est sei, uniquement utilisé lors des noms
composés. En bref, Urusei Yatsura pourrait se traduire par "Ces aliens Anthipatiques!".

Urusei Yatsura raconte les rapports "orageux" entre Ataru Moroboshi (Ronny), un garçon coureur de jupon,et Lum (Lamu), une Oni (race extra-terrestre) mignone et jalouse qui est amoureuse de lui.
La série contient une grande dose d'humour et de dérision, mais ce n'est pas qu'une parodie de science-fiction. Urusei Yatsura est un mélange entre un triangle amoureux, de la science-fiction, de la mythologie Japonaise et Chinoise, et la vie de tous les jours d'un lycée scolaire.


La série commence par une invasion de la terre. Le chef des forces extra-terrestre accepte d'épargner la planète à la condition qu'un terrien choisit puisse vaincre en combat singulier un extra-terrestre. Le sort désigne Ataru comme représentant, qui refuse le duel jusqu'a ce qu'il découvre que son adversaire Lum est en fait une fille superbe.

Ataru doit, pour remporter l'épreuve attraper les cornes (signe particulier des aliens) sur la tête de Lum, mais tous ses essais s'avèrent infructueux, et a la fin du deuxieme jour les habitants de la terre sont découragés et rêvent tous de lyncher la famille Moroboshi pour la récompenser des exploit minables de leur bon à rien de fils. Le troisième et dernier jour du duel aurait put être tragique si Shinobu, la semi-petite amie d'Ataru ne lui avait promis de se marier avec lui si il réussissait à sauver la terre. Entousiasmé et remotivé par cette promesse, Ataru met au point une ruse diabolique, et réussit à attrapper les cornes de Lum. Voyant qu'il avait enfin gagner, il s'écrit : maintenant je vais pouvoir me marier ! Croyant que ces termes s'adressent à elle, Lum donne alors son accord pour le mariage. C'est de ce regretable quiproquo que part toute l'histoire.





Vous l'aurez tout de suite compris Urusei Yatsura n'est pas une histoire banale, mais un dessin animé amusant qui ne manquera pas de vous surprendre par les situations comiques qu'il engendre. Si vous aimez Urusei Yatsura, noubliez pas de jeter un regard sur les autres compositions de Rumiko Takahashi : Maison Ikkoku (Juliette je t'aime), Ranma 1/2, Mermaid Saga, Rumic Theater et Rumic World.

Sources : Tomobiki-cho, the Urusei Yatsura Web Site

SALON B.D. EXPO 8 : LA DECEPTION


Le samedi 12 et dimanche 13 octobre 1996 s'est déroulée la 29 ème convention de la Bande Dessinée, au parc des expositions de Bercy. Force est de constater que malgré quelques fans ravis, cette reunion ne marquera pas l'année 96 par sa présence. En effet, cette convention qui aurait pu être enrichissante et conviviale à été gachée par le manque de professionalisme des organisateurs. Pourtant tout avait bien commencer : la semaine précédant la convention j'étais passé à Tonkam, pour récupérer des entrées tarif réduit.

Le samedi, j'arrivai donc avec quelques amis, au alentours de 10H00. Le salon venait juste d'ouvrir, et la queue n'était pas trop longue. De plus, une caisse était réservé aux personnes ayant l'appoint, idée à creuser pour d'autre salons. Malheureusement, une fois à l'intérieur, la joie fit place à la déconfiture. En effet, la disposition des stands n'avait pas changés depuis l'année passée, à savoir, d'un côté les BD franco belges , et confiné dans un coin près des toilettes, les manga. Résultat il était possible de jouer au volley dans la partie BD tandis que l'on se marchait sur les pied dans le coin manga.

Les organisateurs éprouvent-ils de la honte face à ces "japoniaiserie" qui mine de rien réalisent plus de 85% des entrées ? Et comme si nous entasser dans un coin de la salle ne suffisait pas, le tarif réduit ne tenait pas compte du prix d'accès à la salle
de projection, et ce afin de s'enrichir un peu plus sur le dos de fans qui généralement n'ont déjà pas beaucoup de revenus car ils sont en majorités scolarisés.

Heureusement quelques points positifs venait contre-balancer l'arnaque : Le magazine Yoko avait inviter Bernard Deyriès à une scéance de dédicaces à l'occasion de la sortie en vidéo du superbe D.A. 'Les mystérieuses cités d'or', on pouvait trouver des CD de musique à des prix défiant toute concurence, mais surtout, un climat de respect et de bonne humeur régnait parmis les fans. Peut-être qu'un jour nous aurons le plaisir de voir la japanimation et les manga fièrement exposés dans un salon, et non cloitrés dans un coin sombre.


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