Jean-Luc Godard est le 3 décembre 1930.

Une des fortes personnalités de la Nouvelle Vague.Inquiet, incisif, irritant, ambigu, silencieux se laissant aller aux mots d'auteur, refusant tout engagement, il s'engagea malgré lui en se posant des questions sur une conception anarchiste de la vie : A bout de souffle, sur la guerre d'Algérie : le Petit Soldat, sur la condition de la femme : Vivre sa vie.
L'oeuvre de ce négateur sarcastique se trouve positivée par une certaine qualité de coeur. Son style nerveux et dépouillé, vibrant sous une apparente froideur, à contribué à le placer en tête de la Nouvelle Vague française avec notament la réussite du Mépris.
Parcequ'ils sont aussi et toujours réflexion sur la fonction même du cinéma et réflexion sur le moyen d'expression, les films de Jean-Luc Godard sont bien parmis les plus important de ces dernières années.
Et c'est à partir de la Chinoise - avant mai 1968 - qu'il a commencé à s'interroger sur son insertion propre et sa " fonction ". Après la Chinoise dont on dit qu'elle préfigurait " l'explosion étudiante " de mai 68, il devait jusqu'au bout de son propos, avec la longue période des films insortis du groupe Dziga Vertov, films militants pour une part "de laboratiore " pour une autre dont on mesurera mieux l'importance quand ils seront enfin tous accessibles. L'intéret majeur en tout cas, de tous les films de godard, c'est qu'ils ne sont pas de lecture unique, c'est qu'ils sont toujours traversés par des conflits de notre temps. Et que ces conflits mêmes nourrissent ses recherches sur " la représentation du réel ".